Le président du Syndicat des magistrats, Djamel Aidouni, estime que la justice a fait une grande avancée en matière de lutte anti-corruption. Il souligne la volonté politique et l'arsenal juridique mis en place pour enrayer ce phénomène mais qui reste difficile à extirper. Le président du Syndicat des magistrats, Djamel Aidouni, estime que la justice a fait une grande avancée en matière de lutte anti-corruption. Il souligne la volonté politique et l'arsenal juridique mis en place pour enrayer ce phénomène mais qui reste difficile à extirper. Les déclarations du président du SNM viennent à point nommé. Les procès pour délits de corruption que ce soit l'affaire de l'autoroute Est-ouest, Sonatrach 2 et celle de Khalifa en disent long sur des affaires qui ne laissent pas le secteur de justice imperturbable. Pour Djamel Aidouni estime que « la corruption se développe et n'est pas prête à s'arrêter » mais il ne cède pas dans sa déclaration à « la volonté politique de l'Etat pour lutter contre ce phénomène, traduite sur le terrain par un arsenal juridique avéré ». Il soutient à ce propos que « la justice intervient en fin de cycle dans toutes les affaires de délits et de crimes ». Selon lui « c'est le dernier maillon de toute la chaîne de lutte contre la corruption». Mais pour aider à la lutte anti-corruption, il y a lieu d'opérer « un assainissement au sein de l'administration à l'origine du déclenchement des affaires liées à la corruption ». Cet assainissement devrait se faire avec une méthode continuelle de contrôle de gestion efficace afin de parer aux risques de corruption. Il faut rappeler à cet effet que la loi anti-corruption en vigueur a été amendée suite au décret paru en 2006 qui institue le cadre de lutte contre la corruption, une démarche qui a été suivie par de procédures d'application contenues dans le cadre du code pénal qui a introduit une série d'articles sur l'application des peines en cas de corruption. De plus, il existe un mécanisme juridique qui permet actuellement de protéger les témoins qui révèlent des affaires sur la corruption ou des personnes impliquées dans les délits de fraudes et de pots de vins. La dernière mesure visant au contrôle des importations et suspectant blanchiment d'argent ou recyclage de l'argent sale est perçue par les spécialistes comme un bon soutien contre le fléau de corruption qui a gangrené un pan entier de l'économie nationale. Ce phénomène qui tend ses tentacules un peu partout génère un grand déficit dans les économies des pays arabes réunies. Selon une source de la Banque mondiale, le déficit résultant des pratiques de corruption est de 1000 milliards de dollars au sein des pays arabes. Sans oublier le niveau de commissions prélevées dans le cadre des marchés de gré à gré qui mettent en péril la trésorerie de ces pays. En Algérie, il y a en effet un durcissement depuis 2013 sur les marchés de gré à gré qui restent très limités et ne peuvent être entamés que dans l'urgence de quelques projets. Toujours est-il qu'à ce niveau, les institutions chargées de donner un coup de main dans le contrôle des deniers publics comme c'est le cas de la cour des comptes et l'office national de lutte contre la corruption, sont actuellement pourvu de moyens pour procéder à l'évaluation de l'argent de l'Etat. Les déclarations du président du SNM viennent à point nommé. Les procès pour délits de corruption que ce soit l'affaire de l'autoroute Est-ouest, Sonatrach 2 et celle de Khalifa en disent long sur des affaires qui ne laissent pas le secteur de justice imperturbable. Pour Djamel Aidouni estime que « la corruption se développe et n'est pas prête à s'arrêter » mais il ne cède pas dans sa déclaration à « la volonté politique de l'Etat pour lutter contre ce phénomène, traduite sur le terrain par un arsenal juridique avéré ». Il soutient à ce propos que « la justice intervient en fin de cycle dans toutes les affaires de délits et de crimes ». Selon lui « c'est le dernier maillon de toute la chaîne de lutte contre la corruption». Mais pour aider à la lutte anti-corruption, il y a lieu d'opérer « un assainissement au sein de l'administration à l'origine du déclenchement des affaires liées à la corruption ». Cet assainissement devrait se faire avec une méthode continuelle de contrôle de gestion efficace afin de parer aux risques de corruption. Il faut rappeler à cet effet que la loi anti-corruption en vigueur a été amendée suite au décret paru en 2006 qui institue le cadre de lutte contre la corruption, une démarche qui a été suivie par de procédures d'application contenues dans le cadre du code pénal qui a introduit une série d'articles sur l'application des peines en cas de corruption. De plus, il existe un mécanisme juridique qui permet actuellement de protéger les témoins qui révèlent des affaires sur la corruption ou des personnes impliquées dans les délits de fraudes et de pots de vins. La dernière mesure visant au contrôle des importations et suspectant blanchiment d'argent ou recyclage de l'argent sale est perçue par les spécialistes comme un bon soutien contre le fléau de corruption qui a gangrené un pan entier de l'économie nationale. Ce phénomène qui tend ses tentacules un peu partout génère un grand déficit dans les économies des pays arabes réunies. Selon une source de la Banque mondiale, le déficit résultant des pratiques de corruption est de 1000 milliards de dollars au sein des pays arabes. Sans oublier le niveau de commissions prélevées dans le cadre des marchés de gré à gré qui mettent en péril la trésorerie de ces pays. En Algérie, il y a en effet un durcissement depuis 2013 sur les marchés de gré à gré qui restent très limités et ne peuvent être entamés que dans l'urgence de quelques projets. Toujours est-il qu'à ce niveau, les institutions chargées de donner un coup de main dans le contrôle des deniers publics comme c'est le cas de la cour des comptes et l'office national de lutte contre la corruption, sont actuellement pourvu de moyens pour procéder à l'évaluation de l'argent de l'Etat.