Plusieurs grandes sociétés de service pourront introduire le paiement par Internet pour leur clientèle à partir de fin juin prochain, a annoncé le directeur général du Groupement d'intérêt économique de monétique ( GIE - Monétique ) , Mouatassem Boudiaf. Plusieurs grandes sociétés de service pourront introduire le paiement par Internet pour leur clientèle à partir de fin juin prochain, a annoncé le directeur général du Groupement d'intérêt économique de monétique ( GIE - Monétique ) , Mouatassem Boudiaf. Dans un premier temps, le e-payement sera lancé pour la clientèle des sociétés de distribution d'eau, d'électricité et de gaz (Sonelgaz), de transport aérien, de téléphonie et Internet fixe et mobile, avant d'être élargi aux autres secteurs. "Face à la demande pressante du secteur économique, le GIE-Monétique s'est proposé de lancer une alternative visant l'établissement d'un recueil documentaire interbancaire devant permettre la mise en oeuvre du payement sur internet au profit d'un certain nombre de sociétés de service et de grands facturiers" a expliqué Mouatassem Boudiaf. Pour le lancement de ce projet, un protocole d'accord a été signé, la semaine dernière, portant délégation par le GIE-Monétique de la gestion de la plate-forme interbancaire d'autorisation à la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). Le protocole d'accord entre les deux entités a été signé en présence du ministre des Finances, Mohamed Djellab, et le président de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. En outre, l'assemblée générale ordinaire du GIE-Monétique, l'organe de régulation de la monétique, a adopté le recueil documentaire qui définit les règles interbancaires pour la mise en oeuvre du paiement sur Internet et les conditions de sa mise en oeuvre. La Satim prendra, alors, en charge, par délégation, les autorisations interbancaires mais aussi la sécurisation de la plate-forme, de ses infrastructures et des équipements techniques en assurant sa continuité et en augmentant sa capacité de transaction qui avoisine actuellement les 20 millions de transactions/ an. Les clients des sociétés qui mettront en place le e-payement, pourront, dès fin juin, régler par Internet leurs factures, acheter un billet d'avion ou recharger leurs crédits ou forfaits téléphoniques ou d'Internet, en utilisant leurs cartes interbancaires CIB. Une plate-forme répondant aux normes internationales de sécurité En fait, les sociétés à grande clientèle ont été ciblées en priorité afin de permettre la densification du nombre de porteurs de cartes CIB, un impératif pour la réussite du paiement électronique en Algérie. Mais si quelques sociétés concernées sont déjà prêtes pour le lancement de ce nouvel instrument de payement, d'autres doivent se doter des moyens techniques nécessaires pour pouvoir en profiter, relève M. Boudiaf. Selon lui, les transactions se feront à travers une plate-forme interbancaire qui répond aux normes internationales notamment en matière de sécurité: "Les sociétés n'auront pas accès aux données des cartes CIB de leurs clients puisque la transaction se fera au niveau de la plate-forme en toute sécurité". Ciblant, dans une première phase, les grands facturiers et certaines sociétés de services, celle solution sera élargie, après trois mois de sa mise en place, aux autres secteurs de services tels que l'hôtellerie et les autres modes de transport. Quant à l'ouverture du paiement sur Internet à la vente de biens matériels à travers la carte CIB, elle reste tributaire de la promulgation des textes d'application de la loi 15-04 relative à la signature et à la certification électroniques, publiée au Journal officiel en février dernier. Dans un premier temps, le e-payement sera lancé pour la clientèle des sociétés de distribution d'eau, d'électricité et de gaz (Sonelgaz), de transport aérien, de téléphonie et Internet fixe et mobile, avant d'être élargi aux autres secteurs. "Face à la demande pressante du secteur économique, le GIE-Monétique s'est proposé de lancer une alternative visant l'établissement d'un recueil documentaire interbancaire devant permettre la mise en oeuvre du payement sur internet au profit d'un certain nombre de sociétés de service et de grands facturiers" a expliqué Mouatassem Boudiaf. Pour le lancement de ce projet, un protocole d'accord a été signé, la semaine dernière, portant délégation par le GIE-Monétique de la gestion de la plate-forme interbancaire d'autorisation à la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). Le protocole d'accord entre les deux entités a été signé en présence du ministre des Finances, Mohamed Djellab, et le président de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. En outre, l'assemblée générale ordinaire du GIE-Monétique, l'organe de régulation de la monétique, a adopté le recueil documentaire qui définit les règles interbancaires pour la mise en oeuvre du paiement sur Internet et les conditions de sa mise en oeuvre. La Satim prendra, alors, en charge, par délégation, les autorisations interbancaires mais aussi la sécurisation de la plate-forme, de ses infrastructures et des équipements techniques en assurant sa continuité et en augmentant sa capacité de transaction qui avoisine actuellement les 20 millions de transactions/ an. Les clients des sociétés qui mettront en place le e-payement, pourront, dès fin juin, régler par Internet leurs factures, acheter un billet d'avion ou recharger leurs crédits ou forfaits téléphoniques ou d'Internet, en utilisant leurs cartes interbancaires CIB. Une plate-forme répondant aux normes internationales de sécurité En fait, les sociétés à grande clientèle ont été ciblées en priorité afin de permettre la densification du nombre de porteurs de cartes CIB, un impératif pour la réussite du paiement électronique en Algérie. Mais si quelques sociétés concernées sont déjà prêtes pour le lancement de ce nouvel instrument de payement, d'autres doivent se doter des moyens techniques nécessaires pour pouvoir en profiter, relève M. Boudiaf. Selon lui, les transactions se feront à travers une plate-forme interbancaire qui répond aux normes internationales notamment en matière de sécurité: "Les sociétés n'auront pas accès aux données des cartes CIB de leurs clients puisque la transaction se fera au niveau de la plate-forme en toute sécurité". Ciblant, dans une première phase, les grands facturiers et certaines sociétés de services, celle solution sera élargie, après trois mois de sa mise en place, aux autres secteurs de services tels que l'hôtellerie et les autres modes de transport. Quant à l'ouverture du paiement sur Internet à la vente de biens matériels à travers la carte CIB, elle reste tributaire de la promulgation des textes d'application de la loi 15-04 relative à la signature et à la certification électroniques, publiée au Journal officiel en février dernier.