"Il s'agit du plus grand massacre commis dans une prison en Amazonie". Une mutinerie a fait au moins 60 morts dans une prison de Manaus (nord du Brésil) dans la nuit de dimanche à lundi. Un bain de sang provoqué par la guerre entre factions criminelles. "Il s'agit du plus grand massacre commis dans une prison en Amazonie". Une mutinerie a fait au moins 60 morts dans une prison de Manaus (nord du Brésil) dans la nuit de dimanche à lundi. Un bain de sang provoqué par la guerre entre factions criminelles. "Pour le moment, nous avons décompté 60 morts", a déclaré le secrétaire à l'Administration pénitentiaire de l'Etat d'Amazonie Pedro Florencio, lors d'une conférence de presse. La mutinerie, pendant laquelle 12 surveillants ont été pris en otage, a duré 17 heures entre dimanche après-midi et lundi matin dans le complexe pénitentiaire Anisio Jobim (Compaj), située en périphérie de Manaus. Le secrétaire de l'Etat d'Amazonie à la Sécurité publique Sergio Fontes a précisé qu'"un grand nombre de détenus ont été décapités". Et selon le site d ́information brésilien G1, citant l ́Organisation des Avocats du Brésil (OAB), plus de 130 détenus se sont également enfuis de la prison. Les mutineries sont fréquentes dans les prisons surpeuplées du Brésil, qui sont contrôlées en interne par ces factions criminelles. À Manaus, les règlements de compte entre narcotrafiquants incarcérés ont pris une ampleur sans précédent depuis le massacre de Carandiru, qui a fait 111 morts en 1992, à Sao Paulo. "Pour le moment, nous avons décompté 60 morts", a déclaré le secrétaire à l'Administration pénitentiaire de l'Etat d'Amazonie Pedro Florencio, lors d'une conférence de presse. La mutinerie, pendant laquelle 12 surveillants ont été pris en otage, a duré 17 heures entre dimanche après-midi et lundi matin dans le complexe pénitentiaire Anisio Jobim (Compaj), située en périphérie de Manaus. Le secrétaire de l'Etat d'Amazonie à la Sécurité publique Sergio Fontes a précisé qu'"un grand nombre de détenus ont été décapités". Et selon le site d ́information brésilien G1, citant l ́Organisation des Avocats du Brésil (OAB), plus de 130 détenus se sont également enfuis de la prison. Les mutineries sont fréquentes dans les prisons surpeuplées du Brésil, qui sont contrôlées en interne par ces factions criminelles. À Manaus, les règlements de compte entre narcotrafiquants incarcérés ont pris une ampleur sans précédent depuis le massacre de Carandiru, qui a fait 111 morts en 1992, à Sao Paulo.