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L'Algérie refuse d'intervenir hors de ses frontières
Conflits en Libye, Syrie et au Mali
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 05 - 2016

La visite de Messahel à Damas le 25 et 26 avril s'inscrivait dans le cadre du soutien et de la solidarité de l'Algérie avec la Syrie qui célébrait son 70e anniversaire d'indépendance, au moment où ce pays fait face au terrorisme qui menace sa sécurité et sa stabilité.
La visite de Messahel à Damas le 25 et 26 avril s'inscrivait dans le cadre du soutien et de la solidarité de l'Algérie avec la Syrie qui célébrait son 70e anniversaire d'indépendance, au moment où ce pays fait face au terrorisme qui menace sa sécurité et sa stabilité.
Les efforts déployés par l'Algérie pour faciliter l'application des résolutions des Nations unies en faveur du processus de décolonisation au Sahara occidental et à contribuer, d'autre part, à la résolution des conflits en Syrie et en Libye, en particulier, sont parmi les sujets commentés, hier, par le ministre des Affaires magrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe.
Invité de la chaîne 3 de la Radio algérienne Abdelkader Messahel rappelle que l'Onu vient d'adopter une résolution sur le Sahara occidental, dont il tient à souligner que les cinq fondamentaux "se confondent avec la position de l'Algérie".
Cette résolution, dit-il, conforte l'idée qu'il s'agit là d'une "question de décolonisation", un processus, ajoute-t-il, qu'il "s'agit de parachever, puisque les Nations unies ont la responsabilité de conduire ce processus dans ce territoire". Il souligne, en outre, que la détermination du statut définitif de ce territoire relève "tout naturellement du principe d'autodétermination et que l'Onu, qui a identifié le Maroc et le Front Polisario comme parties impliquées dans ce conflit, les appelle à la négociation".
De la situation créée en Libye, Messahel indique que, "contrairement à ce qui se dit, l'Algérie s'est beaucoup et de tout temps, impliquée en faveur d'une solution politique au conflit". "En 2011, déjà, quand pesait la menace d'une intervention militaire contre ce pays, elle a attiré l'attention des conséquences dramatiques qui pouvaient en découler pour sa population" et les pays limitrophes.
Aujourd'hui, observe-t-il, la situation a dégénérée devenant "chaotique au Mali, en raison de la recrudescence du terrorisme et du crime organisé", et menaçant la sécurité des pays voisins, à l'exemple de l'Egypte, de la Tunisie et de l'Algérie.
Messahel relève que "l'Algérie n'a eu de cesse de rester mobilisée en faveur d'une solution politique au conflit et de la création d'un gouvernement d'union nationale qui a fini par prendre forme".
Rappelant que la Libye a eu à aider l'Algérie pendant sa guerre d'Indépendance, il considère que "c'est un devoir pour elle de venir à son secours en ces moments difficiles". Le ministre des Affaires maghrébines, de l'UA et de la Ligue arabe a également été amené à s'exprimer sur son voyage en Syrie où, précise- t-il, "nous sommes allés faire part de notre expérience en matière de concorde civile et de dé-radicalisation".
A propos de l'état de guerre qui y règne, il déclare avoir "rappelé à ses interlocuteurs que la seule alternative au conflit reste le dialogue, seul à même de préserver l'unité et la souveraineté du pays". Abdelkader Messahel, a également estimé que "la réconciliation nationale intersyrienne, est une alternative pour cesser le bain de sang en Syrie", réaffirmant la position de l'Algérie condamnant le terrorisme.
"Chaque pays peut avoir son propre parcours mais quand même la politique de la réconciliation nationale en Algérie qui a été menée par le président de la République, (Abdelaziz Bouteflika), depuis son arrivée en 1999 a apporté ses fruits", a ajouté Messahel dans son intervention. Messahel a, par ailleurs, réitéré, lors de sa visite en Syrie, l'appel de l'Algérie à condamner le terrorisme.
La visite de Messahel à Damas le 25 et 26 avril s'inscrivait dans le cadre du soutien et de la solidarité de l'Algérie avec la Syrie qui célébrait son 70e anniversaire d'indépendance, au moment où ce pays fait face au terrorisme qui menace sa sécurité et sa stabilité.
"Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, l'Algérie soutient le dialogue inclusif inter-syrien en vue de trouver une solution à la crise", a également déclaré Messahel, affirmant que "la solution demeure entre les mains des Syriens, loin de toute ingérence étrangère". S'exprimant sur la situation d'insécurité au Mali, il signale que "les contours tendant à y ramener la paix sont déjà définis", ajoutant qu'il reste à les mettre en pratique "si ce n'est la présence de groupes terroristes qui nous incitent à rester vigilants".
Amené, d'autre part, à s'exprimer sur l'état des relations entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, Messahel les qualifient d'"excellentes". Nous avons, ajoute-t-il, "de bonnes relations avec tout le monde et ne nous ne sommes pas dans les antagonismes". Avant de conclure son intervention, le ministre a tenu à réaffirmer fortement la position de l'Algérie de ne pas se laisser entraîner dans un engagement militaire hors de ses frontières.
Les efforts déployés par l'Algérie pour faciliter l'application des résolutions des Nations unies en faveur du processus de décolonisation au Sahara occidental et à contribuer, d'autre part, à la résolution des conflits en Syrie et en Libye, en particulier, sont parmi les sujets commentés, hier, par le ministre des Affaires magrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe.
Invité de la chaîne 3 de la Radio algérienne Abdelkader Messahel rappelle que l'Onu vient d'adopter une résolution sur le Sahara occidental, dont il tient à souligner que les cinq fondamentaux "se confondent avec la position de l'Algérie".
Cette résolution, dit-il, conforte l'idée qu'il s'agit là d'une "question de décolonisation", un processus, ajoute-t-il, qu'il "s'agit de parachever, puisque les Nations unies ont la responsabilité de conduire ce processus dans ce territoire". Il souligne, en outre, que la détermination du statut définitif de ce territoire relève "tout naturellement du principe d'autodétermination et que l'Onu, qui a identifié le Maroc et le Front Polisario comme parties impliquées dans ce conflit, les appelle à la négociation".
De la situation créée en Libye, Messahel indique que, "contrairement à ce qui se dit, l'Algérie s'est beaucoup et de tout temps, impliquée en faveur d'une solution politique au conflit". "En 2011, déjà, quand pesait la menace d'une intervention militaire contre ce pays, elle a attiré l'attention des conséquences dramatiques qui pouvaient en découler pour sa population" et les pays limitrophes.
Aujourd'hui, observe-t-il, la situation a dégénérée devenant "chaotique au Mali, en raison de la recrudescence du terrorisme et du crime organisé", et menaçant la sécurité des pays voisins, à l'exemple de l'Egypte, de la Tunisie et de l'Algérie.
Messahel relève que "l'Algérie n'a eu de cesse de rester mobilisée en faveur d'une solution politique au conflit et de la création d'un gouvernement d'union nationale qui a fini par prendre forme".
Rappelant que la Libye a eu à aider l'Algérie pendant sa guerre d'Indépendance, il considère que "c'est un devoir pour elle de venir à son secours en ces moments difficiles". Le ministre des Affaires maghrébines, de l'UA et de la Ligue arabe a également été amené à s'exprimer sur son voyage en Syrie où, précise- t-il, "nous sommes allés faire part de notre expérience en matière de concorde civile et de dé-radicalisation".
A propos de l'état de guerre qui y règne, il déclare avoir "rappelé à ses interlocuteurs que la seule alternative au conflit reste le dialogue, seul à même de préserver l'unité et la souveraineté du pays". Abdelkader Messahel, a également estimé que "la réconciliation nationale intersyrienne, est une alternative pour cesser le bain de sang en Syrie", réaffirmant la position de l'Algérie condamnant le terrorisme.
"Chaque pays peut avoir son propre parcours mais quand même la politique de la réconciliation nationale en Algérie qui a été menée par le président de la République, (Abdelaziz Bouteflika), depuis son arrivée en 1999 a apporté ses fruits", a ajouté Messahel dans son intervention. Messahel a, par ailleurs, réitéré, lors de sa visite en Syrie, l'appel de l'Algérie à condamner le terrorisme.
La visite de Messahel à Damas le 25 et 26 avril s'inscrivait dans le cadre du soutien et de la solidarité de l'Algérie avec la Syrie qui célébrait son 70e anniversaire d'indépendance, au moment où ce pays fait face au terrorisme qui menace sa sécurité et sa stabilité.
"Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, l'Algérie soutient le dialogue inclusif inter-syrien en vue de trouver une solution à la crise", a également déclaré Messahel, affirmant que "la solution demeure entre les mains des Syriens, loin de toute ingérence étrangère". S'exprimant sur la situation d'insécurité au Mali, il signale que "les contours tendant à y ramener la paix sont déjà définis", ajoutant qu'il reste à les mettre en pratique "si ce n'est la présence de groupes terroristes qui nous incitent à rester vigilants".
Amené, d'autre part, à s'exprimer sur l'état des relations entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, Messahel les qualifient d'"excellentes". Nous avons, ajoute-t-il, "de bonnes relations avec tout le monde et ne nous ne sommes pas dans les antagonismes". Avant de conclure son intervention, le ministre a tenu à réaffirmer fortement la position de l'Algérie de ne pas se laisser entraîner dans un engagement militaire hors de ses frontières.


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