Le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé samedi pour une coopération économique accrue avec l'Occident, au nom du "bon sens" et en dépit du cycle de sanctions réciproques engagées récemment à propos de l'Ukraine, en lançant officiellement un projet d'exploration pétrolière russoaméricaine dans l'Arctique. Le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé samedi pour une coopération économique accrue avec l'Occident, au nom du "bon sens" et en dépit du cycle de sanctions réciproques engagées récemment à propos de l'Ukraine, en lançant officiellement un projet d'exploration pétrolière russoaméricaine dans l'Arctique. La société américaine ExxonMobil et la société d'Etat russe Rosneft ont entamé l'exploration d'un site en mer de Kara, au nord de la Sibérie, prévue pour durer jusqu'à fin octobre et la prise de la mer par la glace. "Nous nous félicitons bien sûr (d'un tel projet) et nous sommes disposés à étendre notre coopération avec nos partenaires", a déclaré M. Poutine, intervenant par vidéo-conférence depuis Sotchi (sud de la Russie). "Les entreprises, y compris les principales sociétés russes et étrangères, comprennent fort bien la nécessité d'une telle coopération", a poursuivi le chef de l'Etat russe. "Le pragmatisme et le bon sens prévalent en dépit des difficultés du contexte politique actuel, et cela est très satisfaisant", a-t-il poursuivi. Le projet d'exploration russo-américain dans l'Arctique n'est pas affecté, selon les autorités russes, par les récentes sanctions occidentales qui interdisent notamment l'exportation d'armes et de certains matériels d'équipement pétrolier vers la Russie. Ces sanctions ont été prises notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne, en raison du soutien militaire assuré selon eux par Moscou aux combattants séparatistes prorusses en Ukraine, un soutien que les autorités russes démentent. La Russie a réagi en imposant un embargo sur la quasi-totalité des produits alimentaires venant des pays qui ont adopté de telles sanctions à son encontre. La mer de Kara pourrait abriter jusqu'à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft Igor Setchine, mais la Russie a besoin des technologies occidentales pour pouvoir exploiter ces gisements. La société américaine ExxonMobil et la société d'Etat russe Rosneft ont entamé l'exploration d'un site en mer de Kara, au nord de la Sibérie, prévue pour durer jusqu'à fin octobre et la prise de la mer par la glace. "Nous nous félicitons bien sûr (d'un tel projet) et nous sommes disposés à étendre notre coopération avec nos partenaires", a déclaré M. Poutine, intervenant par vidéo-conférence depuis Sotchi (sud de la Russie). "Les entreprises, y compris les principales sociétés russes et étrangères, comprennent fort bien la nécessité d'une telle coopération", a poursuivi le chef de l'Etat russe. "Le pragmatisme et le bon sens prévalent en dépit des difficultés du contexte politique actuel, et cela est très satisfaisant", a-t-il poursuivi. Le projet d'exploration russo-américain dans l'Arctique n'est pas affecté, selon les autorités russes, par les récentes sanctions occidentales qui interdisent notamment l'exportation d'armes et de certains matériels d'équipement pétrolier vers la Russie. Ces sanctions ont été prises notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne, en raison du soutien militaire assuré selon eux par Moscou aux combattants séparatistes prorusses en Ukraine, un soutien que les autorités russes démentent. La Russie a réagi en imposant un embargo sur la quasi-totalité des produits alimentaires venant des pays qui ont adopté de telles sanctions à son encontre. La mer de Kara pourrait abriter jusqu'à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft Igor Setchine, mais la Russie a besoin des technologies occidentales pour pouvoir exploiter ces gisements.