Un groupe de 91 détenus brésiliens s'est évadé jeudi de la prison de Parnamirim, dans l'Etat de Rio Grande do Norte (Nord-Est) après avoir creusé un tunnel de 30 mètres de long. Un groupe de 91 détenus brésiliens s'est évadé jeudi de la prison de Parnamirim, dans l'Etat de Rio Grande do Norte (Nord-Est) après avoir creusé un tunnel de 30 mètres de long. L'Etat de Rio Grande do Norte, dans le nord-est du Brésil, a connu une nouvelle évasion spectaculaire et massive. Jeudi 25 mai, 91 prisonniers se sont évadés de la prison de Parnamirim grâce à un tunnel long de 30 mètres. Neuf d'entre eux ont été capturés et les autorités locales ont déployé un important dispositif pour tenter de retrouver les 82 prisonniers encore en cavale. Une autre évasion massive a eu lieu dans ce même Etat de Rio Grande do Norte en janvier, quand 56 détenus se sont enfuis de la prison d'Alcaçuz, durant une mutinerie sanglante qui a fait 26 morts entre factions rivales. Les chiffres des services judiciaires locaux attestent que la prison de Parnamirim était largement surpeuplée, avec 589 détenus pour une capacité de 382. La guerre sans merci entre gangs de narcotrafiquants a déclenché au début de l'année une vague de violences sans précédent dans les prisons surpeuplées et vétustes du Brésil, notamment dans la région nord, frontalière du Pérou et de la Colombie, d'où vient la plupart de l'approvisionnement en cocaïne. Avec 622 000 détenus recensés par le ministère de la Justice fin 2014, le Brésil compte la quatrième population carcérale au monde, derrière les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Au niveau national, le taux d'occupation carcéral est de 167 %, dans des conditions souvent extrêmement insalubres. L'Etat de Rio Grande do Norte, dans le nord-est du Brésil, a connu une nouvelle évasion spectaculaire et massive. Jeudi 25 mai, 91 prisonniers se sont évadés de la prison de Parnamirim grâce à un tunnel long de 30 mètres. Neuf d'entre eux ont été capturés et les autorités locales ont déployé un important dispositif pour tenter de retrouver les 82 prisonniers encore en cavale. Une autre évasion massive a eu lieu dans ce même Etat de Rio Grande do Norte en janvier, quand 56 détenus se sont enfuis de la prison d'Alcaçuz, durant une mutinerie sanglante qui a fait 26 morts entre factions rivales. Les chiffres des services judiciaires locaux attestent que la prison de Parnamirim était largement surpeuplée, avec 589 détenus pour une capacité de 382. La guerre sans merci entre gangs de narcotrafiquants a déclenché au début de l'année une vague de violences sans précédent dans les prisons surpeuplées et vétustes du Brésil, notamment dans la région nord, frontalière du Pérou et de la Colombie, d'où vient la plupart de l'approvisionnement en cocaïne. Avec 622 000 détenus recensés par le ministère de la Justice fin 2014, le Brésil compte la quatrième population carcérale au monde, derrière les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Au niveau national, le taux d'occupation carcéral est de 167 %, dans des conditions souvent extrêmement insalubres.