Il reste moins de cinq mois pour la tenue des élections présidentielles, dont la date n'est pas encore fixée, mais que tout porte à croire qu'elles auront lieu au mois d'avril 2019. C'est dire que le pays est juste à quelques encablures d'un événement politique majeur. Et pourtant, les candidats ne se bousculent pas au portillon. Il reste moins de cinq mois pour la tenue des élections présidentielles, dont la date n'est pas encore fixée, mais que tout porte à croire qu'elles auront lieu au mois d'avril 2019. C'est dire que le pays est juste à quelques encablures d'un événement politique majeur. Et pourtant, les candidats ne se bousculent pas au portillon. En effet, et contrairement à ce qui devrait être comme c'est le cas sous d'autres cieux, très peu de politiquesse sont déjà prononcés sur leur candidature à cetteéchéance électorale. L'on note cependant, l'absence totale de noms qui pèsent sur l'échiquier politique, ou ce qued'aucuns qualifieraient de poids lourd de la scène nationale. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, les seules candidatures connues sont très loin de constituer des présidentiablespotentilles. Dans tous les cas, ils ont très peu de chanced'avoir les faveurs des électeurs algériens. Certains ontdéjà annoncé leur candidature, depuis des mois déjà. L'onpeut citer Tahar Missoum, plus connu sous le nom de"spécifique". Cet ancien député, qui s'est distingué durantles cinq années de son mandat à l'APN par ses prises debec avec ses pairs de la majorité parlementaire, ne seraitmême pas capable de franchir l'étape des 75.000 signatures,nécessaires pour prétendre à être consacré candidat etpouvoir ainsi, jouer dans la cour des grands. Il en est demême pour Fethi Gheras, qui a été investi par son parti,le Mouvement démocratique et social (MDS). Ce candidatà la candidature n'a lui non plus absolument aucunechance de récolter les signatures nécessaires que ce soientcelles des élus ou des citoyens. Nacer Boudiaf, le fils duprésident du HCE assassiné Mohamed Bodiaf, est luiaussi dans ce registre et ce, même s'il dispose du capitalsympathie et respect de son père auprès des algériens .D'autres noms se sont manifestés, à l'exemple du chef defile du front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid. Ayant déjàannoncé sa candidature, Belaid peut compter sur les structuresde son parti pour pouvoir collecter les signaturesnécessaires, lui permettant, encore une fois, d'être candidatcome ce fut le cas lors des élections présidentielles de2014. Mais, comme le prédisent les analystes et observateurs,il a peu de chance d'être élu à la magistraturesuprême. Il est presque certain que Ali Benflis, le président de Talaiou El Houriat, sera de la partie, lui qui s'estdéjà porté candidat en 2004 et 2014. Deux élections qu'ila perdues face au président Abdelaziz Bouteflika. Benflis tentera une nouvelle fois, et sans doute la dernière, de concrétiser son ambition d'accéder à a plus haute marche du pouvoir, même s'il s'est gardé jusqu'à présent de dévoilerses véritables intentions. Louisa Hanoune, une autre habituée des élections présidentielles, maintient elle aussi le suspense sur sa candidature. Cette hésitation des candidats, alors qu'il ne reste plus que quelques mois, déroute les observateurs et l'opinion publique qui s'interrogent sur les motifs de cette position d'expectative. En vérité, tous les regards sont braqués sur la présidence de la République et tout ce monde attend de voir quelles seront les intentions du chef de l'Etat. C'est cette équation encore inconnue, qui est à l'origine de cette hésitation des uns et des autres, à se lancer dans la course. Car, malgré l'agitation des partis de la majorité, qui en appellent detous leurs voeux le chef de l'Etat à continuer à briguer uncinquième mandat, le président Bouteflika ne s'est pasencore prononcé. Et c'est ce facteur qui "t tanise" l' mergence des candidatures En effet, et contrairement à ce qui devrait être comme c'est le cas sous d'autres cieux, très peu de politiquesse sont déjà prononcés sur leur candidature à cetteéchéance électorale. L'on note cependant, l'absence totale de noms qui pèsent sur l'échiquier politique, ou ce qued'aucuns qualifieraient de poids lourd de la scène nationale. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, les seules candidatures connues sont très loin de constituer des présidentiablespotentilles. Dans tous les cas, ils ont très peu de chanced'avoir les faveurs des électeurs algériens. Certains ontdéjà annoncé leur candidature, depuis des mois déjà. L'onpeut citer Tahar Missoum, plus connu sous le nom de"spécifique". Cet ancien député, qui s'est distingué durantles cinq années de son mandat à l'APN par ses prises debec avec ses pairs de la majorité parlementaire, ne seraitmême pas capable de franchir l'étape des 75.000 signatures,nécessaires pour prétendre à être consacré candidat etpouvoir ainsi, jouer dans la cour des grands. Il en est demême pour Fethi Gheras, qui a été investi par son parti,le Mouvement démocratique et social (MDS). Ce candidatà la candidature n'a lui non plus absolument aucunechance de récolter les signatures nécessaires que ce soientcelles des élus ou des citoyens. Nacer Boudiaf, le fils duprésident du HCE assassiné Mohamed Bodiaf, est luiaussi dans ce registre et ce, même s'il dispose du capitalsympathie et respect de son père auprès des algériens .D'autres noms se sont manifestés, à l'exemple du chef defile du front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid. Ayant déjàannoncé sa candidature, Belaid peut compter sur les structuresde son parti pour pouvoir collecter les signaturesnécessaires, lui permettant, encore une fois, d'être candidatcome ce fut le cas lors des élections présidentielles de2014. Mais, comme le prédisent les analystes et observateurs,il a peu de chance d'être élu à la magistraturesuprême. Il est presque certain que Ali Benflis, le président de Talaiou El Houriat, sera de la partie, lui qui s'estdéjà porté candidat en 2004 et 2014. Deux élections qu'ila perdues face au président Abdelaziz Bouteflika. Benflis tentera une nouvelle fois, et sans doute la dernière, de concrétiser son ambition d'accéder à a plus haute marche du pouvoir, même s'il s'est gardé jusqu'à présent de dévoilerses véritables intentions. Louisa Hanoune, une autre habituée des élections présidentielles, maintient elle aussi le suspense sur sa candidature. Cette hésitation des candidats, alors qu'il ne reste plus que quelques mois, déroute les observateurs et l'opinion publique qui s'interrogent sur les motifs de cette position d'expectative. En vérité, tous les regards sont braqués sur la présidence de la République et tout ce monde attend de voir quelles seront les intentions du chef de l'Etat. C'est cette équation encore inconnue, qui est à l'origine de cette hésitation des uns et des autres, à se lancer dans la course. Car, malgré l'agitation des partis de la majorité, qui en appellent detous leurs voeux le chef de l'Etat à continuer à briguer uncinquième mandat, le président Bouteflika ne s'est pasencore prononcé. Et c'est ce facteur qui "t tanise" l' mergence des candidatures