Le Parlement rwandais a ouvert, mardi, la voie au maintien au pouvoir du président Paul Kagame audelà de 2017, en soutenant sans surprise une pétition de quelque 4 millions de Rwandais pour faire sauter le verrou des deux mandats autorisés dans la Constitution. Le Parlement rwandais a ouvert, mardi, la voie au maintien au pouvoir du président Paul Kagame audelà de 2017, en soutenant sans surprise une pétition de quelque 4 millions de Rwandais pour faire sauter le verrou des deux mandats autorisés dans la Constitution. Sénateurs et députés se sont prononcés à l'unanimité, dans leurs chambres respectives, en faveur d'une réforme constitutionnelle. Des amendements devront cependant encore être votés, puis une nouvelle Constitution formellement soumise à référendum à la population. "Je veux remercier tous les membres du Parlement pour leur soutien aux souhaits du peuple", a lancé, à l'issue des votes, la présidente de l'Institution, Donatilla Mukabalisa, promettant un "processus" rapide pour mettre en oeuvre les changements. Le président Kagame, élu deux fois en 2003 et 2010 mais en réalité homme fort du Rwanda depuis déjà la fin du génocide des Tutsi en 1994, présente ces débats autour d'une réforme constitutionnelle comme émanant d'une pure initiative populaire. En quelques semaines, plus de 3,7 millions de Rwandais, sur un corps électoral de quelque 6 millions, ont signé des pétitions demandant au Parlement de modifier l'article 101 de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels successifs. Sénateurs et députés se sont prononcés à l'unanimité, dans leurs chambres respectives, en faveur d'une réforme constitutionnelle. Des amendements devront cependant encore être votés, puis une nouvelle Constitution formellement soumise à référendum à la population. "Je veux remercier tous les membres du Parlement pour leur soutien aux souhaits du peuple", a lancé, à l'issue des votes, la présidente de l'Institution, Donatilla Mukabalisa, promettant un "processus" rapide pour mettre en oeuvre les changements. Le président Kagame, élu deux fois en 2003 et 2010 mais en réalité homme fort du Rwanda depuis déjà la fin du génocide des Tutsi en 1994, présente ces débats autour d'une réforme constitutionnelle comme émanant d'une pure initiative populaire. En quelques semaines, plus de 3,7 millions de Rwandais, sur un corps électoral de quelque 6 millions, ont signé des pétitions demandant au Parlement de modifier l'article 101 de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels successifs.