L'Algérie ne dispose que de quelques centaines de startupsdans le domaine desnouvelles technologies del'information, a reconnu lePremier ministre, AhmedOuyahia, lors de son discoursd'ouverture du sommet SmartCities, hier au Centre international de conférences à Club-des-Pins. L'Algérie ne dispose que de quelques centaines de startupsdans le domaine desnouvelles technologies del'information, a reconnu lePremier ministre, AhmedOuyahia, lors de son discoursd'ouverture du sommet SmartCities, hier au Centre international de conférences à Club-des-Pins. Quant aux start-ups "basées sur les technologies de l'information, elles ne sont que quelques centaines", a indiqué le Premier ministre, expliquant que ce petit nombre de start-ups algériennes est dû au fait que "c'est un nouveau modèle dansnotre pays mais un modèle qui connaîtra un essor rapide à l'avenir". L'autre domaine de technologie dans lequel l'Algérie est en retard, selon Ouyahia, est celui des villes intelligentes. "Il est vrai que nous ne disposons toujours pas de villes intelligentes mais nous avons certaines villes promises à un développement dans ce domaine", a-t-il reconnu. Ahmed Ouyahia ne voit pas le tableau complètementnoir en ce qui concerne les progrès et les potentiels technologiques de l'Algérie. Il a notamment mis en avant les 20.000 diplômés dans le domaine du numériquequi sortent chaque année des universitésalgériennes, les dizaines de milliers dekilomètres de fibre optique qui parcourent le pays et le développement d'une "administrationnumérique et d'un environnement numérique dans tous les domaines". Le chômage qui a été "fortement diminué lors des deux dernières décennies", selon Ahmed Ouyahia, "représente un poids pourla jeunesse, notamment ceux qui sont diplômésen grand nombre dans tous les domaines". Ce sont ces données qui ont poussél'Algérie à "entreprendre une politiquevolontariste pour le soutien des jeunes dansla création de leurs petites entreprises enmettant des ressources financières à leur dispositionet qui peuvent atteindre les dix millionsde dinars pour chaque entreprise, ce quicorrespond à 90.000 dollars ou 75.000euros", a expliqué le Premier ministre."Cette politique a contribué au fil desannées à la création de centaines de milliers de petites entreprises dont plus de 500 000 entreprises réussies", a affirmé Ouyahia. Appel à la diaspora et aux investisseurs étrangers Ahmed Ouyahia s'est directement adressé à la diaspora algérienne lors de son discours pour les inviter à contribuer au développement de l'Algérie dans le domaine des nouvelles technologies de l'information.Arguant que l'Algérie "ne différencie pas entre ses citoyens résidents et ses citoyensexpatriés", le Premier ministre a lancé un appel "à notre diaspora pour qu'elle contribue plus au développement de l'Algérie comme le font les autres diasporas en faveur de leurs pays". "L'Algérie dispose de ressources importantes dans tous les domaines mais elle a besoin de plus de savoir et d'expérience etplus particulièrement dans le domaine destechnologies en sachant que cette expérience et ce savoir existent en quantité et enqualité chez nos citoyens travaillant dans des pays développés", a indiqué Ouyahia. Voulant attirer les investisseurs étrangers dans le domaine du digital, Ouyahia s'est adressé à eux pour leur dire "que si l'Algérie octroie des avantages aux investissements de façon générale, elle est disposée à en octroyer d'autres plus importants aux investissementsdans les nouvelles technologies de l'information." Quant aux start-ups "basées sur les technologies de l'information, elles ne sont que quelques centaines", a indiqué le Premier ministre, expliquant que ce petit nombre de start-ups algériennes est dû au fait que "c'est un nouveau modèle dansnotre pays mais un modèle qui connaîtra un essor rapide à l'avenir". L'autre domaine de technologie dans lequel l'Algérie est en retard, selon Ouyahia, est celui des villes intelligentes. "Il est vrai que nous ne disposons toujours pas de villes intelligentes mais nous avons certaines villes promises à un développement dans ce domaine", a-t-il reconnu. Ahmed Ouyahia ne voit pas le tableau complètementnoir en ce qui concerne les progrès et les potentiels technologiques de l'Algérie. Il a notamment mis en avant les 20.000 diplômés dans le domaine du numériquequi sortent chaque année des universitésalgériennes, les dizaines de milliers dekilomètres de fibre optique qui parcourent le pays et le développement d'une "administrationnumérique et d'un environnement numérique dans tous les domaines". Le chômage qui a été "fortement diminué lors des deux dernières décennies", selon Ahmed Ouyahia, "représente un poids pourla jeunesse, notamment ceux qui sont diplômésen grand nombre dans tous les domaines". Ce sont ces données qui ont poussél'Algérie à "entreprendre une politiquevolontariste pour le soutien des jeunes dansla création de leurs petites entreprises enmettant des ressources financières à leur dispositionet qui peuvent atteindre les dix millionsde dinars pour chaque entreprise, ce quicorrespond à 90.000 dollars ou 75.000euros", a expliqué le Premier ministre."Cette politique a contribué au fil desannées à la création de centaines de milliers de petites entreprises dont plus de 500 000 entreprises réussies", a affirmé Ouyahia. Appel à la diaspora et aux investisseurs étrangers Ahmed Ouyahia s'est directement adressé à la diaspora algérienne lors de son discours pour les inviter à contribuer au développement de l'Algérie dans le domaine des nouvelles technologies de l'information.Arguant que l'Algérie "ne différencie pas entre ses citoyens résidents et ses citoyensexpatriés", le Premier ministre a lancé un appel "à notre diaspora pour qu'elle contribue plus au développement de l'Algérie comme le font les autres diasporas en faveur de leurs pays". "L'Algérie dispose de ressources importantes dans tous les domaines mais elle a besoin de plus de savoir et d'expérience etplus particulièrement dans le domaine destechnologies en sachant que cette expérience et ce savoir existent en quantité et enqualité chez nos citoyens travaillant dans des pays développés", a indiqué Ouyahia. Voulant attirer les investisseurs étrangers dans le domaine du digital, Ouyahia s'est adressé à eux pour leur dire "que si l'Algérie octroie des avantages aux investissements de façon générale, elle est disposée à en octroyer d'autres plus importants aux investissementsdans les nouvelles technologies de l'information."