C'est à une véritable guerre des chiffres que se livrent la ministre de l'Education nationale et la Coordination des syndicats du secteur. L'enjeu : la crédibilité des appels « à la raison » de Nouria Benghebrit ou l'appel au mot d'ordre de grève de la CSE. La ministre avance un taux de 11%, tandis que la CSE donne un chiffre de 73%. C'est à une véritable guerre des chiffres que se livrent la ministre de l'Education nationale et la Coordination des syndicats du secteur. L'enjeu : la crédibilité des appels « à la raison » de Nouria Benghebrit ou l'appel au mot d'ordre de grève de la CSE. La ministre avance un taux de 11%, tandis que la CSE donne un chiffre de 73%. Un écart qui situe tout l'enjeu de cette bataille des chiffres La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit et la coordination des syndicats de l'Education (CSE) se livre à une autre bataille au premier jour de la grève à laquelle a appelé la CSE: celle du taux de suivi de la grève qui a débuté mardi et qui devrait prendre fin hier. Au-delà des chiffres, il y a toute la « crédibilité » des deux parties qui est un enjeu pour la poursuite ou le gel du mouvement de protestation. Un constat : le grand écart entre le chiffre fourni par la ministre et le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane. Selon Nouria Benghebrit citée par la Radio nationale, le taux de suivi de la grève initiée par la Coordination des syndicats de l'Education (CSE) les 10 et 11 février, n'a pas dépassé les 11 % sur 38 wilayas. La première responsable du secteur ne souffle mot sur les 10 autres wilayas et leur taux de participation à la grève à laquelle participation pas moins de sept syndicats représentatifs du monde de l'Education nationale. Son appel au sens de responsabilités et de sagesse a-t-il été entendu par le corps enseignant ? Il y a lieu de le croire et Mme la ministre n'a pas manqué d'adresser ses sincères remerciements aux enseignants et à tous les fonctionnaires qui ont fait preuve de responsabilité et d'engagement pour être au service de nos enfants en accomplissant la noble mission d'éducation et aux syndicats qui n'ont pas appelé à la grève, et ce, malgré qu'ils partagent les même difficultés et les même problèmes que leur collègues. « Ils ont mis l'intérêt de l'enfant est au-dessus de tout ». La CSE estime de son côté que le taux de suivi de la grève de l'éducation durant la journée d'hier (mardi) dépasse 73 %. C'est ce qu'a indiqué hier, le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane qui défend le choix des syndicats au recours à la grève, appelant les parents d'élèves qui dénoncent cette grève qui pénalisent les élèves en premier lieu. Selon le syndicaliste « C'est tout à fait normal que des parents s'inquiètent », relevant toutefois que « le droit de l'enfant ne veut pas seulement dire avoir droit aux cours ». Le porte-parole du Snapest énumère les dysfonctionnements qui entravent la bonne marche de l'enseignement dans ses différents paliers. Dans ce cadre, il appelle les parents « à réagir aussi, pour réclamer une bonne alimentation pour leurs enfants, dénoncer la surcharge des classes, la mauvaise formation des enseignants et l'environnement pédagogique inadéquat où ils évoluent ». La grève de la Coordination de syndicat de l'éducation (CSE), entamée mardi, s'est poursuivie durant la journée d'hier. Les syndicalistes s'attendent à l'ouverture d'un dialogue « sérieux » avec le ministère de l'Education nationale. Pour la CSE, une seule option s'offre au ministère de l'Education : fixer la date du début des concertations sur la révision du statut particulier. Pour la CSE, ce mouvement de grève n'est qu'un «simple avertissement » à l'adresse du ministère de l'Education avant la radicalisation du mouvement au cas où le ministère ne répondrait pas à leurs revendications. Toujours est-il que selon les statistiques fournies par la coordination, il ressort que le plus haut taux de suivi de la grève a été enregistré dans la wilaya de Chlef avec l'engagement de 80 % du corps enseignant de cette wilaya. A l'opposé, le taux de suivi le plus faible a été enregistré dans la wilaya de Bouira avec un total de 40 %. Pour les autres wilayas du pays, il évolue entre 50 % et 77,5 % des enseignants qui ont répondu à l'appel des syndicats. Il n'y a pas que les enseignants qui ont observé le mot d'ordre de grène. Selon la CSE, la majorité du personnel de l'éducation des trois cycles confondus a fait grève. Des inspecteurs, des directeurs, des travailleurs des services économiques, les personnel de l'orientation scolaire, les corps communs des ouvriers et du personnel de l'éducation et les agents de sécurité et de la prévention ont également suivi le mouvement, à en croire la coordination. Un écart qui situe tout l'enjeu de cette bataille des chiffres La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit et la coordination des syndicats de l'Education (CSE) se livre à une autre bataille au premier jour de la grève à laquelle a appelé la CSE: celle du taux de suivi de la grève qui a débuté mardi et qui devrait prendre fin hier. Au-delà des chiffres, il y a toute la « crédibilité » des deux parties qui est un enjeu pour la poursuite ou le gel du mouvement de protestation. Un constat : le grand écart entre le chiffre fourni par la ministre et le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane. Selon Nouria Benghebrit citée par la Radio nationale, le taux de suivi de la grève initiée par la Coordination des syndicats de l'Education (CSE) les 10 et 11 février, n'a pas dépassé les 11 % sur 38 wilayas. La première responsable du secteur ne souffle mot sur les 10 autres wilayas et leur taux de participation à la grève à laquelle participation pas moins de sept syndicats représentatifs du monde de l'Education nationale. Son appel au sens de responsabilités et de sagesse a-t-il été entendu par le corps enseignant ? Il y a lieu de le croire et Mme la ministre n'a pas manqué d'adresser ses sincères remerciements aux enseignants et à tous les fonctionnaires qui ont fait preuve de responsabilité et d'engagement pour être au service de nos enfants en accomplissant la noble mission d'éducation et aux syndicats qui n'ont pas appelé à la grève, et ce, malgré qu'ils partagent les même difficultés et les même problèmes que leur collègues. « Ils ont mis l'intérêt de l'enfant est au-dessus de tout ». La CSE estime de son côté que le taux de suivi de la grève de l'éducation durant la journée d'hier (mardi) dépasse 73 %. C'est ce qu'a indiqué hier, le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane qui défend le choix des syndicats au recours à la grève, appelant les parents d'élèves qui dénoncent cette grève qui pénalisent les élèves en premier lieu. Selon le syndicaliste « C'est tout à fait normal que des parents s'inquiètent », relevant toutefois que « le droit de l'enfant ne veut pas seulement dire avoir droit aux cours ». Le porte-parole du Snapest énumère les dysfonctionnements qui entravent la bonne marche de l'enseignement dans ses différents paliers. Dans ce cadre, il appelle les parents « à réagir aussi, pour réclamer une bonne alimentation pour leurs enfants, dénoncer la surcharge des classes, la mauvaise formation des enseignants et l'environnement pédagogique inadéquat où ils évoluent ». La grève de la Coordination de syndicat de l'éducation (CSE), entamée mardi, s'est poursuivie durant la journée d'hier. Les syndicalistes s'attendent à l'ouverture d'un dialogue « sérieux » avec le ministère de l'Education nationale. Pour la CSE, une seule option s'offre au ministère de l'Education : fixer la date du début des concertations sur la révision du statut particulier. Pour la CSE, ce mouvement de grève n'est qu'un «simple avertissement » à l'adresse du ministère de l'Education avant la radicalisation du mouvement au cas où le ministère ne répondrait pas à leurs revendications. Toujours est-il que selon les statistiques fournies par la coordination, il ressort que le plus haut taux de suivi de la grève a été enregistré dans la wilaya de Chlef avec l'engagement de 80 % du corps enseignant de cette wilaya. A l'opposé, le taux de suivi le plus faible a été enregistré dans la wilaya de Bouira avec un total de 40 %. Pour les autres wilayas du pays, il évolue entre 50 % et 77,5 % des enseignants qui ont répondu à l'appel des syndicats. Il n'y a pas que les enseignants qui ont observé le mot d'ordre de grène. Selon la CSE, la majorité du personnel de l'éducation des trois cycles confondus a fait grève. Des inspecteurs, des directeurs, des travailleurs des services économiques, les personnel de l'orientation scolaire, les corps communs des ouvriers et du personnel de l'éducation et les agents de sécurité et de la prévention ont également suivi le mouvement, à en croire la coordination.