Les médecins résidents en pédiatrie ont boycotté, hier, leur examen de DEMS qui sanctionne la fin de leurs études médicales spécialisées. Les médecins résidents en pédiatrie ont boycotté, hier, leur examen de DEMS qui sanctionne la fin de leurs études médicales spécialisées. Les amphis du département de médecine d'Alger qui devaient accueillir l'examen ont été désertés par les médecins qui se sont rassemblés dans l'enceinte de la faculté en signe de protestation. Au même moment, les médecins résidents étaient des centaines à manifester dans les rues à Constantine. Ce boycott de l'examen de DEMS s'inscrit dans une volonté des médecins résidents de durcir leur mouvement de protestation suite à la violente répression du rassemblement qu'ils ont organisé le mercredi 3 janvier au CHU Mustapha Pacha. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a qualifié l'action de réussite. Il a rappelé, dans un communiqué paru ce dimanche, que ce boycott concerne "toutes les épreuves de la session normale de janvier 2018, toutes spécialités confondues et ce, jusqu'à satisfaction de l'ensemble des revendications". "Pour la première fois de l'histoire de la médecine en Algérie, il n'y aura pas de nouveaux assistants en 2018", a déclaré le docteur Taileb Mohamed, résident etmembre du bureau national du Camra qui a insisté que ce boycott est une réponse à la violence de la répression du rassemblement de mercredi passé. D'après lui, "une plainte sera prochainement déposée contre les agresseurs des médecins". La répression du rassemblement au CHU Mustapha-Pacha a fait, selon le membre du bureau du Camra, 40 blessés, dont 20graves, et 1 blessé ayant eu un hématome extra-dural. Un rassemblement à Oran Des avocats se sont portés volontaires pour défendre la cause des médecins en justice et les assister dans leur procédure de dépôt de plainte. "Plusieurs avocats nous ont contactés et ont proposé leur assistance pour nous aider à porter plainte", a expliqué le Dr Taileb qui affirme que les dossiers et certificats médicaux des médecins résidents blessés lors du rassemblement de Mustapha- Pacha sont en train d'être rassemblés. D'un autre côté, le Camra a appelé à un autre rassemblement national, pour ce mardi 9 janvier, au CHU d'Oran. La manifestation devrait rassembler des résidentsde plusieurs wilayas, dont ceux duCentre du pays. Le mutisme du ministre de la Santé sur ce mouvement de protestation et son manque de réaction sont vivement critiqués par plusieurs syndicats et organisations de médecins. Ainsi, le Dr Barkat Berkani, président du Conseil national de l'ordre des médecins, qui a jugé "légitimes et acceptables" les revendications des résidents, s'est dit surpris par " le peu d'importance donnée par la tutelle aux revendications des médecins résidents" et par le fait que le ministre de la Santé "n'ait reçu les médecins résidents que pour 10 minutes". Le conseil national de l'ordre des médecins a décidé de "poursuivre judiciairement les responsables des agressions (lors du rassemblement du mercredi 3 janvier)", selon son président. Les médecins résidents marchent à Constantine Plusieurs dizaines de médecins résidents, entre 300 et 500 selon nos estimations, soutenus par des maîtres-assistants, des internes dentistes et pharmaciens ont organisé une importante manifestation à Constantine. Les contestataires, qui sesont rassemblés dès les premières heures de la matinée au CHUC Ibn-Baddis, ont marché jusqu'au centre-ville. Sur des banderoles brandies par les manifestants, on pouvait lire des condamnationsdes violences subies par les médecins résidents à Alger. Les marcheurs ont insisté sur la réforme de la loi portant sur le service civil mais aussi militaire. Pour les résidents, il est inconcevable de subir deux services en même temps. L'amélioration des conditions de travail, la sécurité et le droit aux oeuvres sociales. D'autres ont évoqué la formation, qui est inexistante, et l'absence de moyens. La marche s'est déroulée sans aucun incident, avec une forte présence de la police. Les médecins ont tenu à assurer un service minimum en gardant une présence auniveau du service des urgences. Les amphis du département de médecine d'Alger qui devaient accueillir l'examen ont été désertés par les médecins qui se sont rassemblés dans l'enceinte de la faculté en signe de protestation. Au même moment, les médecins résidents étaient des centaines à manifester dans les rues à Constantine. Ce boycott de l'examen de DEMS s'inscrit dans une volonté des médecins résidents de durcir leur mouvement de protestation suite à la violente répression du rassemblement qu'ils ont organisé le mercredi 3 janvier au CHU Mustapha Pacha. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a qualifié l'action de réussite. Il a rappelé, dans un communiqué paru ce dimanche, que ce boycott concerne "toutes les épreuves de la session normale de janvier 2018, toutes spécialités confondues et ce, jusqu'à satisfaction de l'ensemble des revendications". "Pour la première fois de l'histoire de la médecine en Algérie, il n'y aura pas de nouveaux assistants en 2018", a déclaré le docteur Taileb Mohamed, résident etmembre du bureau national du Camra qui a insisté que ce boycott est une réponse à la violence de la répression du rassemblement de mercredi passé. D'après lui, "une plainte sera prochainement déposée contre les agresseurs des médecins". La répression du rassemblement au CHU Mustapha-Pacha a fait, selon le membre du bureau du Camra, 40 blessés, dont 20graves, et 1 blessé ayant eu un hématome extra-dural. Un rassemblement à Oran Des avocats se sont portés volontaires pour défendre la cause des médecins en justice et les assister dans leur procédure de dépôt de plainte. "Plusieurs avocats nous ont contactés et ont proposé leur assistance pour nous aider à porter plainte", a expliqué le Dr Taileb qui affirme que les dossiers et certificats médicaux des médecins résidents blessés lors du rassemblement de Mustapha- Pacha sont en train d'être rassemblés. D'un autre côté, le Camra a appelé à un autre rassemblement national, pour ce mardi 9 janvier, au CHU d'Oran. La manifestation devrait rassembler des résidentsde plusieurs wilayas, dont ceux duCentre du pays. Le mutisme du ministre de la Santé sur ce mouvement de protestation et son manque de réaction sont vivement critiqués par plusieurs syndicats et organisations de médecins. Ainsi, le Dr Barkat Berkani, président du Conseil national de l'ordre des médecins, qui a jugé "légitimes et acceptables" les revendications des résidents, s'est dit surpris par " le peu d'importance donnée par la tutelle aux revendications des médecins résidents" et par le fait que le ministre de la Santé "n'ait reçu les médecins résidents que pour 10 minutes". Le conseil national de l'ordre des médecins a décidé de "poursuivre judiciairement les responsables des agressions (lors du rassemblement du mercredi 3 janvier)", selon son président. Les médecins résidents marchent à Constantine Plusieurs dizaines de médecins résidents, entre 300 et 500 selon nos estimations, soutenus par des maîtres-assistants, des internes dentistes et pharmaciens ont organisé une importante manifestation à Constantine. Les contestataires, qui sesont rassemblés dès les premières heures de la matinée au CHUC Ibn-Baddis, ont marché jusqu'au centre-ville. Sur des banderoles brandies par les manifestants, on pouvait lire des condamnationsdes violences subies par les médecins résidents à Alger. Les marcheurs ont insisté sur la réforme de la loi portant sur le service civil mais aussi militaire. Pour les résidents, il est inconcevable de subir deux services en même temps. L'amélioration des conditions de travail, la sécurité et le droit aux oeuvres sociales. D'autres ont évoqué la formation, qui est inexistante, et l'absence de moyens. La marche s'est déroulée sans aucun incident, avec une forte présence de la police. Les médecins ont tenu à assurer un service minimum en gardant une présence auniveau du service des urgences.