Les syndicats autonomes ont réagi sur le futur code du travail. Ils estiment que la concertation doit se faire avec les partenaires sociaux. Les syndicats autonomes ont réagi sur le futur code du travail. Ils estiment que la concertation doit se faire avec les partenaires sociaux. Leur crainte est de voir appliquer des amendements auxquels ils s'opposent frontalement. Le porte-parole du Snapeste, Meziane Meriane, a estimé dans une déclaration rendue publique que « les syndicats doivent apporter leur contribution surtout du côté des restrictions syndicales prévues dans ce projet. Respecter les conventions internationales, c'est bien mais les appliquer c'est mieux ». C'est l'un des points qui fait réagir les syndicats en considérant que la copie du projet du code de travail consacre des restrictions sur les libertés syndicales et le droit de grève. Même si une copie leur a été destinée depuis des mois, les syndicats autonomes regrettent l'absence de dialogue entre eux et la tutelle. Selon Messaoud Boudiba « le jour où les syndicats seront conviés à la table de négociation, il sera possible alors de parler de concertation ». La réaction des syndicats autonomes s'est faite sur la base des déclarations du ministre du Travail, Mourad Zemali, qui a considéré lors d'une intervention à l'université du FCE que « certainsamendements contenus dans le texte ont pour objectif d'apporterdes précisions dont laformulation est souventsource d'interprétations divergentesdes partenaires sociaux,voire des interprétations nonconformesà l'esprit de la loi». Cette déclaration a suscité une désapprobation totale dessyndicats qui ont à leur tour souligné que « ce n'est pas àla tutelle de nous montrercomment interpréter un textede loi ». La guerre entre les deux camps ne semble pass'achever vu la mésentente totale entre eux. D'un côté, la tutelle qui clame que le projet de loi « sera unique et moderne» comportant beaucoup denouveautés tels que la législation sur le travail des enfants, les contrats de travail et lesdroits et obligations dans lechapitre des relations entreemployeurs et employés. De l'autre côté, il y a l'oppositiondes syndicats autonomes à un texte qui consacre seloneux « plus de précarité dans le monde du travail ». De plus, l'annonce d'un débat publicautour de la question n'est pasencore au rendez-vous. Lacommunication manque d'épaisseur sur un projet de loi destiné à des millions de travailleurs.Il est à noter queselon le ministre du Travail, leprojet de loi sera programmé au débat à l'APN avant la fin de l'année. Mais aucune dateprécise n'a été arrêtée dans cesens. Leur crainte est de voir appliquer des amendements auxquels ils s'opposent frontalement. Le porte-parole du Snapeste, Meziane Meriane, a estimé dans une déclaration rendue publique que « les syndicats doivent apporter leur contribution surtout du côté des restrictions syndicales prévues dans ce projet. Respecter les conventions internationales, c'est bien mais les appliquer c'est mieux ». C'est l'un des points qui fait réagir les syndicats en considérant que la copie du projet du code de travail consacre des restrictions sur les libertés syndicales et le droit de grève. Même si une copie leur a été destinée depuis des mois, les syndicats autonomes regrettent l'absence de dialogue entre eux et la tutelle. Selon Messaoud Boudiba « le jour où les syndicats seront conviés à la table de négociation, il sera possible alors de parler de concertation ». La réaction des syndicats autonomes s'est faite sur la base des déclarations du ministre du Travail, Mourad Zemali, qui a considéré lors d'une intervention à l'université du FCE que « certainsamendements contenus dans le texte ont pour objectif d'apporterdes précisions dont laformulation est souventsource d'interprétations divergentesdes partenaires sociaux,voire des interprétations nonconformesà l'esprit de la loi». Cette déclaration a suscité une désapprobation totale dessyndicats qui ont à leur tour souligné que « ce n'est pas àla tutelle de nous montrercomment interpréter un textede loi ». La guerre entre les deux camps ne semble pass'achever vu la mésentente totale entre eux. D'un côté, la tutelle qui clame que le projet de loi « sera unique et moderne» comportant beaucoup denouveautés tels que la législation sur le travail des enfants, les contrats de travail et lesdroits et obligations dans lechapitre des relations entreemployeurs et employés. De l'autre côté, il y a l'oppositiondes syndicats autonomes à un texte qui consacre seloneux « plus de précarité dans le monde du travail ». De plus, l'annonce d'un débat publicautour de la question n'est pasencore au rendez-vous. Lacommunication manque d'épaisseur sur un projet de loi destiné à des millions de travailleurs.Il est à noter queselon le ministre du Travail, leprojet de loi sera programmé au débat à l'APN avant la fin de l'année. Mais aucune dateprécise n'a été arrêtée dans cesens.