Si le marché des PME est en plein développement, il reste toutefois conditionné par l'accès au financement, soit le principal obstacle à une réelle expansion. Et ce n'est pas faute de volonté de la part de la communauté bancaire. Il s'agit alors de l'absence d'une structure de cotation des valeurs des entreprises pour apaiser les réticences des banquiers et soutenir la prise de risque, à défaut d'un marché boursier à proprement parler. A ce titre, la modernisation du système bancaire tant décrié, conjuguée à une harmonie entre le tissu des PME et les banques, passent inévitablement par la mise en place d'une base de données à même d'apaiser la frilosité des banques à financer les PME que d'aucuns pourront occulter leur effet dynamisant considéré comme étant le moteur de l'économie dès lors qu'il existe une orientation en vue de s'affranchir de la prégnance des hydrocarbures. Sachant que le tissu des PME englobe 200.000 entreprises avec une croissance annuelle de 13 %, ce qui est considéré en deçà de la norme eu égard au potentiel de l'économie nationale. Même la création du FGAR (Fonds de garantie aux crédits des PME/PMI) et de la société de capital-risque, n'ont pas réussi à donner un nouveau souffle au secteur en question. Surtout que l'Algérie œuvre à aplanir les obstacles quant au développement des PME en tablant sur un tissu de 3 millions de PME/PMI, une des exigences devant être satisfaite à l'orée de la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC. A cet effet, un projet dans ce sens portant sur la création d'une agence de cotation des entreprises et piloté par le ministère de la PME, l'Union européenne et la communauté bancaire est en passe d'être finalisé et verra le jour avant la fin de l'année, a annoncé hier Abderahmane Benkhelfa, Directeur général de l'ABEF (Association des banques et établissements financiers) dans une émission de la Chaîne III. A ce sujet, M. Benkhelfa explique que « cette agence de cotation des entreprises sera autonome et neutre elle permettra d'établir une base de données de leurs valeurs sur le marché des PME à travers un système de notation sur les plans managérial et commercial. Cette agence est consultable par les banquiers, les fournisseurs et les clients potentiels » affirme-t-il. Il s'agit également d'un instrument à même d'apporter une palette de garanties en crédibilisant les démarches des entreprises auprès des banques et fiabiliser les projets devant les financer. Ainsi, on peut dire que ce système de cotation représente un faire-valoir pour les entreprises dans la perspective de booster l'accès au financement même si, sur un portefeuille de 2.000 milliards de dinars de crédits octroyés par les banques, une part de 80 % soit 1.800 milliards de dinars est accordée aux entreprises dont 500 milliards de dinars aux PME. Par ailleurs, M. Benkhelfa souligne que l'agence de cotation des entreprises permet également de déterminer les filières à risques, mais cependant ne favorise pas une concentration des projets dans quelques secteurs d'activité en limitant la diversification. Si le marché des PME est en plein développement, il reste toutefois conditionné par l'accès au financement, soit le principal obstacle à une réelle expansion. Et ce n'est pas faute de volonté de la part de la communauté bancaire. Il s'agit alors de l'absence d'une structure de cotation des valeurs des entreprises pour apaiser les réticences des banquiers et soutenir la prise de risque, à défaut d'un marché boursier à proprement parler. A ce titre, la modernisation du système bancaire tant décrié, conjuguée à une harmonie entre le tissu des PME et les banques, passent inévitablement par la mise en place d'une base de données à même d'apaiser la frilosité des banques à financer les PME que d'aucuns pourront occulter leur effet dynamisant considéré comme étant le moteur de l'économie dès lors qu'il existe une orientation en vue de s'affranchir de la prégnance des hydrocarbures. Sachant que le tissu des PME englobe 200.000 entreprises avec une croissance annuelle de 13 %, ce qui est considéré en deçà de la norme eu égard au potentiel de l'économie nationale. Même la création du FGAR (Fonds de garantie aux crédits des PME/PMI) et de la société de capital-risque, n'ont pas réussi à donner un nouveau souffle au secteur en question. Surtout que l'Algérie œuvre à aplanir les obstacles quant au développement des PME en tablant sur un tissu de 3 millions de PME/PMI, une des exigences devant être satisfaite à l'orée de la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC. A cet effet, un projet dans ce sens portant sur la création d'une agence de cotation des entreprises et piloté par le ministère de la PME, l'Union européenne et la communauté bancaire est en passe d'être finalisé et verra le jour avant la fin de l'année, a annoncé hier Abderahmane Benkhelfa, Directeur général de l'ABEF (Association des banques et établissements financiers) dans une émission de la Chaîne III. A ce sujet, M. Benkhelfa explique que « cette agence de cotation des entreprises sera autonome et neutre elle permettra d'établir une base de données de leurs valeurs sur le marché des PME à travers un système de notation sur les plans managérial et commercial. Cette agence est consultable par les banquiers, les fournisseurs et les clients potentiels » affirme-t-il. Il s'agit également d'un instrument à même d'apporter une palette de garanties en crédibilisant les démarches des entreprises auprès des banques et fiabiliser les projets devant les financer. Ainsi, on peut dire que ce système de cotation représente un faire-valoir pour les entreprises dans la perspective de booster l'accès au financement même si, sur un portefeuille de 2.000 milliards de dinars de crédits octroyés par les banques, une part de 80 % soit 1.800 milliards de dinars est accordée aux entreprises dont 500 milliards de dinars aux PME. Par ailleurs, M. Benkhelfa souligne que l'agence de cotation des entreprises permet également de déterminer les filières à risques, mais cependant ne favorise pas une concentration des projets dans quelques secteurs d'activité en limitant la diversification.