Il semble que les deux plus importants partis représentés à l'Assemblée populaire nationale, en l'occurrence le FLN et le RND, aient décidé de ne pas procéder au renouvellement de leurs structures au sein de la chambre basse du Parlement. Il semble que les deux plus importants partis représentés à l'Assemblée populaire nationale, en l'occurrence le FLN et le RND, aient décidé de ne pas procéder au renouvellement de leurs structures au sein de la chambre basse du Parlement. UN renouvellement qui se fait normalement chaque année. Au RND c'est désormais officiel car le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, vient de trancher. Ce qui n'est pas le cas du FLN qui laisse encore planer le doute même si tout indique qu'il en fera de même. En réunissant les parlementaires du parti avant-hier au siège national le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a mis fin à toutes les spéculations entourant cette opération. Le groupe parlementaire du RND ne connaîtra ainsi aucun changement pour cette dernière année de l'actuelle législature qui prendra fin au printemps de l'année prochaine. Et c'est cet aspect qui a joué en faveur de la décision d'Ahmed Ouyahia. En somme pour le chef de file du RND il ne reste que quelques mois à cette législature avant les élections législatives et il serait donc inutile de procéder au renouvellement des structures du parti à l'Assemblée. En termes plus clairs les deux viceprésidents de l'APN, les trois présidents des commission permanentes ainsi que les vice-presidents des commissions et les rapporteurs garderont leurs fonctions jusqu'à la fin de cette législature. Il en sera de même pour le chef du groupe parlementaire, Mohamed Guidji, qui est en place depuis quelques années déjà. Si au RND la discipline semble avoir prévalu, comme cela est de coutume, ce n'est pas le cas pour le FLN. De nombreux députés ont déployé une intense activité pour faire pression sur la direction du parti en vue de l'amener à souscrire à la demande de renouvellement des structures. Des protestataires ont même interpellé le président de l'Assemblée pour qu'il respecte les dispositions du règlement intérieur de l'APN qui stipule, en effet, que le renouvellement des structures se fait chaque année. Les doléances de ces députés, qui sont pour la majorité opposés au secrétaire général du parti, Amar Saadani, n'ont pu obtenir gain de cause puisque ni le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, ni la direction du parti, n'ont daigné répondre favorablement à ces demandes. La direction du parti s'est, elle aussi, abritée derrière l'argument de la fin dans quelques mois de cette législature pour apposer une fin de non recevoir à ces doléances. Amar Saadani a, par cette attitude, voulu sans doute barrer la route à ses opposants. Car, à quelques mois des élections législatives, l'opération de renouvellement des structures aurait peut-être accéléré davantage les scissions au sein du vieux parti et donner du grain à moudre aux opposants de Saadani qui ne baissent pas les bras puisqu'ils reviennent périodiquement à la charge. En somme ce statu quo fait les affaires des actuels détenteurs des postes au sein de l'APN. Pour rappel le FLN dispose de pas moins de cinq postes de vice-présidents, de la présidence de 8 commissions permanents et d'autant de postes de rapporteurs. Autant dire que Baha Edine Tliba, qui occupe le poste de vice-président et Mohamed Djemai le chef du groupe parlementaire sont assurés de demeurer à leurs postes. UN renouvellement qui se fait normalement chaque année. Au RND c'est désormais officiel car le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, vient de trancher. Ce qui n'est pas le cas du FLN qui laisse encore planer le doute même si tout indique qu'il en fera de même. En réunissant les parlementaires du parti avant-hier au siège national le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a mis fin à toutes les spéculations entourant cette opération. Le groupe parlementaire du RND ne connaîtra ainsi aucun changement pour cette dernière année de l'actuelle législature qui prendra fin au printemps de l'année prochaine. Et c'est cet aspect qui a joué en faveur de la décision d'Ahmed Ouyahia. En somme pour le chef de file du RND il ne reste que quelques mois à cette législature avant les élections législatives et il serait donc inutile de procéder au renouvellement des structures du parti à l'Assemblée. En termes plus clairs les deux viceprésidents de l'APN, les trois présidents des commission permanentes ainsi que les vice-presidents des commissions et les rapporteurs garderont leurs fonctions jusqu'à la fin de cette législature. Il en sera de même pour le chef du groupe parlementaire, Mohamed Guidji, qui est en place depuis quelques années déjà. Si au RND la discipline semble avoir prévalu, comme cela est de coutume, ce n'est pas le cas pour le FLN. De nombreux députés ont déployé une intense activité pour faire pression sur la direction du parti en vue de l'amener à souscrire à la demande de renouvellement des structures. Des protestataires ont même interpellé le président de l'Assemblée pour qu'il respecte les dispositions du règlement intérieur de l'APN qui stipule, en effet, que le renouvellement des structures se fait chaque année. Les doléances de ces députés, qui sont pour la majorité opposés au secrétaire général du parti, Amar Saadani, n'ont pu obtenir gain de cause puisque ni le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, ni la direction du parti, n'ont daigné répondre favorablement à ces demandes. La direction du parti s'est, elle aussi, abritée derrière l'argument de la fin dans quelques mois de cette législature pour apposer une fin de non recevoir à ces doléances. Amar Saadani a, par cette attitude, voulu sans doute barrer la route à ses opposants. Car, à quelques mois des élections législatives, l'opération de renouvellement des structures aurait peut-être accéléré davantage les scissions au sein du vieux parti et donner du grain à moudre aux opposants de Saadani qui ne baissent pas les bras puisqu'ils reviennent périodiquement à la charge. En somme ce statu quo fait les affaires des actuels détenteurs des postes au sein de l'APN. Pour rappel le FLN dispose de pas moins de cinq postes de vice-présidents, de la présidence de 8 commissions permanents et d'autant de postes de rapporteurs. Autant dire que Baha Edine Tliba, qui occupe le poste de vice-président et Mohamed Djemai le chef du groupe parlementaire sont assurés de demeurer à leurs postes.