Les textes encadrant le droit des travailleurs sont, pour leur plus grande partie, inadaptés aux nouvelles normes universelles. C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, le P-DG de l'Association algérienne des ressources humaines (Algrh), M. Ahmed Mana, lors de la séance d'ouverture du Séminaire international portant sur le thème «L'encadrement juridique des ressources humaines en Algérie», organisé par son association et qui s'étalera sur trois jours. Les entreprises algériennes sont confrontées à un nouveau contexte de défis économiques dû à la mondialisation. Elles doivent donc se préparer à subir une pression accrue de la part de la concurrence. Dans ce sens, les directions des ressources humaines (DRH) doivent opter pour des pratiques et des politiques de gestion des salariés susceptibles d'accompagner leur intégration à cet environnement nouveau. D'une façon générale, la dimension juridique de la fonction des DRH prendra de plus en plus d'importance et nécessitera des compétences pointues en la matière au sein des équipes RH. C'est pourquoi la question des ressources humaines se pose de plus en plus comme un enjeu économique majeur qu'on n'a pas le droit d'éluder. C'est justement dans le but de susciter un débat incontournable que ce séminaire a eu lieu. A l'occasion de cette rencontre, M. Benyounès, P-DG de l'Union nationale des entreprises publiques (UNEP), a mis l'accent sur le rôle énorme qu'ont joué le marché informel et la contrefaçon dans l'effondrement de l'économie algérienne. Ces facteurs ont créé, selon lui, une compétitivité et une concurrence déloyale, surtout que le secteur informel ne respecte aucune loi et aucun droit des travailleurs. «On ne peut parler de compétitivité d'entreprises puisque les lois ne sont pas appliquées de manière égale et homogène», ajoute M. Benyounès, en appelant les pouvoirs publics à accomplir leur mission de régulation. M. Mohamed-Lakhdar Badreddine, secrétaire national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) chargé des questions économiques, a affirmé que la lutte dans ce domaine dans les pays du tiers-monde est plus délicate qu'ailleurs. S'agissant du secteur public, il a indiqué que les lois sont appliquées grâce à la présence des organisations syndicales. Concernant le secteur du privé, le secrétaire national de l'UGTA dénonce une situation contraignante en matière de droits des travailleurs, qui sont, selon lui, très peu respectés. Le président de la Fédération mondiale des ressources humaines (FMRH), M. Florent Francœur, a participé également à ce séminaire. Il a mis en valeur, dans son intervention, l'importance de la qualité et l'efficacité de la gestion des RH, ajoutant que ce domaine subit des changements extraordinaires au niveau mondial. Parmi ces changements, la création, d'ici à 2010, d'un nouveau certificat de normalisation ISO 26000, qui touche la responsabilité sociale des entreprises. Il s'agit, explique M. Francœur, de réaliser une régulation économique en harmonie avec l'équilibre social. Pour que ce séminaire porte ses fruits, M. Mana annonce que les travaux de cette rencontre se poursuivront sous forme de petits ateliers pour étudier l'avant-projet élaboré par son association en collaboration avec l'UGTA. Cet avant-projet vise à mettre en place de nouvelles lois et apporter des modifications à de nombreux points (150), qui, selon M. Mana, ne sont pas clairs dans l'actuel code du travail, notamment sur les questions de la santé, la formation, le droit de grève, les salaires et la discipline des travailleurs ainsi que les différents contrats d'embauche et la cessation de la relation de travail. Les textes encadrant le droit des travailleurs sont, pour leur plus grande partie, inadaptés aux nouvelles normes universelles. C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, le P-DG de l'Association algérienne des ressources humaines (Algrh), M. Ahmed Mana, lors de la séance d'ouverture du Séminaire international portant sur le thème «L'encadrement juridique des ressources humaines en Algérie», organisé par son association et qui s'étalera sur trois jours. Les entreprises algériennes sont confrontées à un nouveau contexte de défis économiques dû à la mondialisation. Elles doivent donc se préparer à subir une pression accrue de la part de la concurrence. Dans ce sens, les directions des ressources humaines (DRH) doivent opter pour des pratiques et des politiques de gestion des salariés susceptibles d'accompagner leur intégration à cet environnement nouveau. D'une façon générale, la dimension juridique de la fonction des DRH prendra de plus en plus d'importance et nécessitera des compétences pointues en la matière au sein des équipes RH. C'est pourquoi la question des ressources humaines se pose de plus en plus comme un enjeu économique majeur qu'on n'a pas le droit d'éluder. C'est justement dans le but de susciter un débat incontournable que ce séminaire a eu lieu. A l'occasion de cette rencontre, M. Benyounès, P-DG de l'Union nationale des entreprises publiques (UNEP), a mis l'accent sur le rôle énorme qu'ont joué le marché informel et la contrefaçon dans l'effondrement de l'économie algérienne. Ces facteurs ont créé, selon lui, une compétitivité et une concurrence déloyale, surtout que le secteur informel ne respecte aucune loi et aucun droit des travailleurs. «On ne peut parler de compétitivité d'entreprises puisque les lois ne sont pas appliquées de manière égale et homogène», ajoute M. Benyounès, en appelant les pouvoirs publics à accomplir leur mission de régulation. M. Mohamed-Lakhdar Badreddine, secrétaire national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) chargé des questions économiques, a affirmé que la lutte dans ce domaine dans les pays du tiers-monde est plus délicate qu'ailleurs. S'agissant du secteur public, il a indiqué que les lois sont appliquées grâce à la présence des organisations syndicales. Concernant le secteur du privé, le secrétaire national de l'UGTA dénonce une situation contraignante en matière de droits des travailleurs, qui sont, selon lui, très peu respectés. Le président de la Fédération mondiale des ressources humaines (FMRH), M. Florent Francœur, a participé également à ce séminaire. Il a mis en valeur, dans son intervention, l'importance de la qualité et l'efficacité de la gestion des RH, ajoutant que ce domaine subit des changements extraordinaires au niveau mondial. Parmi ces changements, la création, d'ici à 2010, d'un nouveau certificat de normalisation ISO 26000, qui touche la responsabilité sociale des entreprises. Il s'agit, explique M. Francœur, de réaliser une régulation économique en harmonie avec l'équilibre social. Pour que ce séminaire porte ses fruits, M. Mana annonce que les travaux de cette rencontre se poursuivront sous forme de petits ateliers pour étudier l'avant-projet élaboré par son association en collaboration avec l'UGTA. Cet avant-projet vise à mettre en place de nouvelles lois et apporter des modifications à de nombreux points (150), qui, selon M. Mana, ne sont pas clairs dans l'actuel code du travail, notamment sur les questions de la santé, la formation, le droit de grève, les salaires et la discipline des travailleurs ainsi que les différents contrats d'embauche et la cessation de la relation de travail.