Lundi 2 mars a débuté à Bruxelles le premier cycle des négociations de la seconde phase du Brexit portant sur la relation future entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE). Lundi 2 mars a débuté à Bruxelles le premier cycle des négociations de la seconde phase du Brexit portant sur la relation future entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE). Une délégation d'une centaine de Britanniques a fait le déplacement, dirigée par le négociateur en chef David Frost, un diplomate aussi courtois qu'il est déterminé, et un fervent brexiter. Michel Barnier, à ce poste côté européen depuis 2016, sera son principal interlocuteur. Quand Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, avait fait le déplacement à Londres en janvier, pour un premier contact avec Boris Johnson, les deux dirigeants avaient fait assaut de bonne volonté. Un mois plus tard, la guerre des mots et des postures a repris, plus virulente que jamais. Plus inquiétant : les mandats, les fils conducteurs officiels des discussions, laissent peu de place au compromis. Les Britanniques sont même explicites : si en juin la perspective d'un accord rapide n'est pas évidente, ils quitteront la table des discussions. Bruxelles et Londres souhaitent parvenir à un traité de libre-échange instaurant zéro tarif et zéro quota entre le Royaume-Uni et l'UE. Les marchandises transitant par laManche seront désormais soumises à des contrôles (au moins sanitaires et réglementaires), mais idéalement elles ne devraient être ni taxées ni contingentées. Dans les faits, à un alignement réglementaire du Royaume-Uni sur les lois de l'Union en matière d'aides d'Etat, d'environnement, de conditions de travail ou de politique fiscale. Une délégation d'une centaine de Britanniques a fait le déplacement, dirigée par le négociateur en chef David Frost, un diplomate aussi courtois qu'il est déterminé, et un fervent brexiter. Michel Barnier, à ce poste côté européen depuis 2016, sera son principal interlocuteur. Quand Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, avait fait le déplacement à Londres en janvier, pour un premier contact avec Boris Johnson, les deux dirigeants avaient fait assaut de bonne volonté. Un mois plus tard, la guerre des mots et des postures a repris, plus virulente que jamais. Plus inquiétant : les mandats, les fils conducteurs officiels des discussions, laissent peu de place au compromis. Les Britanniques sont même explicites : si en juin la perspective d'un accord rapide n'est pas évidente, ils quitteront la table des discussions. Bruxelles et Londres souhaitent parvenir à un traité de libre-échange instaurant zéro tarif et zéro quota entre le Royaume-Uni et l'UE. Les marchandises transitant par laManche seront désormais soumises à des contrôles (au moins sanitaires et réglementaires), mais idéalement elles ne devraient être ni taxées ni contingentées. Dans les faits, à un alignement réglementaire du Royaume-Uni sur les lois de l'Union en matière d'aides d'Etat, d'environnement, de conditions de travail ou de politique fiscale.