Le Syndicat national des magistrats (SNM) a mis fin hier au mouvement de grève qu'il a initié depuis le dimanche 27 décembre Le Syndicat national des magistrats (SNM) a mis fin hier au mouvement de grève qu'il a initié depuis le dimanche 27 décembre Un mouvement de protestation qui a paralysé les tribunaux du pays depuis une dizaine de jours et qui a débouché sur un véritable bras de fer entre le SNM et le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. C'est à travers un communiqué, rendu public hier, que le SNM a fait cette annonce. Une annonce qui fait suite à une réunion tenue hier au siège de la Cour suprême et qui a regroupé, outre le SNM représenté par son président, le premier président de la Cour suprême en tant que médiateur, le président de l'Union nationale de l'ordre des barreaux ainsi que le secrétaire général du ministère de la Justice. Selon le communiqué, signé par le président du SNM Issad Mabrouk, des personnalités nationales, et des "parties souveraines" au sein de l'Etat que le communiqué n'a pas citées ont fait des démarches en vue d'aboutir à cet "accord juste et honorable à la situation d'impasse". Sur la revendication relative à l'indépendance de la justice il a été convenu l'ouverture d'un atelier avec la participation de toutes les parties concernées avec le concours direct des magistrats pour réviser tous les textes de loi. Concernant la principale raison qui a fait que le SNM décidé de la grève, à savoir le mouvement qui a touché presque 3.000 magistrats, il a été décidé que les mécontents rejoignent leurs nouveaux postes et signent leur P.-V d'installation en présentant, après cette démarche, un recours auprès du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui se réunira la troisième semaine du mois en cours pour examiner tous les cas litigieux. Une concession de taille du SNM et d'ailleurs le président du syndicat a lui-même estimé qu'il comprendra l'insatisfaction de certains magistrats par rapport à cet accord. Un accord qui énonce aussi que les magistrats grévistes ne seront aucunement inquiétés. Enfin le communiqué affirme qu'une "très grande majorité de membres du syndicat, bureau et conseil national, a accepté l'accord en question". Cette grève inédite des magistrats, qui a été déclarée illégale par la justice, a fait couler beaucoup d'encre et a débouchée sur un véritable bras de fer avec le ministre de la Justice. Le mouvement de protestation a aussi été émaillé par l'intervention musclée de la gendarmerie à la cour d'Oran suscitant un tollé général de réprobation alors que des magistrats ont été installés dans leurs nouvelles fonctions par la force publique Un mouvement de protestation qui a paralysé les tribunaux du pays depuis une dizaine de jours et qui a débouché sur un véritable bras de fer entre le SNM et le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. C'est à travers un communiqué, rendu public hier, que le SNM a fait cette annonce. Une annonce qui fait suite à une réunion tenue hier au siège de la Cour suprême et qui a regroupé, outre le SNM représenté par son président, le premier président de la Cour suprême en tant que médiateur, le président de l'Union nationale de l'ordre des barreaux ainsi que le secrétaire général du ministère de la Justice. Selon le communiqué, signé par le président du SNM Issad Mabrouk, des personnalités nationales, et des "parties souveraines" au sein de l'Etat que le communiqué n'a pas citées ont fait des démarches en vue d'aboutir à cet "accord juste et honorable à la situation d'impasse". Sur la revendication relative à l'indépendance de la justice il a été convenu l'ouverture d'un atelier avec la participation de toutes les parties concernées avec le concours direct des magistrats pour réviser tous les textes de loi. Concernant la principale raison qui a fait que le SNM décidé de la grève, à savoir le mouvement qui a touché presque 3.000 magistrats, il a été décidé que les mécontents rejoignent leurs nouveaux postes et signent leur P.-V d'installation en présentant, après cette démarche, un recours auprès du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui se réunira la troisième semaine du mois en cours pour examiner tous les cas litigieux. Une concession de taille du SNM et d'ailleurs le président du syndicat a lui-même estimé qu'il comprendra l'insatisfaction de certains magistrats par rapport à cet accord. Un accord qui énonce aussi que les magistrats grévistes ne seront aucunement inquiétés. Enfin le communiqué affirme qu'une "très grande majorité de membres du syndicat, bureau et conseil national, a accepté l'accord en question". Cette grève inédite des magistrats, qui a été déclarée illégale par la justice, a fait couler beaucoup d'encre et a débouchée sur un véritable bras de fer avec le ministre de la Justice. Le mouvement de protestation a aussi été émaillé par l'intervention musclée de la gendarmerie à la cour d'Oran suscitant un tollé général de réprobation alors que des magistrats ont été installés dans leurs nouvelles fonctions par la force publique