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Pour une meilleure prise en charge
Femmes violentées
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2007

Une étude sur la violence physique en Algérie, rendue officiellement publique, lundi dernier, et réalisée en 2006 par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, vient démontrer l'ampleur du problème et la nécessité de renforcer la lutte contre la violence sous tous ces aspects.
Une étude sur la violence physique en Algérie, rendue officiellement publique, lundi dernier, et réalisée en 2006 par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, vient démontrer l'ampleur du problème et la nécessité de renforcer la lutte contre la violence sous tous ces aspects.
La violence à l'encontre des femmes est un fléau social alarmant qui mérite de mobiliser toute l'attention de la société civile et des autorités publiques. Nombreuses sont les femmes exposées aux violences physiques et psychologiques, soit au sein de leur entourage familial ou celui extérieur. Mais, si une partie d'entre elles peuvent dire basta et dénoncent de ce fait leurs agresseurs, d'autres continuent à souffrir d'un silence absolu en endurant des douleurs atroces.
Le sujet continue dans certaines régions du pays à être entouré de silence. Dénoncer son mari, son père ou son frère, demeure un tabou. La peur des qu'en dira-t-on, la crainte de détruire son foyer si une femme venait à dénoncer la violence de son mari sont souvent des freins à toute volonté de se révolter contre sa condition de femme battue.
Bien que les chiffres sur la violence physique faite aux femmes ne reflètent qu'en partie la réalité de ce fléau social en raison du poids du silence qui entoure souvent les sujets épineux qui touche directement la société, il n'en demeure pas moins que les études effectuées dans le domaine restent d'un grand apport.
Une étude sur la violence physique en Algérie rendue officiellement publique, lundi dernier, et réalisée en 2006 par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, vient démontrer l'ampleur du problème et la nécessité de renforcer la lutte contre la violence sous tous ces aspects.
Selon l'étude en question, une femme mariée sur dix est victime de violence physique en Algérie, ce qui place ainsi la violence au sein de l'entourage familial en tête de liste. Cette étude présentée à l'occasion du lancement officielle de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes et qui a porté sur un échantillon de femme âgées entre 19 et 64 ans, démontre que les femmes divorcées et veuves sont les plus exposées à la violence en milieu familial. L'humiliation, forme de violence psychologique est présente dans 5 % des cas, alors que dans 16 % de cas elle est physique. Les femmes mariées, quant à elles, ne sont pas à l'abri des violences. Coups et expulsions par la force, viols, pressions psychologiques, insultes et humiliations sont autant d'agissements violents utilisés par l'agresseur.
Cette étude, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre la violence contre les femmes, a pour but de situer le problème, de placer les mesures préventives nécessaires dans la lutte contre ce fléau et d'assurer une meilleure prise en charge des femmes et des enfants exposés à la violence en Algérie.
Les objectifs de cette stratégie sont entre autres le renforcement des mécanismes de prises en charge des victimes de violence et la sensibilisation de la société civile et de ses institutions.
La violence nous concerne tous. Cessons de fermer l'œil sur une réalité accablante. Faire connaître aux femmes leurs droits afin qu'elles se défendent contre les agissements barbares de leurs agresseurs est la première mesure de lutte contre ce phénomène.
La violence à l'encontre des femmes est un fléau social alarmant qui mérite de mobiliser toute l'attention de la société civile et des autorités publiques. Nombreuses sont les femmes exposées aux violences physiques et psychologiques, soit au sein de leur entourage familial ou celui extérieur. Mais, si une partie d'entre elles peuvent dire basta et dénoncent de ce fait leurs agresseurs, d'autres continuent à souffrir d'un silence absolu en endurant des douleurs atroces.
Le sujet continue dans certaines régions du pays à être entouré de silence. Dénoncer son mari, son père ou son frère, demeure un tabou. La peur des qu'en dira-t-on, la crainte de détruire son foyer si une femme venait à dénoncer la violence de son mari sont souvent des freins à toute volonté de se révolter contre sa condition de femme battue.
Bien que les chiffres sur la violence physique faite aux femmes ne reflètent qu'en partie la réalité de ce fléau social en raison du poids du silence qui entoure souvent les sujets épineux qui touche directement la société, il n'en demeure pas moins que les études effectuées dans le domaine restent d'un grand apport.
Une étude sur la violence physique en Algérie rendue officiellement publique, lundi dernier, et réalisée en 2006 par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, vient démontrer l'ampleur du problème et la nécessité de renforcer la lutte contre la violence sous tous ces aspects.
Selon l'étude en question, une femme mariée sur dix est victime de violence physique en Algérie, ce qui place ainsi la violence au sein de l'entourage familial en tête de liste. Cette étude présentée à l'occasion du lancement officielle de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes et qui a porté sur un échantillon de femme âgées entre 19 et 64 ans, démontre que les femmes divorcées et veuves sont les plus exposées à la violence en milieu familial. L'humiliation, forme de violence psychologique est présente dans 5 % des cas, alors que dans 16 % de cas elle est physique. Les femmes mariées, quant à elles, ne sont pas à l'abri des violences. Coups et expulsions par la force, viols, pressions psychologiques, insultes et humiliations sont autant d'agissements violents utilisés par l'agresseur.
Cette étude, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre la violence contre les femmes, a pour but de situer le problème, de placer les mesures préventives nécessaires dans la lutte contre ce fléau et d'assurer une meilleure prise en charge des femmes et des enfants exposés à la violence en Algérie.
Les objectifs de cette stratégie sont entre autres le renforcement des mécanismes de prises en charge des victimes de violence et la sensibilisation de la société civile et de ses institutions.
La violence nous concerne tous. Cessons de fermer l'œil sur une réalité accablante. Faire connaître aux femmes leurs droits afin qu'elles se défendent contre les agissements barbares de leurs agresseurs est la première mesure de lutte contre ce phénomène.


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