Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier que la révision constitutionnelle consacrait un nouveau saut qualitatif en faveur de la femme dans différents domaines. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier que la révision constitutionnelle consacrait un nouveau saut qualitatif en faveur de la femme dans différents domaines. " Nul doute que la révision constitutionnelle consacre un nouveau saut qualitatif en faveur de la femme en matière d'emploi et d'accès aux postes de responsabilité, un progrès qu'il convient de traduire dans les faits pour parachever le renouveau de la Nation", a soutenu le président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme lu en son nom par la ministre des la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Imane Feraoun. "Nous sommes convaincus que notre constitution amendée offre à tous, pouvoir et opposition, hommes et femmes, un socle solide pour un projet de gouvernance dans le cadre de l'Etat de droit qui garantit les libertés fondamentales, détermine les responsabilités, les droits et les devoirs, et où la loi s'applique en toute transparence au sein d'un système social aux contours et objectifs bien définis", a encore affirmé le président de la République rappelant que la révision de la Constitution intervient pour "constituer une référence, pour tout un chacun, dans le traitement de toutes les questions, y compris celles inhérentes aux relations entre les différentes catégories de la société, à la gouvernance, à la répartition des responsabilités, à la séparation des pouvoirs outre les différents autres aspects qui fondent l'Etat". Les réserves de l'Algérie Il a déclaré que : "A l'occasion de la 5e assemblée générale africaine sur le rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violence faites aux femmes et aux filles qu'abrite l'Algérie, je lance un appel franc et direct aux instances qualifiées pour les inviter à reconsidérer les réserves de l'Algérie concernant certains articles de la Convention internationale de lutte contre toutes formes de discrimination à l'égard des femmes", a indiqué le Président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Imane Feraoun lors d'une cérémonie présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Pour le président de la République, ces réserves doivent en effet être reconsidérées "par rapport aux acquis que nous avons réalisés pour la promotion et la protection des droits de la femme et ce, dans le respect de notre référence religieuse". Le Chef de l'Etat d'ajouter : "Nous sommes fiers de la contribution de notre pays au plan d'action exécutif sur la +femme, la sécurité et la paix+ dans le cadre de la Ligue des Etats arabes en collaboration avec l'Organisation des Nations unies". L'Algérie a ratifié en 1996, avec des réserves, la Convention relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) adoptée en 1979 par l'ONU. Ces réserves concernent certains articles de la Convention notamment ceux liés aux droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes, au mariage, à la nationalité et à l'arbitrage international. L'Algérie avait émis quelques réserves sur certaines dispositions de la Convention relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) adoptée en 1979 par l'ONU et ratifiée par l'Algérie le 22 janvier 1996. Ces réserves que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé mardi à reconsidérer, en raison de l'évolution des droits de la femme en Algérie, portent sur les dispositions relatives aux droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes, au mariage, à la nationalité et à l'arbitrage international. Les réserves de l'Algérie portaient sur les dispositions édictée par les articles 2, 15 (paragraphe 4), 16 et 29 (paragraphe 1) de la dite convention et inhérentes à divers aspects de la vie quotidienne en relation avec les droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes. S'agissant de l'article 2 portant "obligation pour les Etats de prendre des mesures concrètes pour condamner et éliminer la discrimination à l'égard des femmes", le Gouvernement algérien s'était déclaré "disposé à appliquer ces dispositions, "à condition qu'elles n'aillent pas à l'encontre des dispositions du code algérien de la famille". S'agissant du paragraphe 4 de l'article 15, l'Algérie avait estimé que que les dispositions dudit paragraphe, notamment celles liées au "droit de la femme de choisir sa résidence et son domicile", ne devaient pas être "interprétées dans un sens qui irait à l'encontre des dispositions du chapitre 4 (article 37) du code de la famille". L'autre réserve émise est inhérente à l'article 16 relatif à "l'égalité de l'homme et de la femme pour toutes les questions découlant du mariage, au cours du mariage et lors de sa dissolution", estimant que ces dispositions ne devaient pas également "aller à l'encontre" de celles édictées par le code de la famille. La dernière réserve formulée par l'Algérie est liée au paragraphe 1 de l'article 29 qui dispose que "tout différend entre deux ou plusieurs Etats concernant l'interprétation ou l'application de la convention qui n'est pas réglé par voie de négociation est soumis à l'arbitrage ou à la Cour internationale de justice, à la demande de l'un d'entre eux". Pour l'Algérie, "tout différend de cette nature ne peut être soumis à la Cour internationale de justice qu'avec le consentement de toutes les parties au différend". Il y a lieu de souligner que l'Algérie avait également émis une réserve s'agissant de l'article 9 portant "obligation pour les Etats d'accorder aux femmes des droits égaux à ceux des hommes s'agissant de la nationalité", mais cette réserve a été levée à la suite de l'amendement en 2005 du code de la nationalité. Des défis majeurs interpellent la femme algérienne Le président de la République a indiqué que la femme algérienne était confrontée actuellement à trois défis "majeurs" que sont la protection des générations montantes, la sauvegarde de la sécurité du pays et la participation au processus de développement économique. "Le premier défi qui interpelle le peuple algérien tout entier et nos mères en premier lieu, est celui de protéger, par l'éducation et l'instruction, les générations montantes qui cristallisent toutes nos espérances et que nous devons prémunir des fléaux sociaux et le dénuement moral pour qu'elles soient le pilier de l'Algérie de demain", a affirmé le chef de l'Etat dans son message. "En second lieu, la femme doit continuer à jouer son rôle dans la sensibilisation de la société et à s'impliquer dans la sauvegarde de la sécurité de l'Algérie face aux crises qui secouent notre région et des dangers qui la menacent chaque jour davantage", a indiqué le Président Bouteflika, ajoutant que "dans ce contexte, nous rendons hommage à l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, et aux divers corps de sécurité de notre pays qui veillent à la sécurité du territoire national par leur déploiement aux frontières". Mais, poursuit le président de la République, "il va sans dire que le peuple avec ses différentes composantes doit prendre conscience de la complexité du moment et redoubler de vigilance pour la défense de la patrie et de sa liberté". Le troisième défi pour lequel le chef de l'Etat interpelle la femme algérienne est celui de "la poursuite du processus de développement économique et la sauvegarde de nos choix en termes de justice sociale et de solidarité nationale dans ce contexte marqué par une situation difficile des revenus du pays consécutive à une chute fulgurante des prix du pétrole sur le marché mondial". Pour le chef de l'Etat, il s'agira de "créer un retournement de situation propice à l'édification d'une économie plus compétitive". " Nul doute que la révision constitutionnelle consacre un nouveau saut qualitatif en faveur de la femme en matière d'emploi et d'accès aux postes de responsabilité, un progrès qu'il convient de traduire dans les faits pour parachever le renouveau de la Nation", a soutenu le président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme lu en son nom par la ministre des la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Imane Feraoun. "Nous sommes convaincus que notre constitution amendée offre à tous, pouvoir et opposition, hommes et femmes, un socle solide pour un projet de gouvernance dans le cadre de l'Etat de droit qui garantit les libertés fondamentales, détermine les responsabilités, les droits et les devoirs, et où la loi s'applique en toute transparence au sein d'un système social aux contours et objectifs bien définis", a encore affirmé le président de la République rappelant que la révision de la Constitution intervient pour "constituer une référence, pour tout un chacun, dans le traitement de toutes les questions, y compris celles inhérentes aux relations entre les différentes catégories de la société, à la gouvernance, à la répartition des responsabilités, à la séparation des pouvoirs outre les différents autres aspects qui fondent l'Etat". Les réserves de l'Algérie Il a déclaré que : "A l'occasion de la 5e assemblée générale africaine sur le rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violence faites aux femmes et aux filles qu'abrite l'Algérie, je lance un appel franc et direct aux instances qualifiées pour les inviter à reconsidérer les réserves de l'Algérie concernant certains articles de la Convention internationale de lutte contre toutes formes de discrimination à l'égard des femmes", a indiqué le Président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Imane Feraoun lors d'une cérémonie présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Pour le président de la République, ces réserves doivent en effet être reconsidérées "par rapport aux acquis que nous avons réalisés pour la promotion et la protection des droits de la femme et ce, dans le respect de notre référence religieuse". Le Chef de l'Etat d'ajouter : "Nous sommes fiers de la contribution de notre pays au plan d'action exécutif sur la +femme, la sécurité et la paix+ dans le cadre de la Ligue des Etats arabes en collaboration avec l'Organisation des Nations unies". L'Algérie a ratifié en 1996, avec des réserves, la Convention relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) adoptée en 1979 par l'ONU. Ces réserves concernent certains articles de la Convention notamment ceux liés aux droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes, au mariage, à la nationalité et à l'arbitrage international. L'Algérie avait émis quelques réserves sur certaines dispositions de la Convention relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) adoptée en 1979 par l'ONU et ratifiée par l'Algérie le 22 janvier 1996. Ces réserves que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé mardi à reconsidérer, en raison de l'évolution des droits de la femme en Algérie, portent sur les dispositions relatives aux droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes, au mariage, à la nationalité et à l'arbitrage international. Les réserves de l'Algérie portaient sur les dispositions édictée par les articles 2, 15 (paragraphe 4), 16 et 29 (paragraphe 1) de la dite convention et inhérentes à divers aspects de la vie quotidienne en relation avec les droits de la femme et l'égalité entre les deux sexes. S'agissant de l'article 2 portant "obligation pour les Etats de prendre des mesures concrètes pour condamner et éliminer la discrimination à l'égard des femmes", le Gouvernement algérien s'était déclaré "disposé à appliquer ces dispositions, "à condition qu'elles n'aillent pas à l'encontre des dispositions du code algérien de la famille". S'agissant du paragraphe 4 de l'article 15, l'Algérie avait estimé que que les dispositions dudit paragraphe, notamment celles liées au "droit de la femme de choisir sa résidence et son domicile", ne devaient pas être "interprétées dans un sens qui irait à l'encontre des dispositions du chapitre 4 (article 37) du code de la famille". L'autre réserve émise est inhérente à l'article 16 relatif à "l'égalité de l'homme et de la femme pour toutes les questions découlant du mariage, au cours du mariage et lors de sa dissolution", estimant que ces dispositions ne devaient pas également "aller à l'encontre" de celles édictées par le code de la famille. La dernière réserve formulée par l'Algérie est liée au paragraphe 1 de l'article 29 qui dispose que "tout différend entre deux ou plusieurs Etats concernant l'interprétation ou l'application de la convention qui n'est pas réglé par voie de négociation est soumis à l'arbitrage ou à la Cour internationale de justice, à la demande de l'un d'entre eux". Pour l'Algérie, "tout différend de cette nature ne peut être soumis à la Cour internationale de justice qu'avec le consentement de toutes les parties au différend". Il y a lieu de souligner que l'Algérie avait également émis une réserve s'agissant de l'article 9 portant "obligation pour les Etats d'accorder aux femmes des droits égaux à ceux des hommes s'agissant de la nationalité", mais cette réserve a été levée à la suite de l'amendement en 2005 du code de la nationalité. Des défis majeurs interpellent la femme algérienne Le président de la République a indiqué que la femme algérienne était confrontée actuellement à trois défis "majeurs" que sont la protection des générations montantes, la sauvegarde de la sécurité du pays et la participation au processus de développement économique. "Le premier défi qui interpelle le peuple algérien tout entier et nos mères en premier lieu, est celui de protéger, par l'éducation et l'instruction, les générations montantes qui cristallisent toutes nos espérances et que nous devons prémunir des fléaux sociaux et le dénuement moral pour qu'elles soient le pilier de l'Algérie de demain", a affirmé le chef de l'Etat dans son message. "En second lieu, la femme doit continuer à jouer son rôle dans la sensibilisation de la société et à s'impliquer dans la sauvegarde de la sécurité de l'Algérie face aux crises qui secouent notre région et des dangers qui la menacent chaque jour davantage", a indiqué le Président Bouteflika, ajoutant que "dans ce contexte, nous rendons hommage à l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, et aux divers corps de sécurité de notre pays qui veillent à la sécurité du territoire national par leur déploiement aux frontières". Mais, poursuit le président de la République, "il va sans dire que le peuple avec ses différentes composantes doit prendre conscience de la complexité du moment et redoubler de vigilance pour la défense de la patrie et de sa liberté". Le troisième défi pour lequel le chef de l'Etat interpelle la femme algérienne est celui de "la poursuite du processus de développement économique et la sauvegarde de nos choix en termes de justice sociale et de solidarité nationale dans ce contexte marqué par une situation difficile des revenus du pays consécutive à une chute fulgurante des prix du pétrole sur le marché mondial". Pour le chef de l'Etat, il s'agira de "créer un retournement de situation propice à l'édification d'une économie plus compétitive".