Le Parlement a repris ses travaux dimanche dernier en présence du Premier ministre. Cette session ordinaire inaugure une nouvelle ère constitutionnelle selon les termes ayant marqué les allocutions de Mohamed Larbi Ould Khelifa président de l'APN et Abdelkader Bensalah président du Conseil de la Nation (Sénat). Le Parlement a repris ses travaux dimanche dernier en présence du Premier ministre. Cette session ordinaire inaugure une nouvelle ère constitutionnelle selon les termes ayant marqué les allocutions de Mohamed Larbi Ould Khelifa président de l'APN et Abdelkader Bensalah président du Conseil de la Nation (Sénat). En marge de l'ouverture de ce rendez-vous, Sellal a déclaré à la presse que le projet de loi de finances 2017 qui sera examiné cette semaine introduira quelques modifications pour améliorer la situation économique et renforcer le front social. Mais les partis de l'opposition ne l'entendent pas de cette oreille puisque des prises de positions et de commentaires commencent à pleuvoir ici et là. A commencer par le RCD qui accuse le gouvernement de préparer "un hold-up sur le portefeuille du citoyen" à travers l'avant-projet de loi de finances 2017. "Le pouvoir d'achat des Algériens sera soumis à rude épreuve par une batterie de taxes qui prendront effet à partir de janvier 2017", commente Atmane Mazouz sur sa page Facebook. "La panne est là et lanouvelle politique économique promise par le gouvernement se résume à un vol par effraction", ajoute-t-il. De son côté le Front des forces socialistes (FFS) a carrément boycotté la session du Parlement. Les parlementaires dénoncent ainsi des "simulacres qui se répètent alors que le pays a grandement besoin d'aborder sérieusement ses graves problèmes politiques, économiques et sociaux". Le FFS motive sa décision par le rôle marginal et presque insignifiant que joue le Parlement dans la vie politique et institutionnelle. "La décision des parlementaires du FFS est une protestation contre le caractère purement protocolaire de cette séance alors que la situation du pays exige du Parlement d'assumer pleinement, et avec un vrai esprit de responsabilité – qui n'est pas celui du silence –, son rôle de représentation de la société. Sa responsabilité est d'exprimer face à un exécutif autiste les grandes préoccupations des Algériennes et des Algériens", souligne le chef du groupe parlementaire du parti, Chafaâ Bouaiche. Il s'agit pour les parlementaires du FFS de "dénoncer, pour la énième fois, l'état de paralysie et de non-fonctionnement" de l'Assemblée nationale dont le bureau est totalement soumis à l'Exécutif gouvernemental. Pour l'instant les autres partis sont préoccupés à préparer les élections législatives 2017 pour les uns et dénigrer la ministre de l'Education pour les autres. La société civile a peur pour son avenir et celui du pays. Car elle a retenu du passé que ses élus n'ont jamais été à la hauteur de la confiance placée en eux. Ils ont toujours défendu leur salaire, mais ont très peu fait pour l'amélioration du pouvoir d'achat de leurs électeurs. Les "élus du peuple", quand ils ne se distinguent pas par leur absence de l'hémicycle, ne sont, le plus souvent, intéressés que par leur confort et leurs privilèges. En marge de l'ouverture de ce rendez-vous, Sellal a déclaré à la presse que le projet de loi de finances 2017 qui sera examiné cette semaine introduira quelques modifications pour améliorer la situation économique et renforcer le front social. Mais les partis de l'opposition ne l'entendent pas de cette oreille puisque des prises de positions et de commentaires commencent à pleuvoir ici et là. A commencer par le RCD qui accuse le gouvernement de préparer "un hold-up sur le portefeuille du citoyen" à travers l'avant-projet de loi de finances 2017. "Le pouvoir d'achat des Algériens sera soumis à rude épreuve par une batterie de taxes qui prendront effet à partir de janvier 2017", commente Atmane Mazouz sur sa page Facebook. "La panne est là et lanouvelle politique économique promise par le gouvernement se résume à un vol par effraction", ajoute-t-il. De son côté le Front des forces socialistes (FFS) a carrément boycotté la session du Parlement. Les parlementaires dénoncent ainsi des "simulacres qui se répètent alors que le pays a grandement besoin d'aborder sérieusement ses graves problèmes politiques, économiques et sociaux". Le FFS motive sa décision par le rôle marginal et presque insignifiant que joue le Parlement dans la vie politique et institutionnelle. "La décision des parlementaires du FFS est une protestation contre le caractère purement protocolaire de cette séance alors que la situation du pays exige du Parlement d'assumer pleinement, et avec un vrai esprit de responsabilité – qui n'est pas celui du silence –, son rôle de représentation de la société. Sa responsabilité est d'exprimer face à un exécutif autiste les grandes préoccupations des Algériennes et des Algériens", souligne le chef du groupe parlementaire du parti, Chafaâ Bouaiche. Il s'agit pour les parlementaires du FFS de "dénoncer, pour la énième fois, l'état de paralysie et de non-fonctionnement" de l'Assemblée nationale dont le bureau est totalement soumis à l'Exécutif gouvernemental. Pour l'instant les autres partis sont préoccupés à préparer les élections législatives 2017 pour les uns et dénigrer la ministre de l'Education pour les autres. La société civile a peur pour son avenir et celui du pays. Car elle a retenu du passé que ses élus n'ont jamais été à la hauteur de la confiance placée en eux. Ils ont toujours défendu leur salaire, mais ont très peu fait pour l'amélioration du pouvoir d'achat de leurs électeurs. Les "élus du peuple", quand ils ne se distinguent pas par leur absence de l'hémicycle, ne sont, le plus souvent, intéressés que par leur confort et leurs privilèges.