Métro, train, tram ou bus, tous les moyens de transport en milieu urbain sont les bienvenus. Surtout pour une ville comme Alger qui étouffe de jour en jour avec ses insupportables embouteillagesautomobiles. Métro, train, tram ou bus, tous les moyens de transport en milieu urbain sont les bienvenus. Surtout pour une ville comme Alger qui étouffe de jour en jour avec ses insupportables embouteillagesautomobiles. L'exemple le plus édifiant nous vient de l'axe Bab El Oued-Bouzaréah, notamment lors des heures de pointe. Les citoyens qui empruntent cet itinéraire souffrent le martyre le matin pour rejoindre leurs lieux de travail tout comme au soir pour rentrer chez eux. Mais normalement, ils devraient être soulagés dans peu de temps grâce au téléphérique dont la ligne Oued Koriche-Bouzaréah sera bientôt mise en service, selon l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) en charge de ce projet. Actuellement, les choses sont au stade des essais techniques des cabines et dans quelques jours, le projet sera définitivementréceptionné. Ce dernier, et même s'il accuse un retard de plusieurs mois, constitue une véritable aubaine pour les habitants de cette ligne, à savoir Oued Koriche, Bab El Oued, Beau Fraisier, Bouzaréah. Ainsi, la remontée de Oued Koriche vers Djebel Koukou via Frais Vallon se fera en 11 minutes au lieu d'une demi-heure par voiture ou bus et la mise en service du téléphérique apportera de grosses solutions au problème de transport récurrent pour tous ces quartiers Lancé en 2009, le projet a coûté 10 milliards de dinars. 58 cabines d'une capacité de 15 passagers chacune seront réceptionnées et transporteront 3.000 personnes par sens et par heure. Le téléphérique répond, selon l'EMA, à une demande spécifique et une configuration topographique non moins particulière de la capitale et il est conçu pour apporter une solution adéquate et conforme à la topographie escarpée des quartiers de Montplaisant, Beau-Fraisier, Scaffino et Cité Mollines qui se trouvent sur les hauteurs de Bab El Oued et dans la ligne qui va jusqu'à Bouzaréah. Ayant donc accusé beaucoup de retard, les travaux de réalisation de ce téléphérique ont été entravés par certains problèmes, dont le plus important est lié à l'expropriation du fait que le décret d'utilité publique n'a été publié que deux ans après le début des travaux de génie civil. L'installation, tout au long de la ligne, de 17 pylônes a nécessité la libération des assiettes de terrain des riverains et le montant global des indemnisations payé par l'Etat pour ces expropriations s'élève à 30 millions de dinars. Aussi, ce chantier a connu d'autres contraintes liées à la nature du sol, très complexe pour ce genre de travaux. Les érosions, l'effritement et le remblai ont fortement freiné la cadence et rythme des travaux. Il y a lieu de noter que d'autres projets similaires sont prévus pour les années à venir pour consolider le réseau national des téléphériques, étoffé déjà par une dizaine de lignes installées à Alger, Constantine, Tlemcen, Skikda, Blida et Annaba. La capitale, avec ses trois téléphériques figure depuis plus de 40 ans dans le cercle restreint des grandes villes du monde qui ont réglé le problème de transport urbain en optant pour le câble. Outre Alger, on trouve notamment les villes de New-York (USA), Medellin (Colombie), Barcelone (Espagne), Rio de Janeiro (Brésil), Caracas (Venezuela) et Taipei (Taiwan). L'exemple le plus édifiant nous vient de l'axe Bab El Oued-Bouzaréah, notamment lors des heures de pointe. Les citoyens qui empruntent cet itinéraire souffrent le martyre le matin pour rejoindre leurs lieux de travail tout comme au soir pour rentrer chez eux. Mais normalement, ils devraient être soulagés dans peu de temps grâce au téléphérique dont la ligne Oued Koriche-Bouzaréah sera bientôt mise en service, selon l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) en charge de ce projet. Actuellement, les choses sont au stade des essais techniques des cabines et dans quelques jours, le projet sera définitivementréceptionné. Ce dernier, et même s'il accuse un retard de plusieurs mois, constitue une véritable aubaine pour les habitants de cette ligne, à savoir Oued Koriche, Bab El Oued, Beau Fraisier, Bouzaréah. Ainsi, la remontée de Oued Koriche vers Djebel Koukou via Frais Vallon se fera en 11 minutes au lieu d'une demi-heure par voiture ou bus et la mise en service du téléphérique apportera de grosses solutions au problème de transport récurrent pour tous ces quartiers Lancé en 2009, le projet a coûté 10 milliards de dinars. 58 cabines d'une capacité de 15 passagers chacune seront réceptionnées et transporteront 3.000 personnes par sens et par heure. Le téléphérique répond, selon l'EMA, à une demande spécifique et une configuration topographique non moins particulière de la capitale et il est conçu pour apporter une solution adéquate et conforme à la topographie escarpée des quartiers de Montplaisant, Beau-Fraisier, Scaffino et Cité Mollines qui se trouvent sur les hauteurs de Bab El Oued et dans la ligne qui va jusqu'à Bouzaréah. Ayant donc accusé beaucoup de retard, les travaux de réalisation de ce téléphérique ont été entravés par certains problèmes, dont le plus important est lié à l'expropriation du fait que le décret d'utilité publique n'a été publié que deux ans après le début des travaux de génie civil. L'installation, tout au long de la ligne, de 17 pylônes a nécessité la libération des assiettes de terrain des riverains et le montant global des indemnisations payé par l'Etat pour ces expropriations s'élève à 30 millions de dinars. Aussi, ce chantier a connu d'autres contraintes liées à la nature du sol, très complexe pour ce genre de travaux. Les érosions, l'effritement et le remblai ont fortement freiné la cadence et rythme des travaux. Il y a lieu de noter que d'autres projets similaires sont prévus pour les années à venir pour consolider le réseau national des téléphériques, étoffé déjà par une dizaine de lignes installées à Alger, Constantine, Tlemcen, Skikda, Blida et Annaba. La capitale, avec ses trois téléphériques figure depuis plus de 40 ans dans le cercle restreint des grandes villes du monde qui ont réglé le problème de transport urbain en optant pour le câble. Outre Alger, on trouve notamment les villes de New-York (USA), Medellin (Colombie), Barcelone (Espagne), Rio de Janeiro (Brésil), Caracas (Venezuela) et Taipei (Taiwan).