Le général de corps d'armée, Mohamed Mediène dit Toufik, sort enfin de l'ombre. A la retraite depuis quelques mois il vient en effet de rompre le silence en prenant publiquement la défense du général Abdelkader Aït Ouarabi dit Hassan, un de ses anciens proches collaborateurs, condamné tout récemment par le tribunal militaire d'Oran à 5 années de prison Le général de corps d'armée, Mohamed Mediène dit Toufik, sort enfin de l'ombre. A la retraite depuis quelques mois il vient en effet de rompre le silence en prenant publiquement la défense du général Abdelkader Aït Ouarabi dit Hassan, un de ses anciens proches collaborateurs, condamné tout récemment par le tribunal militaire d'Oran à 5 années de prison Cette déclaration, rendue publique avant-hier vendredi, est loin d'être anodine, ce d'autant qu'elle émane d'un homme qui était avant sa mise en retraite par le président de la République au coeur du pouvoir depuis un quart de siècle. Cette montée au créneau de celui qui a présidé aux destinées des services de renseignements durant cette longue période va, inévitablement, susciter une cascade de réactions politiques. Car sa déclaration a, indéniablement, une consonnance politique. Certes il a pris la défense d'un de ses plus fidèles lieutenants qui avait en charge le dossier de la lutte anti terroriste, en prenant même le soin de mettre en garde contre certaines interprétations et lectures qui vont être faites à propos de sa déclaration. "J'ose espérer que mon intrusion médiatique, même si elle constitue un précédent, ne suscite pas de commentaires qui risquent de la dévoyer et de la détourner du but recherché" a écrit le général Toufik, comme pour éviter tout glissement sur le terrain politique. Mais cela n'empêche des acteurs de la scène politique d'avoir des réactions qui ne font que confirmer l'exacerbation des luttes politiques au plus haut sommet de l'Etat. "L'intrusion médiatique de Toufik ne fait plus mystère sur la guerre des clans qu'on se livre au sommet de l'Etat et le choix du moment de sa sortie est plus important à décrypter que le contenu de sa déclaration" dit d'ailleurs le responsable de la communication au RCD Athmane Maazouz dans sa réaction. Et d'ajouter qu'"on ne découvre pas l'injustice après avoir longtemps laissé faire. La missive obligée du général Toufik met à nu tout un système qu'il a longtemps incarné". Poursuivant sa charge contre le général Toufik Athmane Maazouzi a indiqué qu'il n'a pas "à être consterné seulement par le sort d'une personne mais par celui de toute une Nation qu'il a privé de liberté, de justice et de démocratie". Le président du MSP, Abderazak Makri, s'est montré très prudent lors de sa première réaction. "C'est une déclaration banale. C'est une prise de position. Il essaie de faire de son mieux pour montrer sa solidarité avec le général Hassan. Il n'y a pas d'éléments qui peuvent nous permettre d'avoir une autre lecture" a-t-il indiqué alors que l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche, s'est refusé a parler de la déclaration du général Toufik. Pour l'ancien chef de gouvernement, qui s'exprimait à partir de Batna où il a animé une conférence, "quand on refuse de prendre au sérieux les signaux de l'impasse, il y a un problème et tout commentaire demeure superflu !". Il est évident que les commentaires iront bon train les prochains jours. Certains, c'est selon, soutiendront l'initiative du General Toufik, d'autres vont la critiquer. Mais une interrogation demeure : l'appel du général Toufik à la réparation de "l'injustice" faite au géneral Hassan sera-til entendu par qui de droit ? Cette déclaration, rendue publique avant-hier vendredi, est loin d'être anodine, ce d'autant qu'elle émane d'un homme qui était avant sa mise en retraite par le président de la République au coeur du pouvoir depuis un quart de siècle. Cette montée au créneau de celui qui a présidé aux destinées des services de renseignements durant cette longue période va, inévitablement, susciter une cascade de réactions politiques. Car sa déclaration a, indéniablement, une consonnance politique. Certes il a pris la défense d'un de ses plus fidèles lieutenants qui avait en charge le dossier de la lutte anti terroriste, en prenant même le soin de mettre en garde contre certaines interprétations et lectures qui vont être faites à propos de sa déclaration. "J'ose espérer que mon intrusion médiatique, même si elle constitue un précédent, ne suscite pas de commentaires qui risquent de la dévoyer et de la détourner du but recherché" a écrit le général Toufik, comme pour éviter tout glissement sur le terrain politique. Mais cela n'empêche des acteurs de la scène politique d'avoir des réactions qui ne font que confirmer l'exacerbation des luttes politiques au plus haut sommet de l'Etat. "L'intrusion médiatique de Toufik ne fait plus mystère sur la guerre des clans qu'on se livre au sommet de l'Etat et le choix du moment de sa sortie est plus important à décrypter que le contenu de sa déclaration" dit d'ailleurs le responsable de la communication au RCD Athmane Maazouz dans sa réaction. Et d'ajouter qu'"on ne découvre pas l'injustice après avoir longtemps laissé faire. La missive obligée du général Toufik met à nu tout un système qu'il a longtemps incarné". Poursuivant sa charge contre le général Toufik Athmane Maazouzi a indiqué qu'il n'a pas "à être consterné seulement par le sort d'une personne mais par celui de toute une Nation qu'il a privé de liberté, de justice et de démocratie". Le président du MSP, Abderazak Makri, s'est montré très prudent lors de sa première réaction. "C'est une déclaration banale. C'est une prise de position. Il essaie de faire de son mieux pour montrer sa solidarité avec le général Hassan. Il n'y a pas d'éléments qui peuvent nous permettre d'avoir une autre lecture" a-t-il indiqué alors que l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche, s'est refusé a parler de la déclaration du général Toufik. Pour l'ancien chef de gouvernement, qui s'exprimait à partir de Batna où il a animé une conférence, "quand on refuse de prendre au sérieux les signaux de l'impasse, il y a un problème et tout commentaire demeure superflu !". Il est évident que les commentaires iront bon train les prochains jours. Certains, c'est selon, soutiendront l'initiative du General Toufik, d'autres vont la critiquer. Mais une interrogation demeure : l'appel du général Toufik à la réparation de "l'injustice" faite au géneral Hassan sera-til entendu par qui de droit ?