La démocratie est "le meilleur rempart contre l'extrémisme violent et le terrorisme", a affirmé hier à Alger le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. La démocratie est "le meilleur rempart contre l'extrémisme violent et le terrorisme", a affirmé hier à Alger le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. La "démocratie est le meilleur rempart contre l'extrémisme violent et le terrorisme en ce qu'elle permet de révéler aux yeux de la population les dangers que celui-ci véhicule, de l'isoler, de le marginaliser et de le faire rejeter définitivement", a déclaré Messahel dans une allocution à l'ouverture d'un atelier international sur le rôle de la démocratie dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il a indiqué que "la démocratie, l'Etat de droit, le pluralisme politique et les libertés individuelles et collectives, la tolérance, le dialogue, le respect de l'autre et la coexistence dans la diversité sont des valeurs qui unissent nos peuples et nos pays et contribuent à asseoir la paix et la stabilité et à réaliser le progrès des sociétés et le bien-être des individus". "La destruction de ces mêmes valeurs représente par contre un objectif partagé par les groupes terroristes, toutes obédiences confondues, au profit de l'instauration d'un modèle de gouvernance théocratique réprimant les libertés individuelles et collectives et fondé sur la logique de l'exclusif et de l'exclusion", a-t-il dit. Messahel a indiqué que "cette vérité impose la ligne de conduite à suivre et à respecter dans la lutte contre le terrorisme et son terreau, l'extrémisme violent". "Pour être efficace, cette lutte doit être impérativement respectueuse de l'Etat de droit, des droits de l'homme et de la démocratie", a-t-il ajouté. Pour lui, cette lutte "doit ainsi satisfaire à quelques exigences minimales, parmi lesquelles la mise en oeuvre en amont de politiques et stratégies de lutte contre les facteurs d'exclusion, de radicalisation et de marginalisation, l'élargissement constant et soutenu des espaces de droit et de libertés individuelles et collectives indispensables à l'épanouissement des individus, au progrès des sociétés, à la prospérité des économies et au développement des pays". Cette lutte doit aussi inclure "le renforcement en permanence de la démocratie participative et de ses leviers institutionnels, la promotion de la justice sociale et de l'égalité des chances", a-t-il poursuivi. Messahel a, également, indiqué que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent "doit inclure l'association étroite de toutes les forces vives de la société et l'encouragement de l'action citoyenne à la participation à la lutte contre les différentes expressions de ce fléau ainsi que la construction d'Etats forts et justes, fondés sur la primauté du droit, capables de garantir à la population la protection qu'elle est légitimement en droit d'attendre face à l'agression terroriste". L'Algérie convaincue de l'efficacité de la voie démocratique Le ministre a indiqué que l'Algérie, instruite par la douloureuse tragédie qu'elle a vécue dans les années 90, "a acquis la profonde conviction que la préservation et la consolidation au quotidien de la voie démocratique et pluraliste constitue la réponse la plus efficace à l'agression terroriste que les tenants de l'extrémisme avaient lancée contre le peuple et ses institutions". Citant, à cet égard, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a déclaré en 1999 : "J'appartiens à l'école démocratique", Messahel a affirmé que le chef de l'Etat, partant de cette "profonde conviction", a fait de la promotion de la démocratie "une priorité constante de son action". "Cet attachement à la démocratie a marqué les multiples initiatives politiques autant que les ambitieux programmes institutionnels et socioéconomiques qu'il a lancés depuis son élection à la magistrature suprême", a-t-il ajouté. "Grâce à cette détermination à ancrer durablement dans la vie politique du pays, les fondements de la démocratie participative, celle qui prône et oeuvre pour l'inclusion et la participation de tous les enfants du pays, pour autant qu'ils soient respectueux de la constitution et des lois de la république, le pays dispose aujourd'hui d'institutions démocratiques et républicaines dont la légitimité est fondée sur la seule volonté du peuple, exprimée à intervalles réguliers par la voie des urnes dans le cadre du suffrage universel", a-t-il fait valoir. Le ministre a expliqué que "cette démarche a permis à la Nation toute entière de refermer les plaies causées par la tragédie nationale, de trouver dans le dialogue, la tolérance et la primauté du droit -et non la violence, la confrontation et la loi du plus fort- les instruments de la coexistence dans le respect mutuel de la diversité des sensibilités et des opinions politiques qui existent nécessairement dans une société comme la nôtre". "Cette démarche a aussi permis de dévoiler, de marginaliser et de faire rejeter le discours extrémiste instrumentalisant les convictions religieuses et les vulnérabilités de la société à des fins de Fitna et de division", a-t-il souligné. Il a affirmé que la Charte de la paix et de la réconciliation nationale, initiée par le président Bouteflika, constitue, de par les valeurs de paix, de fraternité et de tolérance qu'elle propose ainsi que par le soutien massif dont elle a bénéficié - 97 % des voix exprimées - la meilleure réponse démocratique aux partisans du discours extrémiste dans leur diversité. "Le foisonnement de partis politiques, d'associations de la société civile, le prodigieux développement des médias écrits et audiovisuels, surtout privés, sont parmi les nombreux indicateurs de l'adhésion et du soutien de la population au choix démocratique et à la dynamique qui le porte", at- il dit. La "démocratie est le meilleur rempart contre l'extrémisme violent et le terrorisme en ce qu'elle permet de révéler aux yeux de la population les dangers que celui-ci véhicule, de l'isoler, de le marginaliser et de le faire rejeter définitivement", a déclaré Messahel dans une allocution à l'ouverture d'un atelier international sur le rôle de la démocratie dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il a indiqué que "la démocratie, l'Etat de droit, le pluralisme politique et les libertés individuelles et collectives, la tolérance, le dialogue, le respect de l'autre et la coexistence dans la diversité sont des valeurs qui unissent nos peuples et nos pays et contribuent à asseoir la paix et la stabilité et à réaliser le progrès des sociétés et le bien-être des individus". "La destruction de ces mêmes valeurs représente par contre un objectif partagé par les groupes terroristes, toutes obédiences confondues, au profit de l'instauration d'un modèle de gouvernance théocratique réprimant les libertés individuelles et collectives et fondé sur la logique de l'exclusif et de l'exclusion", a-t-il dit. Messahel a indiqué que "cette vérité impose la ligne de conduite à suivre et à respecter dans la lutte contre le terrorisme et son terreau, l'extrémisme violent". "Pour être efficace, cette lutte doit être impérativement respectueuse de l'Etat de droit, des droits de l'homme et de la démocratie", a-t-il ajouté. Pour lui, cette lutte "doit ainsi satisfaire à quelques exigences minimales, parmi lesquelles la mise en oeuvre en amont de politiques et stratégies de lutte contre les facteurs d'exclusion, de radicalisation et de marginalisation, l'élargissement constant et soutenu des espaces de droit et de libertés individuelles et collectives indispensables à l'épanouissement des individus, au progrès des sociétés, à la prospérité des économies et au développement des pays". Cette lutte doit aussi inclure "le renforcement en permanence de la démocratie participative et de ses leviers institutionnels, la promotion de la justice sociale et de l'égalité des chances", a-t-il poursuivi. Messahel a, également, indiqué que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent "doit inclure l'association étroite de toutes les forces vives de la société et l'encouragement de l'action citoyenne à la participation à la lutte contre les différentes expressions de ce fléau ainsi que la construction d'Etats forts et justes, fondés sur la primauté du droit, capables de garantir à la population la protection qu'elle est légitimement en droit d'attendre face à l'agression terroriste". L'Algérie convaincue de l'efficacité de la voie démocratique Le ministre a indiqué que l'Algérie, instruite par la douloureuse tragédie qu'elle a vécue dans les années 90, "a acquis la profonde conviction que la préservation et la consolidation au quotidien de la voie démocratique et pluraliste constitue la réponse la plus efficace à l'agression terroriste que les tenants de l'extrémisme avaient lancée contre le peuple et ses institutions". Citant, à cet égard, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a déclaré en 1999 : "J'appartiens à l'école démocratique", Messahel a affirmé que le chef de l'Etat, partant de cette "profonde conviction", a fait de la promotion de la démocratie "une priorité constante de son action". "Cet attachement à la démocratie a marqué les multiples initiatives politiques autant que les ambitieux programmes institutionnels et socioéconomiques qu'il a lancés depuis son élection à la magistrature suprême", a-t-il ajouté. "Grâce à cette détermination à ancrer durablement dans la vie politique du pays, les fondements de la démocratie participative, celle qui prône et oeuvre pour l'inclusion et la participation de tous les enfants du pays, pour autant qu'ils soient respectueux de la constitution et des lois de la république, le pays dispose aujourd'hui d'institutions démocratiques et républicaines dont la légitimité est fondée sur la seule volonté du peuple, exprimée à intervalles réguliers par la voie des urnes dans le cadre du suffrage universel", a-t-il fait valoir. Le ministre a expliqué que "cette démarche a permis à la Nation toute entière de refermer les plaies causées par la tragédie nationale, de trouver dans le dialogue, la tolérance et la primauté du droit -et non la violence, la confrontation et la loi du plus fort- les instruments de la coexistence dans le respect mutuel de la diversité des sensibilités et des opinions politiques qui existent nécessairement dans une société comme la nôtre". "Cette démarche a aussi permis de dévoiler, de marginaliser et de faire rejeter le discours extrémiste instrumentalisant les convictions religieuses et les vulnérabilités de la société à des fins de Fitna et de division", a-t-il souligné. Il a affirmé que la Charte de la paix et de la réconciliation nationale, initiée par le président Bouteflika, constitue, de par les valeurs de paix, de fraternité et de tolérance qu'elle propose ainsi que par le soutien massif dont elle a bénéficié - 97 % des voix exprimées - la meilleure réponse démocratique aux partisans du discours extrémiste dans leur diversité. "Le foisonnement de partis politiques, d'associations de la société civile, le prodigieux développement des médias écrits et audiovisuels, surtout privés, sont parmi les nombreux indicateurs de l'adhésion et du soutien de la population au choix démocratique et à la dynamique qui le porte", at- il dit.