La compétition fait rage entre les trois grands courants politiques pour le renforcement de leurs positions sur l'échiquier national. Si le courant nationaliste, représenté par le FLN, le RND et quelques autres formations part avec les faveurs des pronostics, les deux autres blocs, islamiste et démocrate ou laïc, ont l'ambition d'améliorer leurs résultats. La compétition fait rage entre les trois grands courants politiques pour le renforcement de leurs positions sur l'échiquier national. Si le courant nationaliste, représenté par le FLN, le RND et quelques autres formations part avec les faveurs des pronostics, les deux autres blocs, islamiste et démocrate ou laïc, ont l'ambition d'améliorer leurs résultats. Mais au sein même de ces courants, il y a une bataille pour le leadership et c'est sans doute pour cette raison qu'entre le FLN et le RND une guerre des mots s'est engagée lors de cette première partie de la campagne électorale. Cette bataille de leadership concerne aussi le courant islamiste. Discrète et moins visible cette bataille à distance n'en est pas moins réelle. En effet, entre l'Alliance du MSP et celle regroupant les trois partis, à savoir El Adala que dirige Abdallah Djaballah, Nahda et El Bina, c'est une véritable bataille à distance pour séduire le maximum d'électeurs. Qui sera la première force représentant ce courant politique à l'issue du vote du 4 mai prochain ? Chaque camp voudrait sortir victorieux de cette course électorale et être, par voie de conséquence, l'interlocuteur privilégié du pouvoir. Cette rivalité est ancienne. Elle remonte au début des années 90 et l'avènement du multipartisme, voire même un peu plus loin. Après la dissolution du FIS, le MSP de Mahfoud Nahnah et le mouvement Enahda présidé alors par son fondateur Abdallah Djaballah, se sont livrés bataille pour séduire l'électorat islamiste. Appartenant tous deux à l'école des Frères musulmans, avec il est vrai quelques nuances puisque Nahnah était internationaliste et donc affilié à la confrérie dont le siège se trouvait en Egypte contrairement à Djaballah, ils n'ont pas réussi à accorder leurs violons pour former un mouvement compact et uni. C'est pourquoi les deux mouvements ont participé aux élections législatives de 1997 en rangs dispersés et donc chacun avec ses propres listes électorales. C'est finalement le MSP qui a enregistré le meilleur score en obtenant 69 sièges et en se classant en deuxième position derrière le nouveau-né, le RND, qui a raflé la mise avec pas moins de 156 sièges. Le mouvement Nahda, qui est venu en quatrième position, avait alors obtenu 34 sièges seulement. Nahnah et Djaballah ne s'appréciaient pas et s'adressaient, de temps à autre, des piques et des fléchettes. Le MSP a su toujours distancer son rival lors des élections législatives qui ont suivies et ce au moment ou Abdallah Djaballah, évincé du mouvement Nahda puis d'El Islah, a, à chaque fois créé une nouvelle formation politique. Lors des élections législatives de 2012 son dernier parti créé, le Front pour la justice et le développement (FJD), communément appelé El Adala, a réalisé un piètre score puisqu'il n'a réussi à obtenir que 7 sièges à l'APN. Le MSP, qui a dirigé une alliance de trois partis islamistes, a encore une fois fait largement mieux. Il a en effet obtenu 47 sièges. Et d'ailleurs le parti d'Abdallah Djaballah a refusé de rejoindre cette alliance pilotée par le MSP. C'est dire que le fossé entre les deux pôles de l'islamisme politique était assez grand. Un fossé qui est allé s'élargissant comme l'attestent ces nouvelles alliances créées juste à la veille des législatives du 4 mai. En effet le MSP a refusé de rejoindre l'alliance El Adala, Nahda et El Bina, en lui préférant une alliance avec le Front du changement de Menasra. Les deux parties se sont même adressé quelques amabilités et chaque camp accusait l'autre d'avoir refusé de rejoindre son alliance. Mais au sein même de ces courants, il y a une bataille pour le leadership et c'est sans doute pour cette raison qu'entre le FLN et le RND une guerre des mots s'est engagée lors de cette première partie de la campagne électorale. Cette bataille de leadership concerne aussi le courant islamiste. Discrète et moins visible cette bataille à distance n'en est pas moins réelle. En effet, entre l'Alliance du MSP et celle regroupant les trois partis, à savoir El Adala que dirige Abdallah Djaballah, Nahda et El Bina, c'est une véritable bataille à distance pour séduire le maximum d'électeurs. Qui sera la première force représentant ce courant politique à l'issue du vote du 4 mai prochain ? Chaque camp voudrait sortir victorieux de cette course électorale et être, par voie de conséquence, l'interlocuteur privilégié du pouvoir. Cette rivalité est ancienne. Elle remonte au début des années 90 et l'avènement du multipartisme, voire même un peu plus loin. Après la dissolution du FIS, le MSP de Mahfoud Nahnah et le mouvement Enahda présidé alors par son fondateur Abdallah Djaballah, se sont livrés bataille pour séduire l'électorat islamiste. Appartenant tous deux à l'école des Frères musulmans, avec il est vrai quelques nuances puisque Nahnah était internationaliste et donc affilié à la confrérie dont le siège se trouvait en Egypte contrairement à Djaballah, ils n'ont pas réussi à accorder leurs violons pour former un mouvement compact et uni. C'est pourquoi les deux mouvements ont participé aux élections législatives de 1997 en rangs dispersés et donc chacun avec ses propres listes électorales. C'est finalement le MSP qui a enregistré le meilleur score en obtenant 69 sièges et en se classant en deuxième position derrière le nouveau-né, le RND, qui a raflé la mise avec pas moins de 156 sièges. Le mouvement Nahda, qui est venu en quatrième position, avait alors obtenu 34 sièges seulement. Nahnah et Djaballah ne s'appréciaient pas et s'adressaient, de temps à autre, des piques et des fléchettes. Le MSP a su toujours distancer son rival lors des élections législatives qui ont suivies et ce au moment ou Abdallah Djaballah, évincé du mouvement Nahda puis d'El Islah, a, à chaque fois créé une nouvelle formation politique. Lors des élections législatives de 2012 son dernier parti créé, le Front pour la justice et le développement (FJD), communément appelé El Adala, a réalisé un piètre score puisqu'il n'a réussi à obtenir que 7 sièges à l'APN. Le MSP, qui a dirigé une alliance de trois partis islamistes, a encore une fois fait largement mieux. Il a en effet obtenu 47 sièges. Et d'ailleurs le parti d'Abdallah Djaballah a refusé de rejoindre cette alliance pilotée par le MSP. C'est dire que le fossé entre les deux pôles de l'islamisme politique était assez grand. Un fossé qui est allé s'élargissant comme l'attestent ces nouvelles alliances créées juste à la veille des législatives du 4 mai. En effet le MSP a refusé de rejoindre l'alliance El Adala, Nahda et El Bina, en lui préférant une alliance avec le Front du changement de Menasra. Les deux parties se sont même adressé quelques amabilités et chaque camp accusait l'autre d'avoir refusé de rejoindre son alliance.