Le conseil consultatif du MSP a apporté son plein soutien à l'action du bureau national du mouvement. En d'autres mots c'est le président du mouvement, Abderazak Makri, qui est ainsi conforté par la plus haute instance du MSP entre deux congrés Le conseil consultatif du MSP a apporté son plein soutien à l'action du bureau national du mouvement. En d'autres mots c'est le président du mouvement, Abderazak Makri, qui est ainsi conforté par la plus haute instance du MSP entre deux congrés Réuni en session ordinaire, vendredi et samedi, le conseil consultatif a ainsi décidé de maintenir le cap s'agissant de l'orientation politique du mouvement et son désormais ancrage dans l'opposition et ce même si, en parallèle, il a aussi appelé à la poursuite du dialogue avec tous les partenaires, y compris donc le pouvoir. « Le conseil consultatif salue le travail du bureau exécutif national et soutient ses démarches pour renforcer le rang de l'opposition et son appui à l'action de la coordination pour la transition démocratique (CLTD NDLR) et l'instance de coordination (ICSO NDLR) » note le conseil dans le communiqué rendu public à l'issue de ses travaux tout en précisant que la plate forme de Zeralda Mazafran reste le meilleur cadre pour cela. Cela devrait réjouir le président du MSP qui a fait face à une attaque en règle de son prédécesseur à la tête du mouvement, Aboudjerra Soltani. Ce dernier, qui est un fervent partisan du rapprochement avec le pouvoir, a sévèrement critiqué Abderazak Makri en lui reprochant d'être radical dans positions à l'égard du pouvoir et en privilégiant une ligne politique d'opposition. Les positions publiques d'Aboudjerra Soltani lui ont valu un rappel à l'ordre par le bureau exécutif national. Une polémique s'est engagée ente les deux ténors du MSP donnant ainsi la nette impression que le mouvement est en crise. Ce d'autant que Bouguerra Soltani a indiqué qu'il est, de par les pressions qu'il a exercé, à l'origine de la rencontre de Abderazak Makri avec le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une rencontre qui a failli faire imploser la CLTD notamment lorsque le parti de Djaballah, le FJD en l'occurrence, a menacé de quitter la coordination avant de se raviser. Makri , qui a passé une dure période , est sans doute soulagée avec ce soutien clair de la plus haute instance du mouvement ce d'autant que l'ancrage du parti dans l'opposition , à travers la CLTD et l'ICSO, est ouvertement réaffirmé . Cependant le Conseil consultatif insiste aussi sur la nécessité de la poursuite de la voie du dialogue et de la concertation qu'adopte le mouvement « avec tous les partenaires pour l'intérêt suprême du pays» puisque les conditions exigent « la multiplication des efforts de toutes les forces vives ». Le Conseil consultatif a déjà, lors de sa précédente session tenue au mois de janvier dernier , instruit le bureau national à l'effet d'initier des consultations avec les forces politiques, y compris le pouvoir et c'est dans ce cadre que Makri a rencontré Ouyahia. La plus haute instance du MSP met en garde contre la politique économique du gouvernement et considère qu'il y a absence de vision de développement global a même de mettre fin à la dépendance vis-à-vis de hydrocarbures.Le communiqué appelle les autorités a prendre leurs responsabilités s'agissant de la situation qui prévaut à Ghardaïa et dénonce, enfin, le dernier attentat terroriste d'Aïn-Defla qui a coûté la vie à 9 militaires. Réuni en session ordinaire, vendredi et samedi, le conseil consultatif a ainsi décidé de maintenir le cap s'agissant de l'orientation politique du mouvement et son désormais ancrage dans l'opposition et ce même si, en parallèle, il a aussi appelé à la poursuite du dialogue avec tous les partenaires, y compris donc le pouvoir. « Le conseil consultatif salue le travail du bureau exécutif national et soutient ses démarches pour renforcer le rang de l'opposition et son appui à l'action de la coordination pour la transition démocratique (CLTD NDLR) et l'instance de coordination (ICSO NDLR) » note le conseil dans le communiqué rendu public à l'issue de ses travaux tout en précisant que la plate forme de Zeralda Mazafran reste le meilleur cadre pour cela. Cela devrait réjouir le président du MSP qui a fait face à une attaque en règle de son prédécesseur à la tête du mouvement, Aboudjerra Soltani. Ce dernier, qui est un fervent partisan du rapprochement avec le pouvoir, a sévèrement critiqué Abderazak Makri en lui reprochant d'être radical dans positions à l'égard du pouvoir et en privilégiant une ligne politique d'opposition. Les positions publiques d'Aboudjerra Soltani lui ont valu un rappel à l'ordre par le bureau exécutif national. Une polémique s'est engagée ente les deux ténors du MSP donnant ainsi la nette impression que le mouvement est en crise. Ce d'autant que Bouguerra Soltani a indiqué qu'il est, de par les pressions qu'il a exercé, à l'origine de la rencontre de Abderazak Makri avec le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une rencontre qui a failli faire imploser la CLTD notamment lorsque le parti de Djaballah, le FJD en l'occurrence, a menacé de quitter la coordination avant de se raviser. Makri , qui a passé une dure période , est sans doute soulagée avec ce soutien clair de la plus haute instance du mouvement ce d'autant que l'ancrage du parti dans l'opposition , à travers la CLTD et l'ICSO, est ouvertement réaffirmé . Cependant le Conseil consultatif insiste aussi sur la nécessité de la poursuite de la voie du dialogue et de la concertation qu'adopte le mouvement « avec tous les partenaires pour l'intérêt suprême du pays» puisque les conditions exigent « la multiplication des efforts de toutes les forces vives ». Le Conseil consultatif a déjà, lors de sa précédente session tenue au mois de janvier dernier , instruit le bureau national à l'effet d'initier des consultations avec les forces politiques, y compris le pouvoir et c'est dans ce cadre que Makri a rencontré Ouyahia. La plus haute instance du MSP met en garde contre la politique économique du gouvernement et considère qu'il y a absence de vision de développement global a même de mettre fin à la dépendance vis-à-vis de hydrocarbures.Le communiqué appelle les autorités a prendre leurs responsabilités s'agissant de la situation qui prévaut à Ghardaïa et dénonce, enfin, le dernier attentat terroriste d'Aïn-Defla qui a coûté la vie à 9 militaires.