Le déclassement de terres agricoles à des fins d'urbanisation ou d'industrialisation doit obéir à des règles strictes et ne doit s'opérer, qu'avec l'aval d'un comité ministériel, présidé par le Premier ministre. Le déclassement de terres agricoles à des fins d'urbanisation ou d'industrialisation doit obéir à des règles strictes et ne doit s'opérer, qu'avec l'aval d'un comité ministériel, présidé par le Premier ministre. C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur central chargé de l'organisation foncière au ministère del'Agriculture, Hamid Hamdaoui, sur une chaîne de télévision privée. M. Hamdanirappelle qu'une circulaire a été émise en2013 par le ministère de l'Agriculturepour mettre en garde contre le détournementd'une manière effrénée des terresagricoles à des fins d'urbanisation et d'industrialisation. L'invité de cette chaîne de a précisé que le classement doitobéir à des "conditions", précisant que leclassement concerne les terres de "moindrevaleur agricole". Une terre de bonnepotentialité ne peut pas être orientée versune zone industrielle. "On doit, tout demême, léguer un potentiel agricole auxfutures générations", a-t-il soutenu. Parailleurs, il dit que, le "meilleur moyen deprotéger la terre et de l'exploiter".Précisant que la préservation du foncieragricole est "la mission de tous". La protectiondes terres agricoles est une "affairecitoyenne" insiste-t-il. Sur les 800.000hectares qui relèvent du domaine d'Etat,quelque 250.000 hectares de superficiesagricoles non exploitées ont été récupéréesà l'échelle nationale, a fait savoir, M.Hamdani. Entre "5.000 et 6.000 hectaresde terres non exploités ont été orientéevars la réalisation des projets d'utilité publique", a-t-il expliqué. Le gouvernement se dit innocent, la justice ouvre une enquête L'usine de montage automobile, Peugeot Algérie, risque de ne pas ouvrir de sitôt. Pour cause, un scandale de dilapidation de terres agricoles et fertiles. Après une vive polémique enclenchée sur les réseaux sociaux, puis la publication dans notre quotidien Midi Libre, de la décision du wali d'Oran de déclasser 120 hectares de terres agricoles en faveur de la construction de l'usine Peugeot Algérie à El- Kerma, le gouvernement s'en lave aujourd'hui les mains. En effet, dans un communiqué diffusé ce lundi, le cabinet d'Ahmed Ouyahia a annoncé engagé les "procédures financières nécessaires à la réalisation de 41 zones industrielles" dans 34 wilayas du pays. Sans citer les wilayas et les zones concernées, le gouvernement piloté par Ouyahia précise que, sur instruction du président Bouteflika, "l'ensemble de ces zones industrielles seront réalisées en dehors des terres agricoles". Si le gouvernement s'en lave les mains, la Justice, elle, agit. Le tribunal d'Orans'est, par la voix de son parquet général, auto-saisi aujourd'hui, lundi 29 avril. En effet, une enquête a été ouverte par le parquet d'Oran sur une affaire de dilapidation présumée de terres agricoles. La justice veut savoir comment une parcelle de terre fertile a pu être octroyé au milliardaire Abderrahmane Benhamadi, P.-dg de Condor, pour la réalisation d'une usine demontage automobile Peugeot. C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur central chargé de l'organisation foncière au ministère del'Agriculture, Hamid Hamdaoui, sur une chaîne de télévision privée. M. Hamdanirappelle qu'une circulaire a été émise en2013 par le ministère de l'Agriculturepour mettre en garde contre le détournementd'une manière effrénée des terresagricoles à des fins d'urbanisation et d'industrialisation. L'invité de cette chaîne de a précisé que le classement doitobéir à des "conditions", précisant que leclassement concerne les terres de "moindrevaleur agricole". Une terre de bonnepotentialité ne peut pas être orientée versune zone industrielle. "On doit, tout demême, léguer un potentiel agricole auxfutures générations", a-t-il soutenu. Parailleurs, il dit que, le "meilleur moyen deprotéger la terre et de l'exploiter".Précisant que la préservation du foncieragricole est "la mission de tous". La protectiondes terres agricoles est une "affairecitoyenne" insiste-t-il. Sur les 800.000hectares qui relèvent du domaine d'Etat,quelque 250.000 hectares de superficiesagricoles non exploitées ont été récupéréesà l'échelle nationale, a fait savoir, M.Hamdani. Entre "5.000 et 6.000 hectaresde terres non exploités ont été orientéevars la réalisation des projets d'utilité publique", a-t-il expliqué. Le gouvernement se dit innocent, la justice ouvre une enquête L'usine de montage automobile, Peugeot Algérie, risque de ne pas ouvrir de sitôt. Pour cause, un scandale de dilapidation de terres agricoles et fertiles. Après une vive polémique enclenchée sur les réseaux sociaux, puis la publication dans notre quotidien Midi Libre, de la décision du wali d'Oran de déclasser 120 hectares de terres agricoles en faveur de la construction de l'usine Peugeot Algérie à El- Kerma, le gouvernement s'en lave aujourd'hui les mains. En effet, dans un communiqué diffusé ce lundi, le cabinet d'Ahmed Ouyahia a annoncé engagé les "procédures financières nécessaires à la réalisation de 41 zones industrielles" dans 34 wilayas du pays. Sans citer les wilayas et les zones concernées, le gouvernement piloté par Ouyahia précise que, sur instruction du président Bouteflika, "l'ensemble de ces zones industrielles seront réalisées en dehors des terres agricoles". Si le gouvernement s'en lave les mains, la Justice, elle, agit. Le tribunal d'Orans'est, par la voix de son parquet général, auto-saisi aujourd'hui, lundi 29 avril. En effet, une enquête a été ouverte par le parquet d'Oran sur une affaire de dilapidation présumée de terres agricoles. La justice veut savoir comment une parcelle de terre fertile a pu être octroyé au milliardaire Abderrahmane Benhamadi, P.-dg de Condor, pour la réalisation d'une usine demontage automobile Peugeot.