La machine judicaire est lancée à vive llure. Les dossiers de la corruption sont en effet ouverts et nombreux sont déjà les hommes d'affaires et même politiques qui sont poursuivis par les juridictions. La machine judicaire est lancée à vive llure. Les dossiers de la corruption sont en effet ouverts et nombreux sont déjà les hommes d'affaires et même politiques qui sont poursuivis par les juridictions. Le tour de l'ancien ministre de l'Energie ChakibKhelil, est-il enfin arrivé ?Il y a tout lieu de le croire. Eneffet ce dernier, comme l'aannoncé hier un communiquéde la Cour suprême, sera poursuivipour de nombreux faitsqui lui sont reprochés dutemps ou il était ministre et P.-dg de la Sonatrach. Ainsi il estpoursuivi pour "des actes liésà des infractions à la législationsur le change et les transfertsde capitaux » et laconclusion par Sonatrach « de deux contrats de façon illégale avec deux sociétés étrangères", a indiqué, hier, uncommuniqué de la Cour suprême. Cette dernière n'endit pas plus. Chakib Khelil, quiest très proche de l'ancien présidentde la république,Abdelaziz Bouteflika, a failliêtre poursuivi par la justice.Au mois d'août de l'année2013, l'Algérie a lancé unmandat d'arrêt internationalcontre lui. Sa femme, ses deux enfants ainsi que le neveu del'ancien ministre des Affairesétrangères Mohamed Bedjaoui, Farid Bejaoui, ainsique quatre autres personnes, étaient aussi concernées parces mandats d'arrêt. Al'époque, le procureur généralprès la Cour d'Alger,Belkacem Zeghmati, a indiqué que "seulement trois pays, la France, l'Italie et la Suisse ont affiché leur volonté de coopérer avec la justice algérienne dans cette affaire". Blanchi par la suite Chakib Khelil, qui est alors revenu au pays après un séjour aux Etats-Unis, a été cité notamment dans l''affaire du contrat entre Sonatrach et l'entreprise italienne Saipem. L'ex-ministre de l'Energie aété cité explicitement par les juges du tribunal de Milan, l'affaire des pots-de-vin impliquant la société pétrolière Saipem. Saipem a omis d'effectuer les"contrôles requis sur le travaildes intermédiaires", et cela dans le cadre de la procédure d'attribution des contrats de gaz en Algérie, ont affirmé les juges italiens. L'ancien P.-dg de Saipem, Pietro Tali, et la société italienne avaient été reconnus, en septembre dernier, coupables en Italie d'avoir versé à des intermédiaires environ 198 millions de dollars pour l'obtention contrats auprès de la Sonatrach entre 2007 et 2010. Chakib Khelil a toujoursclamé son innocence Le tour de l'ancien ministre de l'Energie ChakibKhelil, est-il enfin arrivé ?Il y a tout lieu de le croire. Eneffet ce dernier, comme l'aannoncé hier un communiquéde la Cour suprême, sera poursuivipour de nombreux faitsqui lui sont reprochés dutemps ou il était ministre et P.-dg de la Sonatrach. Ainsi il estpoursuivi pour "des actes liésà des infractions à la législationsur le change et les transfertsde capitaux » et laconclusion par Sonatrach « de deux contrats de façon illégale avec deux sociétés étrangères", a indiqué, hier, uncommuniqué de la Cour suprême. Cette dernière n'endit pas plus. Chakib Khelil, quiest très proche de l'ancien présidentde la république,Abdelaziz Bouteflika, a failliêtre poursuivi par la justice.Au mois d'août de l'année2013, l'Algérie a lancé unmandat d'arrêt internationalcontre lui. Sa femme, ses deux enfants ainsi que le neveu del'ancien ministre des Affairesétrangères Mohamed Bedjaoui, Farid Bejaoui, ainsique quatre autres personnes, étaient aussi concernées parces mandats d'arrêt. Al'époque, le procureur généralprès la Cour d'Alger,Belkacem Zeghmati, a indiqué que "seulement trois pays, la France, l'Italie et la Suisse ont affiché leur volonté de coopérer avec la justice algérienne dans cette affaire". Blanchi par la suite Chakib Khelil, qui est alors revenu au pays après un séjour aux Etats-Unis, a été cité notamment dans l''affaire du contrat entre Sonatrach et l'entreprise italienne Saipem. L'ex-ministre de l'Energie aété cité explicitement par les juges du tribunal de Milan, l'affaire des pots-de-vin impliquant la société pétrolière Saipem. Saipem a omis d'effectuer les"contrôles requis sur le travaildes intermédiaires", et cela dans le cadre de la procédure d'attribution des contrats de gaz en Algérie, ont affirmé les juges italiens. L'ancien P.-dg de Saipem, Pietro Tali, et la société italienne avaient été reconnus, en septembre dernier, coupables en Italie d'avoir versé à des intermédiaires environ 198 millions de dollars pour l'obtention contrats auprès de la Sonatrach entre 2007 et 2010. Chakib Khelil a toujoursclamé son innocence