C'est une véritable sonnette d'alarme que tire le Syndicat algérien des pharmaciens d'officines (Snapo) en soulevant la problématique des plus de 100.000 tonnes de produits médicamenteux, dont la date de consommation a largement été dépassée et qui malheureusement restent stockées au niveau des pharmacies en Algérie. C'est une véritable sonnette d'alarme que tire le Syndicat algérien des pharmaciens d'officines (Snapo) en soulevant la problématique des plus de 100.000 tonnes de produits médicamenteux, dont la date de consommation a largement été dépassée et qui malheureusement restent stockées au niveau des pharmacies en Algérie. Dans une récente sortie médiatique, Fayçal Abed, président du Snapo, explique que les pharmaciens "se retrouvent devant une situation alarmante qui perdure depuis l'année 2002. Et jusqu'à présent, aucune solution n'a été trouvée pour détruire les médicaments périmés en les incinérant". Dans ce sens, a-t-il annoncé, "une convention de partenariat entre le Snapo et l'entreprise française Lafarge a été signée avec le concours du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire pour la prise en charge de la destruction des médicaments périmés à raison de 79 dinars le kilogramme". Un tarif, explique M. Abed qui reste "minime". Cette opération a déjà été entamée , explique-t-il, "à titre expérimental dans quatre wilayas et sera élargie pour concerner d'autres régions du territoire national". "Un moyen qui va nous permettre de nous débarrasser définitivement de ce fardeau qui porte préjudice à nos pharmaciens", précise-t-il. Parlant de la facture des importations des médicaments qui a atteint les 2 milliards de dollars, le responsable du Snapo considère que l'augmentation de cette facture est "normale" compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie des Algériens et de l'augmentation conséquente de la population, grâce, ajoute-t-il, "à l'aide fournie par la sécurité sociale aux malades souffrant de maladies chroniques". Une alternative à ces importations ? M. Abed répond tout simplement que pour ce faire, "il y a lieu d'encourager le développement de la production des remèdes destinés aux malades, mais aussi de rationaliser leur utilisation, en d'autres termes éviter leur gaspillage". "Il est aujourd'hui impératif de régulariser le marché du médicament, depuis son importation et sa production, jusqu'au malade", dira-t-il. Pour lui, il est essentiel de développer l'utilisation des médicaments génériques et d'en expliquer la signification au malade, "lequel a tendance à le bouder tout comme, d'ailleurs, les prescripteurs". Pour assurer l'autosatisfaction et diminuer par la même occasion la facture des importations, le syndicat préconise "d'augmenter la production nationale à hauteur de 70 ou 80 % de la couverture nationale, tandis qu'aujourd'hui les importations représentent 60% de la consommation nationale". Abordant la problématique du phénomène des pénuries de certains traitements M. Abed est clair. "On a tendance, ditil, à faire état de pénuries de médicaments alors que leurs équivalents génériques existent dans les pharmacies. Mais il y a aussi des pénuries réelles qui interviennent lorsque des perturbations se manifestent dans la chaîne d'approvisionnement ou de distribution", explique-t-il. Dans ce même sillage il tient à dénoncer le "diktat" de la part de "certaines personnes en position de monopole", importateurs et grossistes, qui font pratiquement de la vente concomitante, puisqu'ils n'acceptent de fournir un médicament particulièrement réclamé aux officines que si celles-ci s'approvisionnent, en même temps, en d'autres produits. Dans le but de mettre un terme à ce pernicieux phénomène, le président du Syndicat des pharmaciens d'officine annonce la prochaine institution d'un cahier des charges contenant des clauses précises, "destiné à instituer et à baliser la bonne pratique de la distribution des médicaments". Dans une récente sortie médiatique, Fayçal Abed, président du Snapo, explique que les pharmaciens "se retrouvent devant une situation alarmante qui perdure depuis l'année 2002. Et jusqu'à présent, aucune solution n'a été trouvée pour détruire les médicaments périmés en les incinérant". Dans ce sens, a-t-il annoncé, "une convention de partenariat entre le Snapo et l'entreprise française Lafarge a été signée avec le concours du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire pour la prise en charge de la destruction des médicaments périmés à raison de 79 dinars le kilogramme". Un tarif, explique M. Abed qui reste "minime". Cette opération a déjà été entamée , explique-t-il, "à titre expérimental dans quatre wilayas et sera élargie pour concerner d'autres régions du territoire national". "Un moyen qui va nous permettre de nous débarrasser définitivement de ce fardeau qui porte préjudice à nos pharmaciens", précise-t-il. Parlant de la facture des importations des médicaments qui a atteint les 2 milliards de dollars, le responsable du Snapo considère que l'augmentation de cette facture est "normale" compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie des Algériens et de l'augmentation conséquente de la population, grâce, ajoute-t-il, "à l'aide fournie par la sécurité sociale aux malades souffrant de maladies chroniques". Une alternative à ces importations ? M. Abed répond tout simplement que pour ce faire, "il y a lieu d'encourager le développement de la production des remèdes destinés aux malades, mais aussi de rationaliser leur utilisation, en d'autres termes éviter leur gaspillage". "Il est aujourd'hui impératif de régulariser le marché du médicament, depuis son importation et sa production, jusqu'au malade", dira-t-il. Pour lui, il est essentiel de développer l'utilisation des médicaments génériques et d'en expliquer la signification au malade, "lequel a tendance à le bouder tout comme, d'ailleurs, les prescripteurs". Pour assurer l'autosatisfaction et diminuer par la même occasion la facture des importations, le syndicat préconise "d'augmenter la production nationale à hauteur de 70 ou 80 % de la couverture nationale, tandis qu'aujourd'hui les importations représentent 60% de la consommation nationale". Abordant la problématique du phénomène des pénuries de certains traitements M. Abed est clair. "On a tendance, ditil, à faire état de pénuries de médicaments alors que leurs équivalents génériques existent dans les pharmacies. Mais il y a aussi des pénuries réelles qui interviennent lorsque des perturbations se manifestent dans la chaîne d'approvisionnement ou de distribution", explique-t-il. Dans ce même sillage il tient à dénoncer le "diktat" de la part de "certaines personnes en position de monopole", importateurs et grossistes, qui font pratiquement de la vente concomitante, puisqu'ils n'acceptent de fournir un médicament particulièrement réclamé aux officines que si celles-ci s'approvisionnent, en même temps, en d'autres produits. Dans le but de mettre un terme à ce pernicieux phénomène, le président du Syndicat des pharmaciens d'officine annonce la prochaine institution d'un cahier des charges contenant des clauses précises, "destiné à instituer et à baliser la bonne pratique de la distribution des médicaments".