Le ministre de la Jeunesse estime que la construction et la consolidation de la démocratie exige la participation effective et active de tous les citoyens algériens malgré leurs divergences politiques et leurs différences. Car, selon lui, l'unité et la cohabitation politique pacifique sont indispensables pour mener à bien les projets de développement économique et de transformation sociale. Ainsi, il prône plus d'égalité sociale et d'équité pour bâtir une économie orientée vers le progrès et le développement durable. Le ministre de la Jeunesse estime que la construction et la consolidation de la démocratie exige la participation effective et active de tous les citoyens algériens malgré leurs divergences politiques et leurs différences. Car, selon lui, l'unité et la cohabitation politique pacifique sont indispensables pour mener à bien les projets de développement économique et de transformation sociale. Ainsi, il prône plus d'égalité sociale et d'équité pour bâtir une économie orientée vers le progrès et le développement durable. Midi Libre : Vous avez abordé le concept de paix et de réconciliation nationale lors de la cérémonie de présentation du Concours ‘'Les Pinceaux de la Paix'' auquel vont participer des centaines d'écoliers et de lycéens qui vont représenter l'Algérie à l'Onu (Genève), à l'Union européenne (Bruxelles) et à l'Unesco (Paris) pour promouvoir la paix dans le monde. Selon vous, M. le ministre, sur quoi va exactement s'articuler cette paix : sur l'équité, l'égalité et la justice... ? Abdelkader Khomri : Les enfants vont donner un sens et un contenu à cette paix suivant leurs représentations de dessins. Nous, en tant qu'Algériens, nous sommes attachés à l'équité.Le peuple algérien est très attaché à l'égalité et à l'équité. Donc, il n'y a pas de contradiction entre l'égalité et l'équité. L'équité aujourd'hui est une donnée fondamentale de l'ordre mondial. Il y a tout un mouvement mondial qui dit que l'économie de marché ne peut pas produire des effets positifs et ne peut pas construire une équité et une égalité. Je pense que c'est une donnée flexible. Sachant que les pays voisins connaissent des troubles politiques et des problèmes sociaux graves, comment concevez- vous la prédervation de lastabilité et la paix en Algérie ? Le meilleur moyen pour préserver la paix et la sécurité c'est de renforcer le débat démocratique. Donc, le débat démocratique doit être le ciment pour la préservation de notre paix. Il n'y a pas d'alternative dans le débat politique en dehors de cela. Le débat démocratique est l'un des moyens les plus sûrs de la préservation de la paix. Il ne faut pas que lorsqu'on est différent on se considère comme des ennemis. On est des adversaires mais pas des ennemis. Le deuxième facteur c'est notre engagement à notre pays. L'Algérie est un pays de martyrs et de chouhada, de moudjahidine et de sacrifices. Il n'y a pas une génération qui n'a pas payé l'appartenance à ce pays. Toutes les générations, depuis notre histoire, jusqu'aujourd'hui, chacune à sa manière, et chacune avec ses moyens, a payé la facture de l'appartenance de l'Algérie et l'émergence de l'Algérie en tant que pays. Nous devons être fiers, car nous avons réalisé un Etat. Donc, on le préserve. Justement, pour consolider la démocratie, que faut-il faire immédiatement ? Il faut que chacun joue son rôle, les politiques, l'Etat, les journalistes et les syndicats doivent s'y impliquer...Quand on dit des choses, il faut les dire sur la base de données fiables. Tout cela est un travail collectif... Personne ne peut dire, à lui seul, je suis le garant de la démocratie. La garantie et la préservation de la démocratie c'est l'oeuvre de tous les Algériens et de toutes les Algériennes qui ont démontré qu'ils sont àl'avant-garde-garde de ce combat. Midi Libre : Vous avez abordé le concept de paix et de réconciliation nationale lors de la cérémonie de présentation du Concours ‘'Les Pinceaux de la Paix'' auquel vont participer des centaines d'écoliers et de lycéens qui vont représenter l'Algérie à l'Onu (Genève), à l'Union européenne (Bruxelles) et à l'Unesco (Paris) pour promouvoir la paix dans le monde. Selon vous, M. le ministre, sur quoi va exactement s'articuler cette paix : sur l'équité, l'égalité et la justice... ? Abdelkader Khomri : Les enfants vont donner un sens et un contenu à cette paix suivant leurs représentations de dessins. Nous, en tant qu'Algériens, nous sommes attachés à l'équité.Le peuple algérien est très attaché à l'égalité et à l'équité. Donc, il n'y a pas de contradiction entre l'égalité et l'équité. L'équité aujourd'hui est une donnée fondamentale de l'ordre mondial. Il y a tout un mouvement mondial qui dit que l'économie de marché ne peut pas produire des effets positifs et ne peut pas construire une équité et une égalité. Je pense que c'est une donnée flexible. Sachant que les pays voisins connaissent des troubles politiques et des problèmes sociaux graves, comment concevez- vous la prédervation de lastabilité et la paix en Algérie ? Le meilleur moyen pour préserver la paix et la sécurité c'est de renforcer le débat démocratique. Donc, le débat démocratique doit être le ciment pour la préservation de notre paix. Il n'y a pas d'alternative dans le débat politique en dehors de cela. Le débat démocratique est l'un des moyens les plus sûrs de la préservation de la paix. Il ne faut pas que lorsqu'on est différent on se considère comme des ennemis. On est des adversaires mais pas des ennemis. Le deuxième facteur c'est notre engagement à notre pays. L'Algérie est un pays de martyrs et de chouhada, de moudjahidine et de sacrifices. Il n'y a pas une génération qui n'a pas payé l'appartenance à ce pays. Toutes les générations, depuis notre histoire, jusqu'aujourd'hui, chacune à sa manière, et chacune avec ses moyens, a payé la facture de l'appartenance de l'Algérie et l'émergence de l'Algérie en tant que pays. Nous devons être fiers, car nous avons réalisé un Etat. Donc, on le préserve. Justement, pour consolider la démocratie, que faut-il faire immédiatement ? Il faut que chacun joue son rôle, les politiques, l'Etat, les journalistes et les syndicats doivent s'y impliquer...Quand on dit des choses, il faut les dire sur la base de données fiables. Tout cela est un travail collectif... Personne ne peut dire, à lui seul, je suis le garant de la démocratie. La garantie et la préservation de la démocratie c'est l'oeuvre de tous les Algériens et de toutes les Algériennes qui ont démontré qu'ils sont àl'avant-garde-garde de ce combat.