Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réaffirmé hier àAddis-Abeba la nécessité depréserver le traité constitutifde l'Union africaine (UA) de"toute révision", soulignantqu'il "incarne les principes etles valeurs qui nous unissent". Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réaffirmé hier àAddis-Abeba la nécessité depréserver le traité constitutifde l'Union africaine (UA) de"toute révision", soulignantqu'il "incarne les principes etles valeurs qui nous unissent". Le traité constitutif de l'UA "doit être préservé de toute révision, car ilincarne les principes et les valeurs quinous unissent", a en effet déclaré Ouyahiaà l'ouverture des travaux du 11e sommetextraordinaire de l'UA, consacré pour lapremière fois à la réforme institutionnellede l'Organisation panafricaine. Il a ajouté que l'UA devait demeurer "sousle contrôle souverain de ses états membres", estimant que c'est de cette "manièrequ'elle représentera les peuples africains". Il a par ailleurs appelé à la révision dubarème des contributions des Etats membrespour une "répartition équitable", rappelant dans ce sens que "l'Algérie a toujoursdonné l'exemple par sa disponibilitéet sa régularité en matière de paiement".Durant deux jours, les chefs d'Etat et degouvernement des pays membres de l'UA, dont l'Algérie, auront à examiner le "projetde décisions" sur la réforme institutionnelle de l'UA, finalisé lors de la 20e sessionextraordinaire du conseil exécutifréuni mercredi et jeudi derniers à Addis-Abeba. Asseoir un système de gestionbasé sur la performance, la compétence etla rationalisation des dépenses des différentsorganes de l'UA, constituent lesprincipales propositions retenues du processusde réforme de cette Organisationpanafricaine, appelée à renforcer son unitéet à fonctionner de façon optimale.Ouyahia a souligné à l'ouverture de cesommet que "l'Algérie sera aujourd'hui etdemain un défenseur et un acteurconvaincu d'une organisation continentalepensée et promue par les Africains et pourles Africains", ajoutant que c'est "uneorganisation où se retrouve et où fusionnent souverainement nos volontés nationales au profit de notre unité et de notre solidarité". Il a également mis en exergue l'importance qu'accorde l'Algérie à l'Afrique en déclarant qu'elle "considère son appartenance africaine comme un élément central de son identité et demeure fidèle aux solidarités qu'elle a partagéesavec les autres peuples et pays du continent pour les causes de la liberté et du développement". Ce sommet étant axé sur la question de la réforme institutionnelle de l'UA, Ouyahia a, tout en soulignant l'adhésion de l'Algérie à ce processus et enfaisant part de sa satisfaction des nombreux consensus dégagés autour de certaines questions, appelé à poursuivre la finalisation des aspects toujours en discussion. A ce titre, Ouyahia a réaffirmé un certain nombre de principes que l'Algérie considère comme "essentiels" pour le succèsde la réforme de l'organisation continentale. Il s'agit en premier lieu, a indiqué Ouyahia, des "principes et valeurs contenus" dans l'Acte constitutif de l'UA et quicontinuent d'unir ses Etats. Il a, dans cecadre, ajouté que "l'Union africaine doit, naturellement, demeurer sous le contrôle souverain des Etats membres et ses mécanismesont la charge de mettre en oeuvre les décisions et les politiques arrêtées par les instances délibérantes". Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de maintenir la procédure d'élection des membres de la commission de l'Union africaine, selon les critères de parité de et de représentation équitable. S'agissant des questions d'intégration régionale, Ouyahia a appelé à la préservation de la place des sous-régions et des communautés économiques régionales, en relevant que la création de la zone de libre échange continentale et le renforcement du rôle de la Commission de l'Union ne doivent pas remettre en cause ces réalités. Dans le même sillage, Ouyahia a abordé la question liée à la future agence de développement de l'UA en relevant que celle-ci "devra préserver et mettre en oeuvre les décisions déjà adoptées par l'Union en matière de développement, qu'il s'agisse de programmes prioritaires ou qu'il s'agisse de l'Agenda 2063, tout en préservant les acquis légués par le Nepad et en consolidant ses projections de développement".S'agissant du Mécanisme africaind'évaluation par les pairs (MAEP), lePremier ministre a appelé au maintien ducaractère volontaire de ce mécanisme. Lesquestions de la gestion administrative et financière étant également à l'ordre du jour du Sommet, Ouyahia a indiqué que "l'Union africaine doit accorder une grande importance à la rationalisation des dépenses, surtout que nous voulions affirmerl'autonomie financière de notre Union". Il a, dans le même ordre d'idée,appelé à la révision du barème des contributionsdes Etats membres en soutenant que "l'Algérie qui a toujours donné l'exemple par sa disponibilité et sa régularité en la matière, considère qu'une répartition plus équitable des contributions financières entre les Etats membres est aussi un élément important dans le cadre de la réforme de l'Union africaine". Enfin,Ouyahia a déclaré que l'Algérie partage lanécessité de consolider le rôle de laCommission. Cependant, elle insiste surla préservation des Missions du ComitéReprésentants permanents (Corep) quiest l'organe du contrôle permanent del'Union africaine par ses Etats membres. Ouyahia est accompagné de AbdelkaderMessahel, ministres des Affaires étrangères. Le traité constitutif de l'UA "doit être préservé de toute révision, car ilincarne les principes et les valeurs quinous unissent", a en effet déclaré Ouyahiaà l'ouverture des travaux du 11e sommetextraordinaire de l'UA, consacré pour lapremière fois à la réforme institutionnellede l'Organisation panafricaine. Il a ajouté que l'UA devait demeurer "sousle contrôle souverain de ses états membres", estimant que c'est de cette "manièrequ'elle représentera les peuples africains". Il a par ailleurs appelé à la révision dubarème des contributions des Etats membrespour une "répartition équitable", rappelant dans ce sens que "l'Algérie a toujoursdonné l'exemple par sa disponibilitéet sa régularité en matière de paiement".Durant deux jours, les chefs d'Etat et degouvernement des pays membres de l'UA, dont l'Algérie, auront à examiner le "projetde décisions" sur la réforme institutionnelle de l'UA, finalisé lors de la 20e sessionextraordinaire du conseil exécutifréuni mercredi et jeudi derniers à Addis-Abeba. Asseoir un système de gestionbasé sur la performance, la compétence etla rationalisation des dépenses des différentsorganes de l'UA, constituent lesprincipales propositions retenues du processusde réforme de cette Organisationpanafricaine, appelée à renforcer son unitéet à fonctionner de façon optimale.Ouyahia a souligné à l'ouverture de cesommet que "l'Algérie sera aujourd'hui etdemain un défenseur et un acteurconvaincu d'une organisation continentalepensée et promue par les Africains et pourles Africains", ajoutant que c'est "uneorganisation où se retrouve et où fusionnent souverainement nos volontés nationales au profit de notre unité et de notre solidarité". Il a également mis en exergue l'importance qu'accorde l'Algérie à l'Afrique en déclarant qu'elle "considère son appartenance africaine comme un élément central de son identité et demeure fidèle aux solidarités qu'elle a partagéesavec les autres peuples et pays du continent pour les causes de la liberté et du développement". Ce sommet étant axé sur la question de la réforme institutionnelle de l'UA, Ouyahia a, tout en soulignant l'adhésion de l'Algérie à ce processus et enfaisant part de sa satisfaction des nombreux consensus dégagés autour de certaines questions, appelé à poursuivre la finalisation des aspects toujours en discussion. A ce titre, Ouyahia a réaffirmé un certain nombre de principes que l'Algérie considère comme "essentiels" pour le succèsde la réforme de l'organisation continentale. Il s'agit en premier lieu, a indiqué Ouyahia, des "principes et valeurs contenus" dans l'Acte constitutif de l'UA et quicontinuent d'unir ses Etats. Il a, dans cecadre, ajouté que "l'Union africaine doit, naturellement, demeurer sous le contrôle souverain des Etats membres et ses mécanismesont la charge de mettre en oeuvre les décisions et les politiques arrêtées par les instances délibérantes". Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de maintenir la procédure d'élection des membres de la commission de l'Union africaine, selon les critères de parité de et de représentation équitable. S'agissant des questions d'intégration régionale, Ouyahia a appelé à la préservation de la place des sous-régions et des communautés économiques régionales, en relevant que la création de la zone de libre échange continentale et le renforcement du rôle de la Commission de l'Union ne doivent pas remettre en cause ces réalités. Dans le même sillage, Ouyahia a abordé la question liée à la future agence de développement de l'UA en relevant que celle-ci "devra préserver et mettre en oeuvre les décisions déjà adoptées par l'Union en matière de développement, qu'il s'agisse de programmes prioritaires ou qu'il s'agisse de l'Agenda 2063, tout en préservant les acquis légués par le Nepad et en consolidant ses projections de développement".S'agissant du Mécanisme africaind'évaluation par les pairs (MAEP), lePremier ministre a appelé au maintien ducaractère volontaire de ce mécanisme. Lesquestions de la gestion administrative et financière étant également à l'ordre du jour du Sommet, Ouyahia a indiqué que "l'Union africaine doit accorder une grande importance à la rationalisation des dépenses, surtout que nous voulions affirmerl'autonomie financière de notre Union". Il a, dans le même ordre d'idée,appelé à la révision du barème des contributionsdes Etats membres en soutenant que "l'Algérie qui a toujours donné l'exemple par sa disponibilité et sa régularité en la matière, considère qu'une répartition plus équitable des contributions financières entre les Etats membres est aussi un élément important dans le cadre de la réforme de l'Union africaine". Enfin,Ouyahia a déclaré que l'Algérie partage lanécessité de consolider le rôle de laCommission. Cependant, elle insiste surla préservation des Missions du ComitéReprésentants permanents (Corep) quiest l'organe du contrôle permanent del'Union africaine par ses Etats membres. Ouyahia est accompagné de AbdelkaderMessahel, ministres des Affaires étrangères.