Les spécialistes participant à la rencontre internationale HopitalPharmA, qui s'est tenue avant-hier à Alger, ont appelé à la nécessité de rationaliser les dépenses relatives aux produits pharmaceutiques et d'élaborer des études prospectives pour recenser les besoins nationaux. Les spécialistes participant à la rencontre internationale HopitalPharmA, qui s'est tenue avant-hier à Alger, ont appelé à la nécessité de rationaliser les dépenses relatives aux produits pharmaceutiques et d'élaborer des études prospectives pour recenser les besoins nationaux. L'expert en économie de santé et ex-cadre à l'OMS, Miloud Keddar, a qualifié d'"irrationnels" les moyens actuels de gestion des produits pharmaceutiques, car n'obéissant à une logique scientifique de gestion et de suivi de l'utilisation de ces produits. Il a plaidé, dans ce sens, pour "la rationalisation des dépenses relatives aux produits pharmaceutiques, en fonction des besoins nationaux, loin de la gestion administrative", soulignant l'impératif d'une base de données et d'une vision future claire, définissant les priorités selon les maladies prévalant en Algérie et le taux de mortalité qui en découle. M. Keddar a appelé à l'implication de tous les acteurs dans le domaine de la gestion du marché national du médicament, à l'ancrage de la culture d'évaluation de tous les médicaments prescrits au malade, et à la garantie d'un bon suivi, et des moyens et mécanismes nécessaires à cette évaluation. Il a préconisé de recourir à une expertise en économie de santé dans ce domaine, au lieu de compter sur le budget du secteur. Dr Nagy Hadjadj, co-organisateur des journées HopitalPharma 2016 a expliqué "la réduction de la mission du pharmacien d'hôpital à la gestion du stock de l'établissement par l'absence d'une loi régissant la profession, insistant sur l'importance d'associer le pharmacien aux efforts des différentes acteurs sur le terrain, et d'introduire de nouvelles spécialités dans le processus pédagogique, adaptées aux mutations opérées dans la société, à l'instar de l'économie pharmaceutique, l'industrie pharmaceutique et le management". Il a, en outre, "affirmé l'importance d'élaborer des protocoles de traitement unifié, à l'instar de ce qui se fait dans les pays développés pour rationaliser l'utilisation des médicaments et sortir de la gestion actuelle qui s'est avérée infructueuse". Pour sa part, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, a souligné la nécessité de mettre en place un système informatique intégré de suivi de la gestion du stock de médicaments entre les établissements hospitaliers, la pharmacie centrale et le ministère de la Santé afin de rationaliser les dépenses relatives à ce produit vital. Il a également rappelé les efforts consentis par les autorités publiques pour garantir l'approvisionnement des établissements hospitaliers en médicaments, notamment en matière d'oncologie, hématologie, infectieux, métabolisme-nutrition-diabète. Plus de 26 milliards DA ont été consacrés au traitement du cancer, 13 milliards à l'hématologie et près de 8 milliards à l'infectieux, contre près de 6 milliards au métabolisme- nutrition et diabète. R. N. L'expert en économie de santé et ex-cadre à l'OMS, Miloud Keddar, a qualifié d'"irrationnels" les moyens actuels de gestion des produits pharmaceutiques, car n'obéissant à une logique scientifique de gestion et de suivi de l'utilisation de ces produits. Il a plaidé, dans ce sens, pour "la rationalisation des dépenses relatives aux produits pharmaceutiques, en fonction des besoins nationaux, loin de la gestion administrative", soulignant l'impératif d'une base de données et d'une vision future claire, définissant les priorités selon les maladies prévalant en Algérie et le taux de mortalité qui en découle. M. Keddar a appelé à l'implication de tous les acteurs dans le domaine de la gestion du marché national du médicament, à l'ancrage de la culture d'évaluation de tous les médicaments prescrits au malade, et à la garantie d'un bon suivi, et des moyens et mécanismes nécessaires à cette évaluation. Il a préconisé de recourir à une expertise en économie de santé dans ce domaine, au lieu de compter sur le budget du secteur. Dr Nagy Hadjadj, co-organisateur des journées HopitalPharma 2016 a expliqué "la réduction de la mission du pharmacien d'hôpital à la gestion du stock de l'établissement par l'absence d'une loi régissant la profession, insistant sur l'importance d'associer le pharmacien aux efforts des différentes acteurs sur le terrain, et d'introduire de nouvelles spécialités dans le processus pédagogique, adaptées aux mutations opérées dans la société, à l'instar de l'économie pharmaceutique, l'industrie pharmaceutique et le management". Il a, en outre, "affirmé l'importance d'élaborer des protocoles de traitement unifié, à l'instar de ce qui se fait dans les pays développés pour rationaliser l'utilisation des médicaments et sortir de la gestion actuelle qui s'est avérée infructueuse". Pour sa part, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, a souligné la nécessité de mettre en place un système informatique intégré de suivi de la gestion du stock de médicaments entre les établissements hospitaliers, la pharmacie centrale et le ministère de la Santé afin de rationaliser les dépenses relatives à ce produit vital. Il a également rappelé les efforts consentis par les autorités publiques pour garantir l'approvisionnement des établissements hospitaliers en médicaments, notamment en matière d'oncologie, hématologie, infectieux, métabolisme-nutrition-diabète. Plus de 26 milliards DA ont été consacrés au traitement du cancer, 13 milliards à l'hématologie et près de 8 milliards à l'infectieux, contre près de 6 milliards au métabolisme- nutrition et diabète. R. N.