Le problème des parkings anarchiques devrait être bientôt résolu dans la capitale. La DGSN poursuit la lutte contre les parkings sauvages de véhicules dans la capitale. Le problème des parkings anarchiques devrait être bientôt résolu dans la capitale. La DGSN poursuit la lutte contre les parkings sauvages de véhicules dans la capitale. Selon un bilan publié dimanche dernier, 112 personnes ont été arrêtées par la police à Alger dans le cadre de la lutte contre les parkings sauvages. "Trois des 112 personnes arrêtées ont été présentées devant la justice. 71 autres seront bientôt présentées devant la justice", précise la DGSN, en affirmant que cette opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale des parkings sauvages. Ils s'autoproclament gardiens de parking, rassurent les automobilistes contre quelques pièces en s'appropriant des bouts de trottoir ou des terrains délaissés. Véritable casse-tête pour les autorités, et les automobilistes ces parkings dits "sauvages", qui fleurissent à chaque coin de rue, malgré des mesures pour leur éradication, ne cessent d'alimenter un marché florissant. Le phénomène apparu dans les années 90 a pris ces dernières années une telle ampleur que ces groupes de "parkingueurs" s'imposent à présent en véritable modérateurs de l'espace public. Ils sont partout et il est rare qu'un automobiliste ose remettre en question leurs services sans risquer de déclencher une bagarre ou voir sa voiture saccagée. Dans la wilaya d'Alger, près de 900 parkings informels ont été recensés depuis le début de l'année. Réparties sur 55 communes de la capitale, ils seraient gérés par près de 1.200 jeunes chômeurs. Ils seraient bien plus nombreux en réalité. Identifier et pister ces réseaux de brigades mobiles, échappant à tout contrôle, relève du véritable parcours du combattant. Ils étendent leurs ramifications un peu partout en respectant la règle du turnover. Pour ces derniers, ce qui justifie la pratique de cette activité pour se dédouaner d'exercer cette activité illégale qui contraint des millions d'automobilistes à mettre quotidiennement, et plusieurs fois par jour, la main à la poche sans pouvoir contester, est tout simplement un créneau très rapporteur. Mais au détriment de qui et de quelle manière ? Pour les automobilistes, comment résister à ces tracas quotidiens qui se sont standardisés à travers tout le territoire national et qui ont des "protecteurs" et des cibles parfaites. D'ailleurs, ces dernières qui ne savent plus à quel ciel se vouer, l'ont crié tout haut et tout fort pour ceux qui peuvent les entendre. Face à ce fléau, l'Etat a déjà réagi, mais sans résultat. Depuis 2006, le ministère de l'Intérieur multiplie les déclarations pour "déclarer la guerre" à ces "parkingueurs". Une première circulaire avait sommé en 2006 toutes les wilayas du pays à prendre des mesures pour encadrer rigoureusement ces activités illégales. La tâche s'est annoncée ardue. Pendant que les pouvoirs publics tentaient de s'organiser pour y faire face, le phénomène continuait à prendre de l'ampleur. Ce n'est qu'en 2012, à travers une seconde circulaire, qu'un semblant d'encadrement a pu voir le jour. Un an plus tard, il montre toutes ses limites. Et cette troisième, espérant qu'elle sera la bonne. A signaler que plusieurs opérations d'éradication des parkings sauvages avaient été menées par la police en 2015. Des centaines de personnes avaient été arrêtées. Selon un bilan publié dimanche dernier, 112 personnes ont été arrêtées par la police à Alger dans le cadre de la lutte contre les parkings sauvages. "Trois des 112 personnes arrêtées ont été présentées devant la justice. 71 autres seront bientôt présentées devant la justice", précise la DGSN, en affirmant que cette opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale des parkings sauvages. Ils s'autoproclament gardiens de parking, rassurent les automobilistes contre quelques pièces en s'appropriant des bouts de trottoir ou des terrains délaissés. Véritable casse-tête pour les autorités, et les automobilistes ces parkings dits "sauvages", qui fleurissent à chaque coin de rue, malgré des mesures pour leur éradication, ne cessent d'alimenter un marché florissant. Le phénomène apparu dans les années 90 a pris ces dernières années une telle ampleur que ces groupes de "parkingueurs" s'imposent à présent en véritable modérateurs de l'espace public. Ils sont partout et il est rare qu'un automobiliste ose remettre en question leurs services sans risquer de déclencher une bagarre ou voir sa voiture saccagée. Dans la wilaya d'Alger, près de 900 parkings informels ont été recensés depuis le début de l'année. Réparties sur 55 communes de la capitale, ils seraient gérés par près de 1.200 jeunes chômeurs. Ils seraient bien plus nombreux en réalité. Identifier et pister ces réseaux de brigades mobiles, échappant à tout contrôle, relève du véritable parcours du combattant. Ils étendent leurs ramifications un peu partout en respectant la règle du turnover. Pour ces derniers, ce qui justifie la pratique de cette activité pour se dédouaner d'exercer cette activité illégale qui contraint des millions d'automobilistes à mettre quotidiennement, et plusieurs fois par jour, la main à la poche sans pouvoir contester, est tout simplement un créneau très rapporteur. Mais au détriment de qui et de quelle manière ? Pour les automobilistes, comment résister à ces tracas quotidiens qui se sont standardisés à travers tout le territoire national et qui ont des "protecteurs" et des cibles parfaites. D'ailleurs, ces dernières qui ne savent plus à quel ciel se vouer, l'ont crié tout haut et tout fort pour ceux qui peuvent les entendre. Face à ce fléau, l'Etat a déjà réagi, mais sans résultat. Depuis 2006, le ministère de l'Intérieur multiplie les déclarations pour "déclarer la guerre" à ces "parkingueurs". Une première circulaire avait sommé en 2006 toutes les wilayas du pays à prendre des mesures pour encadrer rigoureusement ces activités illégales. La tâche s'est annoncée ardue. Pendant que les pouvoirs publics tentaient de s'organiser pour y faire face, le phénomène continuait à prendre de l'ampleur. Ce n'est qu'en 2012, à travers une seconde circulaire, qu'un semblant d'encadrement a pu voir le jour. Un an plus tard, il montre toutes ses limites. Et cette troisième, espérant qu'elle sera la bonne. A signaler que plusieurs opérations d'éradication des parkings sauvages avaient été menées par la police en 2015. Des centaines de personnes avaient été arrêtées.