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La feuille de route de Tebboune
Application du programme du président de la république
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 05 - 2017

Le nouveau gouvernement n'a pas tardé à entrer en action. Moins de 24 heures après l'installation de la nouvelle assemblée populaire nationale(APN), mardi dernier, le président de la république a désigné Abdelmadjid Tebboune pour succéder à Abdelmalekk Sellal au poste de Premier ministre.
Le nouveau gouvernement n'a pas tardé à entrer en action. Moins de 24 heures après l'installation de la nouvelle assemblée populaire nationale(APN), mardi dernier, le président de la république a désigné Abdelmadjid Tebboune pour succéder à Abdelmalekk Sellal au poste de Premier ministre.
Un jour après, soit jeudi, la composante du gouvernement est rendue publique alors que la passation des pouvoirs entre les nouveaux et les anciens ministres , s'est opérée avant-hier vendredi.
La rapidité avec laquelle s'est déroulée toute cette opération laisse clairement supposer que le président de la république voulait vite mettre le nouveau gouvernement face à ses nouvelles responsabilités. Preuve sans doute que l'heure n'est plus aux atermoiements. Le contexte qui caractérise l'avènement de ce gouvernement est, il faut bien le dire, par trop difficile. Le pays traverse une dure conjoncture économique.
La raréfaction des ressources financières due à la chute du prix des hydrocarbures impose à l'exécutif de trouver au plus vite des palliatifs. En somme, c'est la particularité de la conjoncture qui dicte les priorités du gouvernement. Des priorités essentiellement pour ne pas dire exclusivement centrées sur les aspects économiques et, par ricochet, sociales. Autant dire, comme l'ont d'ailleurs si bien expliqués certains analystes, qu'il s'agit bel et bien d'un gouvernement de crise. D'ailleurs le nouveau premier ministre, à qui le chef de l'exécutif a fait confiance pour coordonner l'action du gouvernement, a bien sérié les priorités de son action. .
« Une autre priorité s'impose, c'est la reconversion de notre économie, qui a été entamée par mon prédécesseur, ami et frère, Abdelmalek Sellal. Une reconversion économique nécessaire et urgente pour faire en sorte que notre pays ne dépende plus des fluctuations des prix des hydrocarbures »,
at- il indiqué dans sa toute première déclaration juste après sa prise de fonction. Pour lui, il s'agit surtout de bâtir une économie « plus saine et plus équilibrée » qui réservera la part belle au secteur privé lequel aura, a-t-il précisé, « toute sa place, peut-être même une place prioritaire, avec toute la régulation et le contrôle que doit faire le gouvernement, au nom du président de la République ».
C'est dire que la première priorité consiste en la recherche de nouveaux moyens de financement de l'économie nationale qui a tant pâtie de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et du prix du baril de pétrole. On s'attendra donc à des mesures encore plus incitatives à l'effet de mobiliser le secteur privé.
Ce dernier, malgré les récentes ouvertures à son égard et la promulgation de nombreuses lois plus libérales comme le code de l'investissement, n'a eu de cesse de dénoncer les entraves bureaucratiques qui l'empêchaient de prendre sa place naturelle dans la sphère économique et de jouer pleinement son rôle à l'effet de booster la croissance économique dans un contexte marqué par l'essoufflement de la dépense publique.
Une dépense publique qui devrait être réorientée vers d'autres secteurs vitaux comme le logement, la santé et l'‘éducation. « Nous allons reloger tous ceux qui ouvrent droit, avec notamment l'achèvement du programme AADL,
comme on l'a promis au nom du président de la République, début ou au plus tard fin 2018, ainsi que la relance du programme social et rural », a-souligné Tebboune comme pour rassurer sur la poursuite de l'engagement de l'Etat dans ce secteur clé véritable baromètre de la paix sociale.
Abdelmadjid Tebboune, qui a cité à chaque fois le président de la république et son programme, ne fera, en somme, qu'appliquer le contenu d'une feuille de route durant les deux dernières années de ce quatrième mandat du chef de l'Etat.
Un jour après, soit jeudi, la composante du gouvernement est rendue publique alors que la passation des pouvoirs entre les nouveaux et les anciens ministres , s'est opérée avant-hier vendredi.
La rapidité avec laquelle s'est déroulée toute cette opération laisse clairement supposer que le président de la république voulait vite mettre le nouveau gouvernement face à ses nouvelles responsabilités. Preuve sans doute que l'heure n'est plus aux atermoiements. Le contexte qui caractérise l'avènement de ce gouvernement est, il faut bien le dire, par trop difficile. Le pays traverse une dure conjoncture économique.
La raréfaction des ressources financières due à la chute du prix des hydrocarbures impose à l'exécutif de trouver au plus vite des palliatifs. En somme, c'est la particularité de la conjoncture qui dicte les priorités du gouvernement. Des priorités essentiellement pour ne pas dire exclusivement centrées sur les aspects économiques et, par ricochet, sociales. Autant dire, comme l'ont d'ailleurs si bien expliqués certains analystes, qu'il s'agit bel et bien d'un gouvernement de crise. D'ailleurs le nouveau premier ministre, à qui le chef de l'exécutif a fait confiance pour coordonner l'action du gouvernement, a bien sérié les priorités de son action. .
« Une autre priorité s'impose, c'est la reconversion de notre économie, qui a été entamée par mon prédécesseur, ami et frère, Abdelmalek Sellal. Une reconversion économique nécessaire et urgente pour faire en sorte que notre pays ne dépende plus des fluctuations des prix des hydrocarbures »,
at- il indiqué dans sa toute première déclaration juste après sa prise de fonction. Pour lui, il s'agit surtout de bâtir une économie « plus saine et plus équilibrée » qui réservera la part belle au secteur privé lequel aura, a-t-il précisé, « toute sa place, peut-être même une place prioritaire, avec toute la régulation et le contrôle que doit faire le gouvernement, au nom du président de la République ».
C'est dire que la première priorité consiste en la recherche de nouveaux moyens de financement de l'économie nationale qui a tant pâtie de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et du prix du baril de pétrole. On s'attendra donc à des mesures encore plus incitatives à l'effet de mobiliser le secteur privé.
Ce dernier, malgré les récentes ouvertures à son égard et la promulgation de nombreuses lois plus libérales comme le code de l'investissement, n'a eu de cesse de dénoncer les entraves bureaucratiques qui l'empêchaient de prendre sa place naturelle dans la sphère économique et de jouer pleinement son rôle à l'effet de booster la croissance économique dans un contexte marqué par l'essoufflement de la dépense publique.
Une dépense publique qui devrait être réorientée vers d'autres secteurs vitaux comme le logement, la santé et l'‘éducation. « Nous allons reloger tous ceux qui ouvrent droit, avec notamment l'achèvement du programme AADL,
comme on l'a promis au nom du président de la République, début ou au plus tard fin 2018, ainsi que la relance du programme social et rural », a-souligné Tebboune comme pour rassurer sur la poursuite de l'engagement de l'Etat dans ce secteur clé véritable baromètre de la paix sociale.
Abdelmadjid Tebboune, qui a cité à chaque fois le président de la république et son programme, ne fera, en somme, qu'appliquer le contenu d'une feuille de route durant les deux dernières années de ce quatrième mandat du chef de l'Etat.


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