A quelques jours du 10e congrès qui devrait en principe avoir lieu le week-end prochain, la guerre psychologique se poursuit au FLN. Les 27, 28 et 29 mai prochains, seront certainement décisifs pour l'ancien parti unique, où les regards seront plus que jamais braqués sur lui. A quelques jours du 10e congrès qui devrait en principe avoir lieu le week-end prochain, la guerre psychologique se poursuit au FLN. Les 27, 28 et 29 mai prochains, seront certainement décisifs pour l'ancien parti unique, où les regards seront plus que jamais braqués sur lui. Il est clair que les déclarations des uns et des autres jouent un rôle primordial dans cette guerre psychologique mais la pluie des pétitions et des démentis démontre clairement depuis déjà quelques mois que rien ne va plus au sein du plus vieux parti. Suite à l'action en justice entamée par le groupe de Abderrahmane Belayat, la chambre administrative du tribunal de Bir- Mourad-Raïs à Alger vient de renvoyer pour la seconde fois sa décision sur la légalité ou non de ce 10e congrès du FLN pour le 27 mai prochain. La réaction de ce mouvement dit de « redressement » ne s'est pas faite attendre. Il crie victoire et déclare aux médias que « cela veut dire que les choses peuvent tourner en notre faveur ». Mais pour les membres de la direction du parti, cette annonce de la justice s'explique par « les lenteurs habituelles » dont souffre l'administration algérienne. Ainsi les uns et les autres mènent une bataille sans précédent, et le feuilleton du FLN n'est pas prêt de connaître son épilogue. Car l'enjeu est de taille : les rênes du parti ouvrent les portes à plusieurs opportunités et assurent à la future direction un avenir politique « avéré ». Mais l'autre guerre psychologique est certainement celle des pétitions. Une pétition annoncée par les uns, déclarée fausse par les autres, pour se solder par une bataille langagière où notamment des membres du comité Central (CC) recueillent des signatures, d'autant plus que ce dernier est l' instance suprême entre les deux congrès, et qui est seul à même de faire basculer les choses en faveur d'un camp ou d'un autre. Mais, pour l'instant, tout ce remueménage n'est qu'au stade verbal, où aucune personne n'a pu voir les signatures en faveur du mouvement de redressement et personne ne sait non plus si la direction du FLN bénéficie du soutien de la majorité des membres du CC ou non. Dans tous les cas, cette situation semble être confuse pour les deux camps. Car la justice rendra donc sa décision le jour même de la tenue du comité central et à peine 24 heures avant l'ouverture du congrès. Les partisans de Saïdani restent confiants : « La chambre administrative, pour des raisons objectives et juridiques, va assurément rejeter la demande des contestataires », précise Hocine Khaldoune à TSA. Il est à noter également que l'ex-ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, qui a été nommé dans le dernier remaniement, ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, avait affirmé que la demande déposée par la direction du parti du Front de libération nationale (FLN) pour la tenue de son 10e congrès à la fin du mois en cours, répondait aux conditions légales, indiquant que les militants qui contestent la décision d'autorisation ont le droit de recourir à la justice. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Belaïz a précisé que les « services de la wilaya d'Alger ont estimé, après examen de la demande formulée par la direction du FLN pour la tenue de son congrès, que toutes les conditions légales étaient réunies, conformément à la loi sur les partis ». « Les opposants à la tenue du congrès ont introduit une actiondevant la justice. C'est leur droit le plus absolu et nous acceptons toute décision émanant de la justice », a-t-il martelé. « En tant que ministère de l'Intérieur qui veille à l'application des lois, nous attendons la décision de la justice, seule habilitée à trancher la question. Quelle que soit sa décision, nous serons les premiers à nous y soumettre », a précisé M. Belaïz. « Ces questions sont tout à fait ordinaires et le recours à l'arbitrage de la justice est un signe de bonne santé », a-t-il précisé. Pour rappel, dans un communiqué signé, 118 députés du parti ont lancé un même appel en direction de Saïdani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le Mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans le même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saïdani, passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce, sans doute, pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, contrairement à ce qu'affirme Saïdani, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès. Il est clair que les déclarations des uns et des autres jouent un rôle primordial dans cette guerre psychologique mais la pluie des pétitions et des démentis démontre clairement depuis déjà quelques mois que rien ne va plus au sein du plus vieux parti. Suite à l'action en justice entamée par le groupe de Abderrahmane Belayat, la chambre administrative du tribunal de Bir- Mourad-Raïs à Alger vient de renvoyer pour la seconde fois sa décision sur la légalité ou non de ce 10e congrès du FLN pour le 27 mai prochain. La réaction de ce mouvement dit de « redressement » ne s'est pas faite attendre. Il crie victoire et déclare aux médias que « cela veut dire que les choses peuvent tourner en notre faveur ». Mais pour les membres de la direction du parti, cette annonce de la justice s'explique par « les lenteurs habituelles » dont souffre l'administration algérienne. Ainsi les uns et les autres mènent une bataille sans précédent, et le feuilleton du FLN n'est pas prêt de connaître son épilogue. Car l'enjeu est de taille : les rênes du parti ouvrent les portes à plusieurs opportunités et assurent à la future direction un avenir politique « avéré ». Mais l'autre guerre psychologique est certainement celle des pétitions. Une pétition annoncée par les uns, déclarée fausse par les autres, pour se solder par une bataille langagière où notamment des membres du comité Central (CC) recueillent des signatures, d'autant plus que ce dernier est l' instance suprême entre les deux congrès, et qui est seul à même de faire basculer les choses en faveur d'un camp ou d'un autre. Mais, pour l'instant, tout ce remueménage n'est qu'au stade verbal, où aucune personne n'a pu voir les signatures en faveur du mouvement de redressement et personne ne sait non plus si la direction du FLN bénéficie du soutien de la majorité des membres du CC ou non. Dans tous les cas, cette situation semble être confuse pour les deux camps. Car la justice rendra donc sa décision le jour même de la tenue du comité central et à peine 24 heures avant l'ouverture du congrès. Les partisans de Saïdani restent confiants : « La chambre administrative, pour des raisons objectives et juridiques, va assurément rejeter la demande des contestataires », précise Hocine Khaldoune à TSA. Il est à noter également que l'ex-ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, qui a été nommé dans le dernier remaniement, ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, avait affirmé que la demande déposée par la direction du parti du Front de libération nationale (FLN) pour la tenue de son 10e congrès à la fin du mois en cours, répondait aux conditions légales, indiquant que les militants qui contestent la décision d'autorisation ont le droit de recourir à la justice. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Belaïz a précisé que les « services de la wilaya d'Alger ont estimé, après examen de la demande formulée par la direction du FLN pour la tenue de son congrès, que toutes les conditions légales étaient réunies, conformément à la loi sur les partis ». « Les opposants à la tenue du congrès ont introduit une actiondevant la justice. C'est leur droit le plus absolu et nous acceptons toute décision émanant de la justice », a-t-il martelé. « En tant que ministère de l'Intérieur qui veille à l'application des lois, nous attendons la décision de la justice, seule habilitée à trancher la question. Quelle que soit sa décision, nous serons les premiers à nous y soumettre », a précisé M. Belaïz. « Ces questions sont tout à fait ordinaires et le recours à l'arbitrage de la justice est un signe de bonne santé », a-t-il précisé. Pour rappel, dans un communiqué signé, 118 députés du parti ont lancé un même appel en direction de Saïdani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le Mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans le même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saïdani, passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce, sans doute, pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, contrairement à ce qu'affirme Saïdani, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès.