Le Parti des travailleurs affûte ses armes à l'approche des joutes électorales locales marquées cette année par un climat de crise sociale. D'ailleurs, les thèmes de l'université d'été du PT n'étaient pas choisis au hasard, à savoir la question de l'appauvrissement du citoyen, la stagnation salariale, l'érosion du pouvoir d'achat. Bref, autant de thèmes qui démontrent que le PT a déjà les yeux rivés sur les élections locales, sans oublier la dernière ligne droite que sera cette rentrée sociale qui augure de débats, souhaitons-le, fructueux. Animé par la percée des dernières élections législatives, le PT semble avoir le vent en poupe et profite des élections locales pour «élargir son champ d'action à partir de la base. Nous allons briguer les APC pour redonner aux présidents la fonction qui leur sied, à l'écoute des citoyens, et non pas un tremplin pour les affaires. Nous ne serons pas jugés sur des promesses mais sur des actions", affirme Louisa Hanoune. Elle affirme, par ailleurs, vouloir changer la donne avec une alternative politique autre que celle proposée jusque-là par la coalition et qui a montré ses limites à bien des égards. En témoigne le taux d'abstention jamais enregistré qui traduit le divorce consommé entre les élus et les citoyens. En effet, le PT de Louisa Hanoune semble être à la croisée des chemins entre une désaffection de la chose politique, un concept galvaudé par ceux-là mêmes qui nous gouvernent et qui ne semblent pas en adéquation avec les doléances des citoyens. «Une autre vision est possible. Nous proposons le recouvrement par l'Etat de tous les secteurs économiques stratégiques comme les hydrocarbures, les mines et les complexes industriels. Le citoyen en a marre qu'on lui mente sur les chiffres du chômage". La leader du PT propose alors tout bonnement la nationalisation des hydrocarbures et de l'industrie. Tout un programme ! En avançant par ailleurs que «le recul de l'Etat qui brade ses sites stratégiques en faveur des multinationales exacerbe la tension sociale". Louisa Hanoune n'exclut pas l'idée de reprendre la récolte des signatures contre les programmes de privatisations entrepris par l'entremise des SGP et des CPE. Il faut savoir que l'idée a été lancée par le PT et que pas moins de 1.300.000 pétitions exprimées ont été récoltées. «Désormais, les pétitions reprendront de plus belle», soutient Louisa Hanoune qui affiche cependant sa satisfaction de voir le dossier des doléances Mittal Steel pris en charge par le secrétaire général de l'UGTA en personne. A ce titre, elle souligne que Sidi-Saïd s'est déplacé à Annaba sur le site d'El-Hadjar pour soutenir le syndicat pour que soit portée nulle et non avenue la décision de licencier quelque 1.200 salariés en vue de les remplacer par des contractuels renouvelables à loisir. A cet égard, Louisa Hanoune propose d'intégrer dans le code du travail l'annulation des contrats à durée déterminée en passe d'être utilisés comme des standards et un recours systématique à la politique d'embauche des multinationales qui favorise la précarité et casse les libertés syndicales. Par ailleurs, parmi les décisions retenues au sortir de l'université d'été du PT, il y a lieu de retenir la proposition d'instaurer une échelle mobile des salaires et des retraites à même de se prémunir contre les aléas de la hausse des prix, conformément à l'étude diligentée par l'UGTA qui propose un SNMG à 27.000 DA permettant à un chef de famille de vivre un tant soit peu dignement. Aussi, la mise sous la coupe de l'Etat des circuits de commercialisation des produits de base, comme la pomme de terre, tributaire de la spéculation, pour ainsi assainir l'économie de bazar. Quoi qu'il en soit, l'avenir seul nous dira si ces propositions renrencontreront un écho favorable de la part des décideurs au vu de calmer les tensions sociales attisées par la flambée spectaculaire des prix des produits à large consommation ? Le Parti des travailleurs affûte ses armes à l'approche des joutes électorales locales marquées cette année par un climat de crise sociale. D'ailleurs, les thèmes de l'université d'été du PT n'étaient pas choisis au hasard, à savoir la question de l'appauvrissement du citoyen, la stagnation salariale, l'érosion du pouvoir d'achat. Bref, autant de thèmes qui démontrent que le PT a déjà les yeux rivés sur les élections locales, sans oublier la dernière ligne droite que sera cette rentrée sociale qui augure de débats, souhaitons-le, fructueux. Animé par la percée des dernières élections législatives, le PT semble avoir le vent en poupe et profite des élections locales pour «élargir son champ d'action à partir de la base. Nous allons briguer les APC pour redonner aux présidents la fonction qui leur sied, à l'écoute des citoyens, et non pas un tremplin pour les affaires. Nous ne serons pas jugés sur des promesses mais sur des actions", affirme Louisa Hanoune. Elle affirme, par ailleurs, vouloir changer la donne avec une alternative politique autre que celle proposée jusque-là par la coalition et qui a montré ses limites à bien des égards. En témoigne le taux d'abstention jamais enregistré qui traduit le divorce consommé entre les élus et les citoyens. En effet, le PT de Louisa Hanoune semble être à la croisée des chemins entre une désaffection de la chose politique, un concept galvaudé par ceux-là mêmes qui nous gouvernent et qui ne semblent pas en adéquation avec les doléances des citoyens. «Une autre vision est possible. Nous proposons le recouvrement par l'Etat de tous les secteurs économiques stratégiques comme les hydrocarbures, les mines et les complexes industriels. Le citoyen en a marre qu'on lui mente sur les chiffres du chômage". La leader du PT propose alors tout bonnement la nationalisation des hydrocarbures et de l'industrie. Tout un programme ! En avançant par ailleurs que «le recul de l'Etat qui brade ses sites stratégiques en faveur des multinationales exacerbe la tension sociale". Louisa Hanoune n'exclut pas l'idée de reprendre la récolte des signatures contre les programmes de privatisations entrepris par l'entremise des SGP et des CPE. Il faut savoir que l'idée a été lancée par le PT et que pas moins de 1.300.000 pétitions exprimées ont été récoltées. «Désormais, les pétitions reprendront de plus belle», soutient Louisa Hanoune qui affiche cependant sa satisfaction de voir le dossier des doléances Mittal Steel pris en charge par le secrétaire général de l'UGTA en personne. A ce titre, elle souligne que Sidi-Saïd s'est déplacé à Annaba sur le site d'El-Hadjar pour soutenir le syndicat pour que soit portée nulle et non avenue la décision de licencier quelque 1.200 salariés en vue de les remplacer par des contractuels renouvelables à loisir. A cet égard, Louisa Hanoune propose d'intégrer dans le code du travail l'annulation des contrats à durée déterminée en passe d'être utilisés comme des standards et un recours systématique à la politique d'embauche des multinationales qui favorise la précarité et casse les libertés syndicales. Par ailleurs, parmi les décisions retenues au sortir de l'université d'été du PT, il y a lieu de retenir la proposition d'instaurer une échelle mobile des salaires et des retraites à même de se prémunir contre les aléas de la hausse des prix, conformément à l'étude diligentée par l'UGTA qui propose un SNMG à 27.000 DA permettant à un chef de famille de vivre un tant soit peu dignement. Aussi, la mise sous la coupe de l'Etat des circuits de commercialisation des produits de base, comme la pomme de terre, tributaire de la spéculation, pour ainsi assainir l'économie de bazar. Quoi qu'il en soit, l'avenir seul nous dira si ces propositions renrencontreront un écho favorable de la part des décideurs au vu de calmer les tensions sociales attisées par la flambée spectaculaire des prix des produits à large consommation ?