L'Association algérienne des ressources humaines (ALGRH) a eu la lumineuse idée d'organiser, depuis hier à Alger, un séminaire international, premier du genre, sous le thème «Les managers face aux exigences de performance, de concurrence et les risques de gestion». L'Association algérienne des ressources humaines (ALGRH) a eu la lumineuse idée d'organiser, depuis hier à Alger, un séminaire international, premier du genre, sous le thème «Les managers face aux exigences de performance, de concurrence et les risques de gestion». Face à l'ouverture du marché imposée par la mondialisation, donc face au principe de la concurrence, les entreprises algériennes sont de plus en plus interpellées par l'obligation de performance. Désormais, elles doivent gérer au quotidien des risques pour assurer leur pérennité. Le management, la gestion des ressources humaines, la jurisprudence…, constituent alors autant de problématiques essentielles pour les entreprises. C'est dans ce sens que l'Association algérienne des ressources humaines (ALGRH) a eu la lumineuse idée d'organiser, depuis hier à Alger, un séminaire international, premier du genre, sous le thème «Les managers face aux exigences de performance, de concurrence et les risques de gestion». L'objectif de cette première rencontre entre experts est de relever le «défi de réaliser des performances par les entreprises locales», a déclaré à l'ouverture M. Moussaoui, vice-président de ALGRH, qui reconnaît que le chemin reste encore long pour l'ensemble de nos entreprises en matière de management. D'où d'ailleurs, dit-il, le choix de ce thème précis à même de rendre «efficaces» les entreprises algériennes (privées, publiques). Pour ce faire, l'association a fait appel à un panel d'experts locaux et internationaux, mais aussi à des représentants d'associations similaires, dont les exposés riches en expériences peuvent servir de feuille de route aux managers des entreprises locales. En effet, l'assistance a eu droit, hier, à des communications très intéressantes: à commencer par un long exposé du Pr maître de conférence et consultant en ressources humaines, le français Vincent Chague, dans lequel il a insisté sur «la valorisation des compétences». Relevant dans ce sens, que les ressources humaines représentent le «sommet de la pyramide de l'entreprise», M. Chague insiste notamment sur la «protection» des droits fondamentaux universels des travailleurs. Il affirme que, désormais, la gestion des ressources humaines doit percevoir le salarié «non pas comme un coût mais comme une ressource et un pôle de compétence». Développant un discours "plutôt syndicaliste'', le professeur français plaide, entre autres, pour «généraliser l'entretien annuel d'accompagnement, prioriser la formation professionnelle, minimiser le risque social, gérer le stress des salariés et tous les conflits, (entre employés et employeurs…). En conclusion, M. Chague dira que «protéger les droits fondamentaux des travailleurs doit constituer, aujourd'hui, une obligation pour les entreprises». Obligation, enchaîne-t-il, qui n'est pas justifiée uniquement par le législateur ou par la demande des salariés, mais plutôt par le «risque financier d'une absence de réaction en cas de manquement de l'entreprise !». Par ailleurs, Mme Dalila Zennaki, professeur à l'université d'Oran, directrice du Laboratoire droit économique et d'environnement et membre de la direction collégiale de la Chaire de l'UNESCO, a pour sa part, soulevé avec inquiétude «le paradoxe juridique» en matière de droit de l'environnement définissant la responsabilité des chefs d'entreprise pour atteintes à l'environnement. Le Pr. Zennaki dira en effet, que «d'une part l'environnement n'existe pas comme catégorie juridique et de ce fait ne fait pas l'objet d'un régime autonome. D'autre part, le droit ne peut l'ignorer puisqu'il lui consacre différents textes qui peuvent constituer une branche autonome qu'est le droit de l'environnement», avant de s'interroger : «Est-ce un droit autonome ou la juxtaposition de plusieurs droits ?». Enumérant, au passage, des articles de loi relatifs à la gestion, au contrôle et à l'élimination de déchets, entre autres, la représentante de l'UNESCO fera remarquer dans sa conclusion que même si le droit de l'environnement est un droit qui sanctionne, «les sanctions ne sont pas assez sévères, voire légères et même disproportionnées par rapport aux atteintes, souvent irréversibles, à l'environnement». Face à l'ouverture du marché imposée par la mondialisation, donc face au principe de la concurrence, les entreprises algériennes sont de plus en plus interpellées par l'obligation de performance. Désormais, elles doivent gérer au quotidien des risques pour assurer leur pérennité. Le management, la gestion des ressources humaines, la jurisprudence…, constituent alors autant de problématiques essentielles pour les entreprises. C'est dans ce sens que l'Association algérienne des ressources humaines (ALGRH) a eu la lumineuse idée d'organiser, depuis hier à Alger, un séminaire international, premier du genre, sous le thème «Les managers face aux exigences de performance, de concurrence et les risques de gestion». L'objectif de cette première rencontre entre experts est de relever le «défi de réaliser des performances par les entreprises locales», a déclaré à l'ouverture M. Moussaoui, vice-président de ALGRH, qui reconnaît que le chemin reste encore long pour l'ensemble de nos entreprises en matière de management. D'où d'ailleurs, dit-il, le choix de ce thème précis à même de rendre «efficaces» les entreprises algériennes (privées, publiques). Pour ce faire, l'association a fait appel à un panel d'experts locaux et internationaux, mais aussi à des représentants d'associations similaires, dont les exposés riches en expériences peuvent servir de feuille de route aux managers des entreprises locales. En effet, l'assistance a eu droit, hier, à des communications très intéressantes: à commencer par un long exposé du Pr maître de conférence et consultant en ressources humaines, le français Vincent Chague, dans lequel il a insisté sur «la valorisation des compétences». Relevant dans ce sens, que les ressources humaines représentent le «sommet de la pyramide de l'entreprise», M. Chague insiste notamment sur la «protection» des droits fondamentaux universels des travailleurs. Il affirme que, désormais, la gestion des ressources humaines doit percevoir le salarié «non pas comme un coût mais comme une ressource et un pôle de compétence». Développant un discours "plutôt syndicaliste'', le professeur français plaide, entre autres, pour «généraliser l'entretien annuel d'accompagnement, prioriser la formation professionnelle, minimiser le risque social, gérer le stress des salariés et tous les conflits, (entre employés et employeurs…). En conclusion, M. Chague dira que «protéger les droits fondamentaux des travailleurs doit constituer, aujourd'hui, une obligation pour les entreprises». Obligation, enchaîne-t-il, qui n'est pas justifiée uniquement par le législateur ou par la demande des salariés, mais plutôt par le «risque financier d'une absence de réaction en cas de manquement de l'entreprise !». Par ailleurs, Mme Dalila Zennaki, professeur à l'université d'Oran, directrice du Laboratoire droit économique et d'environnement et membre de la direction collégiale de la Chaire de l'UNESCO, a pour sa part, soulevé avec inquiétude «le paradoxe juridique» en matière de droit de l'environnement définissant la responsabilité des chefs d'entreprise pour atteintes à l'environnement. Le Pr. Zennaki dira en effet, que «d'une part l'environnement n'existe pas comme catégorie juridique et de ce fait ne fait pas l'objet d'un régime autonome. D'autre part, le droit ne peut l'ignorer puisqu'il lui consacre différents textes qui peuvent constituer une branche autonome qu'est le droit de l'environnement», avant de s'interroger : «Est-ce un droit autonome ou la juxtaposition de plusieurs droits ?». Enumérant, au passage, des articles de loi relatifs à la gestion, au contrôle et à l'élimination de déchets, entre autres, la représentante de l'UNESCO fera remarquer dans sa conclusion que même si le droit de l'environnement est un droit qui sanctionne, «les sanctions ne sont pas assez sévères, voire légères et même disproportionnées par rapport aux atteintes, souvent irréversibles, à l'environnement».