Au FFS la crise interne vient de franchir un nouveau palier. L'exclusion de l'ex-chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Chaaffa Bouaiche, ne fera en effet qu'exacerber encore davantage cette crise dans laquelle est plongé le plus vieux parti de l'opposition. Au FFS la crise interne vient de franchir un nouveau palier. L'exclusion de l'ex-chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Chaaffa Bouaiche, ne fera en effet qu'exacerber encore davantage cette crise dans laquelle est plongé le plus vieux parti de l'opposition. En utilisant l'arme de l'exclusion la nouvelle direction du parti issue ducongrès extraordinaire de l'annéedernière confirme sa démarche de sévircontre les membres de l'ancienne direction.Bouaiche, ancien chef du groupe parlementaire,est connu pour être un desprincipaux membres de l'ancienne directionqui a perdu la bataille lors du derniercongrès extraordinaire. Ce député de lawilaya de Béjaïa, qui faisait d'ailleurs l'objetd'une suspension pour une période desix mois a, cette fois-ci, été définitivement radié du parti pour le motif de nonpayement de ses cotisations. Une accusationqu'il a d'ailleurs rejetée avec force parle biais d'un communiqué. "Ne voulant pasperturber notre campagne pour les électionssénatoriales de décembre, je me suisabstenu de réagir à la décision prise par lacommission nationale de médiation et derèglement des conflits du parti consistanten ma radiation du FFS pour refus de payementdes contributions financières" commencepar écrire Bouaiche dans sa missiveà l ‘adresse des militantes et militants du parti. "Tout le monde sait que j'ai toujoursété de ceux qui condamnent haut et fort lesélus qui refusent de payer leurs contributions.Aussi il n'a jamais été question pourmoi de trahir un engagement pris devant les militantes et les militants du FFS. J'aiinformé la direction du parti, par courrier électronique, de mon intention de régulariser ma situation dès l'expiration de ma suspension de 6 mois" a-t-il ajouté comme pour se disculper de toute intention de se soustraire à cette obligation. "Pourtant, et sans m'avoir entendu au préalable, la commission dite de médiation a prononcé ma radiation et certains en ont profité pour tenter de me salir sur les réseaux sociaux. Chers camarades, je vous informe que je me suis acquitté de la totalité de mes contributions financières" a-til encore précisé avant de clamer, malgré cette radiation, sa fidélité au FFS. "Radier ou pas, je ne trahirai pas mes engagements envers le FFS qui m'a confié la mission de représenter le plus dignement la population". Cette épilogue traduit la profonde division qui traverse le parti ou l'actuelle direction recourt systématiquement à l'arme de l'exclusion pour se défaire de ses détracteurs. Une attitude loin d'être démocratique selon nombre d'observateurs. Ce d'autant que ce parti n'a eu de cesse de se revendiquer des idéaux de la démocratie. Radié un cadre pour une histoire de contribution financière, alors qu'il était possible de recourir à d'autres mesures disciplinaires, est loin de relever des principes intangibles de la démocratie. L'actuelle direction du FFS, qui s'est engagée au sortir du congrès extraordinaire de réhabiliter les principes démocratiques dans le fonctionnement du parti, vient ainsi d'être prise en défaut. Elle retombe dans les mêmes travers que l'ancienne direction qui a, elle aussi, usée de l'arme de l'exclusion contre ses opposants. En tout cas ce facteur ne fera que fragiliser encore plus le FFS et confortera certainement les risques d'implosion du parti tant les divisions semblent très profondes et irrémédiables. En utilisant l'arme de l'exclusion la nouvelle direction du parti issue ducongrès extraordinaire de l'annéedernière confirme sa démarche de sévircontre les membres de l'ancienne direction.Bouaiche, ancien chef du groupe parlementaire,est connu pour être un desprincipaux membres de l'ancienne directionqui a perdu la bataille lors du derniercongrès extraordinaire. Ce député de lawilaya de Béjaïa, qui faisait d'ailleurs l'objetd'une suspension pour une période desix mois a, cette fois-ci, été définitivement radié du parti pour le motif de nonpayement de ses cotisations. Une accusationqu'il a d'ailleurs rejetée avec force parle biais d'un communiqué. "Ne voulant pasperturber notre campagne pour les électionssénatoriales de décembre, je me suisabstenu de réagir à la décision prise par lacommission nationale de médiation et derèglement des conflits du parti consistanten ma radiation du FFS pour refus de payementdes contributions financières" commencepar écrire Bouaiche dans sa missiveà l ‘adresse des militantes et militants du parti. "Tout le monde sait que j'ai toujoursété de ceux qui condamnent haut et fort lesélus qui refusent de payer leurs contributions.Aussi il n'a jamais été question pourmoi de trahir un engagement pris devant les militantes et les militants du FFS. J'aiinformé la direction du parti, par courrier électronique, de mon intention de régulariser ma situation dès l'expiration de ma suspension de 6 mois" a-t-il ajouté comme pour se disculper de toute intention de se soustraire à cette obligation. "Pourtant, et sans m'avoir entendu au préalable, la commission dite de médiation a prononcé ma radiation et certains en ont profité pour tenter de me salir sur les réseaux sociaux. Chers camarades, je vous informe que je me suis acquitté de la totalité de mes contributions financières" a-til encore précisé avant de clamer, malgré cette radiation, sa fidélité au FFS. "Radier ou pas, je ne trahirai pas mes engagements envers le FFS qui m'a confié la mission de représenter le plus dignement la population". Cette épilogue traduit la profonde division qui traverse le parti ou l'actuelle direction recourt systématiquement à l'arme de l'exclusion pour se défaire de ses détracteurs. Une attitude loin d'être démocratique selon nombre d'observateurs. Ce d'autant que ce parti n'a eu de cesse de se revendiquer des idéaux de la démocratie. Radié un cadre pour une histoire de contribution financière, alors qu'il était possible de recourir à d'autres mesures disciplinaires, est loin de relever des principes intangibles de la démocratie. L'actuelle direction du FFS, qui s'est engagée au sortir du congrès extraordinaire de réhabiliter les principes démocratiques dans le fonctionnement du parti, vient ainsi d'être prise en défaut. Elle retombe dans les mêmes travers que l'ancienne direction qui a, elle aussi, usée de l'arme de l'exclusion contre ses opposants. En tout cas ce facteur ne fera que fragiliser encore plus le FFS et confortera certainement les risques d'implosion du parti tant les divisions semblent très profondes et irrémédiables.