Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité dont les débats ont gravité autour du thème «Maintien de la paix et de la sécurité internationales : rôle du Conseil de sécurité dans la prévention et la résolution des conflits, en particulier en Afrique», M. Yousfi a suggéré «plus d'efficacité dans le traitement des crises». Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité dont les débats ont gravité autour du thème «Maintien de la paix et de la sécurité internationales : rôle du Conseil de sécurité dans la prévention et la résolution des conflits, en particulier en Afrique», M. Yousfi a suggéré «plus d'efficacité dans le traitement des crises». L'ambassadeur représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Youcef Yousfi a relevé, mardi à New York, l'importance de la coordination des efforts et la mobilisation des ressources dans la prévention et la résolution des conflits, notamment en Afrique. «Il est impératif pour la communauté internationale de se doter d'une véritable stratégie de prévention des conflits qui gagnerait à aller au-delà de la détection des symptômes de crise pour englober, et là le rôle et la responsabilité du Conseil sont primordiaux, des conflits non résolus à l'instar du Sahara Occidental et d'autres conflits» devait-il indiquer. En d'autres termes, «l'institution onusienne devrait se départir de son rôle d'arbitre» devait-il dire en filigrane. «De notre point de vue, toute stratégie de prévention des conflits qui se veut efficace doit reposer sur au moins deux axes fondamentaux. Le premier concerne la coordination des efforts des acteurs en vue d'assurer toutes les chances de succès à l'action discrète de la diplomatie préventive et des bons offices s'agissant de conflits en gestation et le second a trait à la mobilisation des ressources à la fois pour le renforcement des capacités des acteurs régionaux et pour le développement», a souligné M.Yousfi qui devait insister pour «replacer la question du développement au cœur de toute stratégie de prévention des conflits». Appelant les membres du conseil à méditer sur le cas de certaines crises, il invita ces derniers à s'impliquer davantage indiquant que «l'Algérie attend de ce débat et de la décision qui le sanctionnera, à défaut d'un plan d'action, une volonté politique qui marquerait une rupture avec les hésitations qui ont prévalu par le passé qui ont coûté et continuent de coûter cher à la communauté internationale». Tout en mettant l'accent sur les effets positifs pouvant découler de l'application de la résolution 1.625 dont le renforcement des capacités de l'Union africaine dans le domaine de la prévention, il invita les membres à «offrir une aide visant le perfectionnement de son système d'alerte rapide, de collecte et d'analyse de l'information et de médiation». Pour l'Algérie «le paramètre du coût n'est sûrement pas le plus déterminant lorsqu'il s'agit d'évaluer les conséquences destructrices des conflits. La véritable équation réside, en réalité, dans le nombre de pays dévastés par des conflits, dans les millions de vies perdues et des souffrances infligées aux populations civiles, en particulier, parmi les catégories les plus vulnérables, à cause d'une crise que nous n'avons pas su ou pu, et parfois voulu, juguler au moment opportun et à un moindre coût», a relevé M.Yousfi qui n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à la volonté du SG de prioriser la question du conflit du Sahara Occidental, du Darfour et de la RDC lors de son mandat. L'ambassadeur représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Youcef Yousfi a relevé, mardi à New York, l'importance de la coordination des efforts et la mobilisation des ressources dans la prévention et la résolution des conflits, notamment en Afrique. «Il est impératif pour la communauté internationale de se doter d'une véritable stratégie de prévention des conflits qui gagnerait à aller au-delà de la détection des symptômes de crise pour englober, et là le rôle et la responsabilité du Conseil sont primordiaux, des conflits non résolus à l'instar du Sahara Occidental et d'autres conflits» devait-il indiquer. En d'autres termes, «l'institution onusienne devrait se départir de son rôle d'arbitre» devait-il dire en filigrane. «De notre point de vue, toute stratégie de prévention des conflits qui se veut efficace doit reposer sur au moins deux axes fondamentaux. Le premier concerne la coordination des efforts des acteurs en vue d'assurer toutes les chances de succès à l'action discrète de la diplomatie préventive et des bons offices s'agissant de conflits en gestation et le second a trait à la mobilisation des ressources à la fois pour le renforcement des capacités des acteurs régionaux et pour le développement», a souligné M.Yousfi qui devait insister pour «replacer la question du développement au cœur de toute stratégie de prévention des conflits». Appelant les membres du conseil à méditer sur le cas de certaines crises, il invita ces derniers à s'impliquer davantage indiquant que «l'Algérie attend de ce débat et de la décision qui le sanctionnera, à défaut d'un plan d'action, une volonté politique qui marquerait une rupture avec les hésitations qui ont prévalu par le passé qui ont coûté et continuent de coûter cher à la communauté internationale». Tout en mettant l'accent sur les effets positifs pouvant découler de l'application de la résolution 1.625 dont le renforcement des capacités de l'Union africaine dans le domaine de la prévention, il invita les membres à «offrir une aide visant le perfectionnement de son système d'alerte rapide, de collecte et d'analyse de l'information et de médiation». Pour l'Algérie «le paramètre du coût n'est sûrement pas le plus déterminant lorsqu'il s'agit d'évaluer les conséquences destructrices des conflits. La véritable équation réside, en réalité, dans le nombre de pays dévastés par des conflits, dans les millions de vies perdues et des souffrances infligées aux populations civiles, en particulier, parmi les catégories les plus vulnérables, à cause d'une crise que nous n'avons pas su ou pu, et parfois voulu, juguler au moment opportun et à un moindre coût», a relevé M.Yousfi qui n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à la volonté du SG de prioriser la question du conflit du Sahara Occidental, du Darfour et de la RDC lors de son mandat.