Le parti Taliou El Houriat est dans l'oeil du cyclone. Il en est de même par conséquent pour son président, Ali Benflis. Le parti Taliou El Houriat est dans l'oeil du cyclone. Il en est de même par conséquent pour son président, Ali Benflis. Ce dernier n'est vraiment pas en odeur de sainteté. Il vient de susciter le courroux du gouvernement. Sa décision de boycotter les prochaines élections législatives, prévues au printemps mais dont la date n'a pas encore été fixée, n'a pas été du gout de l'exécutif. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, l'a d'ailleurs déclaré de vive voix sur un ton qui ne laisse plus aucun doute sur cette colère. Le représentant du gouvernement est allé jusqu'à proférer des menaces à l'encontre de ce parti et d'autres partis qui ont prôné le boycott. Nouredine Bedoui a dit tout son dépit de cette démarche de boycott qui empêche, selon lui, les militants de ces partis de choisir leurs représentants dans les assemblées élues. Car, pour lui, un parti n'a pas vocation à participer uniquement aux élections présidentielles. Là l'allusion à Ali Benflis est on ne peut plus claire. Pour mettre fin à cette pratique, l'exécutif compte sévir et réviser la loi sur les partis politiques. Ces derniers seront ainsi obligés à prendre part à tous les scrutins et pas seulement les élections présidentielles. Cette révision prochaine de la loi sur les partis politiques intervient cinq années après la promulgation d'une loi révisée sur les partis. Le président de Talaiou El Houriat, qui n'a pas encore réagi à cette déclaration du ministre de l'Intérieur, a récemment annoncé le boycott de son parti des élections législatives. « Le scrutin législatif est biaisé « a notamment indiqué Ali Benflis pour justifier cette décision de boycott. Benflis, qui ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le pouvoir, considère donc que les élections législatives ne changeront rien à la situation politique actuelle puisque elles ne vont pas permettre la libre expression des Algériens pour élire leurs représentants à l'APN. Dans la même posture qu'Ali Benflis, Sofiane Djilali, chef de file du parti Jil Djadid, s'est élévé contre cette déclaration du ministre de l'Intérieur. Sur sa page Facebook il a indique que « le pouvoir veut retirer l'agrément aux partis qui boycottent les lés élections législatives ». L'amendement de la loi sur les paris va-til instituer le retrait de l'agrément aux partis qui boycottent les élections ? Nouredine Bedoui n' pas soufflé mot sur le contenu des amendements mais cette perspective reste logiquement envisageable. C'est dire que le parti d'Ali Benflis encourt le risque d'être banni de la scène politique nationale. Créé au lendemain des élections présidentielles le parti d'Ali Benflis n'a participé juqu'a présent à aucune élection. Ce qui n'et pas le cas de son chef. Benflis, ancien chef de gouvernement, a participé à deux élections présidentielles, celles de 2004 et 2014. Ancien directeur de cabinet de la présidence de la République et ancien secrétaire général du FLN, Ali Benflis s'est porté candidat lors des élections présidentielles de 2004. Une candidature qui a été qualifiée de « trahison » par le camp du président Bouteflika. Après une éclipse de 10 ans, Benflis a réédité l'expérience lors des présidentielles de 2014. Mais après ces dernières élections Benflis n'est pas rentré chez lui comme en 2004 puisque il a crée un parti politique. Ce dernier a d'emblée affiché la couleur en se positionnant dans le camp de l'opposition. Ce dernier n'est vraiment pas en odeur de sainteté. Il vient de susciter le courroux du gouvernement. Sa décision de boycotter les prochaines élections législatives, prévues au printemps mais dont la date n'a pas encore été fixée, n'a pas été du gout de l'exécutif. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, l'a d'ailleurs déclaré de vive voix sur un ton qui ne laisse plus aucun doute sur cette colère. Le représentant du gouvernement est allé jusqu'à proférer des menaces à l'encontre de ce parti et d'autres partis qui ont prôné le boycott. Nouredine Bedoui a dit tout son dépit de cette démarche de boycott qui empêche, selon lui, les militants de ces partis de choisir leurs représentants dans les assemblées élues. Car, pour lui, un parti n'a pas vocation à participer uniquement aux élections présidentielles. Là l'allusion à Ali Benflis est on ne peut plus claire. Pour mettre fin à cette pratique, l'exécutif compte sévir et réviser la loi sur les partis politiques. Ces derniers seront ainsi obligés à prendre part à tous les scrutins et pas seulement les élections présidentielles. Cette révision prochaine de la loi sur les partis politiques intervient cinq années après la promulgation d'une loi révisée sur les partis. Le président de Talaiou El Houriat, qui n'a pas encore réagi à cette déclaration du ministre de l'Intérieur, a récemment annoncé le boycott de son parti des élections législatives. « Le scrutin législatif est biaisé « a notamment indiqué Ali Benflis pour justifier cette décision de boycott. Benflis, qui ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le pouvoir, considère donc que les élections législatives ne changeront rien à la situation politique actuelle puisque elles ne vont pas permettre la libre expression des Algériens pour élire leurs représentants à l'APN. Dans la même posture qu'Ali Benflis, Sofiane Djilali, chef de file du parti Jil Djadid, s'est élévé contre cette déclaration du ministre de l'Intérieur. Sur sa page Facebook il a indique que « le pouvoir veut retirer l'agrément aux partis qui boycottent les lés élections législatives ». L'amendement de la loi sur les paris va-til instituer le retrait de l'agrément aux partis qui boycottent les élections ? Nouredine Bedoui n' pas soufflé mot sur le contenu des amendements mais cette perspective reste logiquement envisageable. C'est dire que le parti d'Ali Benflis encourt le risque d'être banni de la scène politique nationale. Créé au lendemain des élections présidentielles le parti d'Ali Benflis n'a participé juqu'a présent à aucune élection. Ce qui n'et pas le cas de son chef. Benflis, ancien chef de gouvernement, a participé à deux élections présidentielles, celles de 2004 et 2014. Ancien directeur de cabinet de la présidence de la République et ancien secrétaire général du FLN, Ali Benflis s'est porté candidat lors des élections présidentielles de 2004. Une candidature qui a été qualifiée de « trahison » par le camp du président Bouteflika. Après une éclipse de 10 ans, Benflis a réédité l'expérience lors des présidentielles de 2014. Mais après ces dernières élections Benflis n'est pas rentré chez lui comme en 2004 puisque il a crée un parti politique. Ce dernier a d'emblée affiché la couleur en se positionnant dans le camp de l'opposition.