La Chine a vivement protesté hier contre l'intention des Etats-Unis de vendre à Taïwan des équipements militaires et des armements, soulignant que la situation dans le détroit est "extrêmement complexe et sensible" en raison de la volonté de Taïpei de réintégrer l'ONU. Pour Pékin, cette vente, qui inclurait notamment une douzaine d'avions de patrouille maritime P-3C et des missiles anti-aériens SM-2 est "une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine", a indiqué Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué. Le Pentagone avait annoncé mercredi passé avoir informé le Congrès américain de son intention de vendre des équipements militaires et des armements à Taïwan pour un montant total de plus de 2,2 milliards de dollars. "La situation actuelle du détroit de Taïwan est extrêmement complexe et sensible", a mis en garde Mme Jiang, citant en particulier la volonté du président taïwanais Chen Shui-bian de demander la réintégration de Taïwan aux Nations unies. Taïwan, appelée officiellement République de Chine, a perdu en 1971 son siège à l'Onu au profit de la République populaire de Chine, dont elle a fait sécession en 1949 après une guerre civile. Dimanche, la Chine a indiqué "continuer à suivre de très près la situation et être prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à une situation grave". La veille, des dizaines de milliers de Taïwanais étaient descendus dans les rues de Kaohsiung (sud) pour soutenir la tenue d'un référendum sur l'adhésion de Taïwan à l'organisation internationale, à l'appel du parti au pouvoir, le DPP. A l'occasion de cette manifestation, Chen Shui-bian a de nouveau lancé un appel en faveur de l'indépendance. Début septembre, le président chinois Hu Jintao a mis en garde Taïpei contre ce référendum, estimant que cela pourrait plonger la région dans "une période peut-être dangereuse". La Chine a vivement protesté hier contre l'intention des Etats-Unis de vendre à Taïwan des équipements militaires et des armements, soulignant que la situation dans le détroit est "extrêmement complexe et sensible" en raison de la volonté de Taïpei de réintégrer l'ONU. Pour Pékin, cette vente, qui inclurait notamment une douzaine d'avions de patrouille maritime P-3C et des missiles anti-aériens SM-2 est "une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine", a indiqué Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué. Le Pentagone avait annoncé mercredi passé avoir informé le Congrès américain de son intention de vendre des équipements militaires et des armements à Taïwan pour un montant total de plus de 2,2 milliards de dollars. "La situation actuelle du détroit de Taïwan est extrêmement complexe et sensible", a mis en garde Mme Jiang, citant en particulier la volonté du président taïwanais Chen Shui-bian de demander la réintégration de Taïwan aux Nations unies. Taïwan, appelée officiellement République de Chine, a perdu en 1971 son siège à l'Onu au profit de la République populaire de Chine, dont elle a fait sécession en 1949 après une guerre civile. Dimanche, la Chine a indiqué "continuer à suivre de très près la situation et être prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à une situation grave". La veille, des dizaines de milliers de Taïwanais étaient descendus dans les rues de Kaohsiung (sud) pour soutenir la tenue d'un référendum sur l'adhésion de Taïwan à l'organisation internationale, à l'appel du parti au pouvoir, le DPP. A l'occasion de cette manifestation, Chen Shui-bian a de nouveau lancé un appel en faveur de l'indépendance. Début septembre, le président chinois Hu Jintao a mis en garde Taïpei contre ce référendum, estimant que cela pourrait plonger la région dans "une période peut-être dangereuse".