La situation épidémiologique est inquiétante en Algérie, elle est en effet marquée par une explosion de cas qui frôlent actuellement quotidiennement les 500 nouvelles contagions au Covid-19 et à ses variants. La situation épidémiologique est inquiétante en Algérie, elle est en effet marquée par une explosion de cas qui frôlent actuellement quotidiennement les 500 nouvelles contagions au Covid-19 et à ses variants. Face à la gravité de la situation qui se détériore jour après jour, le professeur Ryad Mahyaoui, membr du Comité scientifique du suivi de la pandémie du coronavirus enAlgérie a tiré la sonnette d'alarme. "La sonnette d'alarme doit être tirée et arrêter cette troisième vague en amont avant qu'elle ne soit catastrophique", a déclaré lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale. Le professeur Mahyaoui déplore qu'il n'y a pas eu suffisamment de sensibilisation des citoyens auxquels on disait que "la situation est maîtrisée. Le résultat est là", a-t-il dit, indiquantque "le résultat est le relâchement des gestes barrières, alors que la situation devenait de plus en plus inquiétante". Revenir aux mesures du confinement Face à cette situation "inquiétante", le professeur Riad Mahyaoui estime qu'il faut "retourner aux mesures de confinement tel que cela avait été appliqué au début de la pandémie, si on continue à négliger le respect des gestes préventifs". Il a souligné "la nécessité d'écouter les spécialistes qui sont sur le terrain et prendre leurs avis en considération". D'autre part il recommand l'interdiction des visites dans les hôpitaux, vu qu'ils sont devenus un lieu de contamination. Arguant ses dires, il affirme que "plus de 44.000 personnes ont été infectées, entre janvier et février 2021, dont 26.839 sont venus se faire traiter pour une autre pathologie et se sont retrouvées infectées du Covid. Il y a même des visiteurs qui ont été contaminés, donc réellement l'hôpital est devenu un lieu où on se contamine. Le coronavirus est, aujourd'hui, la première maladie nosocomiale". Pour conclure, le professeur Mahyaoui a lancé un énième appel à la vaccination afin d'y faire adhérer le maximum possible avant qu'il y ait péril en la demeure, "le vaccin est le seul moyen pour vaincre le Covid 19 et retourner à la vie normale". Vers le retour de l'amende de 10.000 DA La tendance haussière des contaminations au coronavirus se confirme. Les professionnels du secteur de la santé ne cessent de tirer la sonnette d'alarme. Une alerte qui commence à faire réagir les autorités. Pour faire face à cette hausse les services de sécurité se dirigent vers un durcissement des mesures à l'encontre des personnes ne respectant pas les mesures de prévention contre le coronavirus. En cas de violation des mesures barrières, les contrevenants risquent d'être sanctionnés par une amende de 10.000 à 20.000 dinars algériens. Les commerçants quant à eux risquent des sanctions administratives incluant la fermeture administrative et même des poursuites en justice. D'un autre côté, l'article 13 bis du décret exécutif 20- 127 du 20 mai 2020 stipule l'obligation du port de bavette par toutes les personnes et en toutes circonstances, sur la voie et les lieux publics, sur les lieux de travail, ainsi que dans tous les espaces ouverts ou fermés recevant le public. Le port du masque de protection est également obligatoire à l'intérieur des véhicules, aussi pour les mineurs. Si la mesure n'est pas respectée, les contrevenants seront sanctionnés par une amende de 10.000 DA. Face à la gravité de la situation qui se détériore jour après jour, le professeur Ryad Mahyaoui, membr du Comité scientifique du suivi de la pandémie du coronavirus enAlgérie a tiré la sonnette d'alarme. "La sonnette d'alarme doit être tirée et arrêter cette troisième vague en amont avant qu'elle ne soit catastrophique", a déclaré lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale. Le professeur Mahyaoui déplore qu'il n'y a pas eu suffisamment de sensibilisation des citoyens auxquels on disait que "la situation est maîtrisée. Le résultat est là", a-t-il dit, indiquantque "le résultat est le relâchement des gestes barrières, alors que la situation devenait de plus en plus inquiétante". Revenir aux mesures du confinement Face à cette situation "inquiétante", le professeur Riad Mahyaoui estime qu'il faut "retourner aux mesures de confinement tel que cela avait été appliqué au début de la pandémie, si on continue à négliger le respect des gestes préventifs". Il a souligné "la nécessité d'écouter les spécialistes qui sont sur le terrain et prendre leurs avis en considération". D'autre part il recommand l'interdiction des visites dans les hôpitaux, vu qu'ils sont devenus un lieu de contamination. Arguant ses dires, il affirme que "plus de 44.000 personnes ont été infectées, entre janvier et février 2021, dont 26.839 sont venus se faire traiter pour une autre pathologie et se sont retrouvées infectées du Covid. Il y a même des visiteurs qui ont été contaminés, donc réellement l'hôpital est devenu un lieu où on se contamine. Le coronavirus est, aujourd'hui, la première maladie nosocomiale". Pour conclure, le professeur Mahyaoui a lancé un énième appel à la vaccination afin d'y faire adhérer le maximum possible avant qu'il y ait péril en la demeure, "le vaccin est le seul moyen pour vaincre le Covid 19 et retourner à la vie normale". Vers le retour de l'amende de 10.000 DA La tendance haussière des contaminations au coronavirus se confirme. Les professionnels du secteur de la santé ne cessent de tirer la sonnette d'alarme. Une alerte qui commence à faire réagir les autorités. Pour faire face à cette hausse les services de sécurité se dirigent vers un durcissement des mesures à l'encontre des personnes ne respectant pas les mesures de prévention contre le coronavirus. En cas de violation des mesures barrières, les contrevenants risquent d'être sanctionnés par une amende de 10.000 à 20.000 dinars algériens. Les commerçants quant à eux risquent des sanctions administratives incluant la fermeture administrative et même des poursuites en justice. D'un autre côté, l'article 13 bis du décret exécutif 20- 127 du 20 mai 2020 stipule l'obligation du port de bavette par toutes les personnes et en toutes circonstances, sur la voie et les lieux publics, sur les lieux de travail, ainsi que dans tous les espaces ouverts ou fermés recevant le public. Le port du masque de protection est également obligatoire à l'intérieur des véhicules, aussi pour les mineurs. Si la mesure n'est pas respectée, les contrevenants seront sanctionnés par une amende de 10.000 DA.