S'exprimant, lundi, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le directeur général des Impôts, Mustapha Zikara, assure que les prix resteront inchangés pour tous les produits à coûts "plafonnés", à l'exemple du pain, du lait, de l'huile, du sucre "et de certains transports publics". S'exprimant, lundi, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le directeur général des Impôts, Mustapha Zikara, assure que les prix resteront inchangés pour tous les produits à coûts "plafonnés", à l'exemple du pain, du lait, de l'huile, du sucre "et de certains transports publics". Il relève, néanmoins, que cette année encore, les prix de certains articles ont connu une hausse "bien avant l'entrée en vigueur de la loi de finances", une situation qu'il a imputée à des activités de "spéculation". Des augmentations et taxes frappant les carburants et les tabacs en particulier, il explique qu'elles sont destinées à générer des recettes supplémentaires d'environ 100 milliards de dinars, à titre de contribution au budget de l'Etat, une somme qui, ajoutet- il, viendra "s'ajouter à celle tirée de la fiscalité ordinaire,qu'il a globalement estimée àquelque 3.000 milliards de dinars" Du phénomène de fraude fiscale,dont la loi de finances de2018 a introduit la notion "d'abus de droit", l'intervenant explique qu'elle est destinée à lutter contre les comportements de certaines très grandesentreprises, notammentétrangères, lesquelles indiquet- il, utilisent des "artificesjuridiques" pour bénéficier d'un maximum d'avantagesfiscaux. Rejetant l'idée d'une la prétendue"faiblesse" du niveau de recouvrement fiscal, le directeur général des Impôtsn'en admet pas moins qu'ilexiste encore des sommesrestant à récupérer par son administration, qu'il évalue àenviron 12.000 milliards dedinars, dont 8.000 milliards de dinars, ajoute-t-il, sont "constitués du fruit des amendes non encore recouvrées ou irrécouvrables".Revenant à la fiscalité ordinaire, il signaleque sa direction entend la faireévoluer de 11 %, chaque année avec l'objectif, précise-t-il, de "couvrir, dans les trois ou quatre années à venir, le budget de fonctionnement de l'Etat". Il relève, néanmoins, que cette année encore, les prix de certains articles ont connu une hausse "bien avant l'entrée en vigueur de la loi de finances", une situation qu'il a imputée à des activités de "spéculation". Des augmentations et taxes frappant les carburants et les tabacs en particulier, il explique qu'elles sont destinées à générer des recettes supplémentaires d'environ 100 milliards de dinars, à titre de contribution au budget de l'Etat, une somme qui, ajoutet- il, viendra "s'ajouter à celle tirée de la fiscalité ordinaire,qu'il a globalement estimée àquelque 3.000 milliards de dinars" Du phénomène de fraude fiscale,dont la loi de finances de2018 a introduit la notion "d'abus de droit", l'intervenant explique qu'elle est destinée à lutter contre les comportements de certaines très grandesentreprises, notammentétrangères, lesquelles indiquet- il, utilisent des "artificesjuridiques" pour bénéficier d'un maximum d'avantagesfiscaux. Rejetant l'idée d'une la prétendue"faiblesse" du niveau de recouvrement fiscal, le directeur général des Impôtsn'en admet pas moins qu'ilexiste encore des sommesrestant à récupérer par son administration, qu'il évalue àenviron 12.000 milliards dedinars, dont 8.000 milliards de dinars, ajoute-t-il, sont "constitués du fruit des amendes non encore recouvrées ou irrécouvrables".Revenant à la fiscalité ordinaire, il signaleque sa direction entend la faireévoluer de 11 %, chaque année avec l'objectif, précise-t-il, de "couvrir, dans les trois ou quatre années à venir, le budget de fonctionnement de l'Etat".