Le rapport de Transparency estime que plus d'un citoyen sur dix a dû verser un pot-de-vin dans l'année écoulée pour avoir accès à un service. En Afrique, 42% des personnes sondées ont dit avoir dû payer des petites sommes d'argent en contrepartie d'un service et en Asie le taux était de 22%, soit une nette augmentation par rapport aux dernières années. Dans l'ensemble des pays examinés par l'étude, 25% des personnes qui ont eu affaire à la police ont fait objet de demande de paiement d'une «commission». « La corruption judiciaire érode la confiance des citoyens, viole leurs droits fondamentaux, dégrade leur chance de trouver un emploi, nuit au développement de leur pays et avilit la qualité de la gouvernance ». La définition est on ne peut plus claire quant aux effets de la corruption qui malgré la pléthore de dispositifs suivis de par le monde est, en nette évolution, selon le rapport annuel de Transparency International, « le baromètre de la corruption globale 2007. » L'Algérie figure parmi les pays où l'indice de perception de la corruption est de 3 points sur une échelle qui en compte dix. Le zéro est affecté aux pays très corrompus et le dix pour la plus haute probité. 63.199 citoyens de 60 pays du monde y ont été interrogés. Huguette Labelle qui a présidé les travaux de cette enquête, estime que « les juges complaisants nuisent aux efforts de la lutte contre la corruption. Sur les 8.263 personnes en contact avec le système judiciaire au cours des douze derniers mois, 991 d'entre elles, soit plus de 10%, ont dû verser un dessous de table. En Afrique et en Amérique latine, près de 20% des personnes en contact avec le système judiciaire avaient dû s'acquitter d'un pot-de-vin. En Bolivie, au Cameroun, au Gabon, en Inde, au Mexique, au Maroc, au Pakistan, et au Paraguay, ce chiffre passe à plus de 30% des usagers des tribunaux. Les systèmes judiciaires corrompus selon cette étude, dévalorisent la confiance dans la gestion des affaires publiques en s'attaquant à la tête du pouvoir. Dans 33 des 62 pays, la majorité des personnes interrogées a qualifié de « corrompu le système judiciaire et juridique de leur pays ». L'Afrique et l'Amérique latine sont les régions du monde où la perception de la corruption est la plus critique, à l'exception de l'Afrique du Sud et de la Colombie pour les pays d'Amérique latine, parmi lesquels on trouve la Bolivie, le Cameroun, le Mexique, le Paraguay et le Pérou où 80% et plus des personnes interrogées ont qualifié le système judiciaire de corrompu. Les Etats-Unis se situent au milieu avec plus de la moitié des personnes interrogées qui estiment que le système est corrompu. Au Canada, une personne sur trois décrit l'administration de la justice comme étant corrompue. Les avocats sont les premiers à être ciblés, viennent ensuite les policiers considérés en Afrique et en Amérique latine, comme le deuxième acteur le plus corrompu. Les Parlements, partis politiques, police et tribunaux sont perçus, partout dans le monde, comme les institutions les plus gangrenées par une corruption quotidienne généralisée. Le rapport de Transparency estime que plus d'un citoyen sur dix a dû verser un pot-de-vin dans l'année écoulée pour avoir accès à un service. En Afrique, 42% des personnes sondées ont dit avoir dû payer des petites sommes d'argent en contrepartie d'un service et en Asie le taux était de 22%, soit une nette augmentation par rapport aux dernières années. Dans l'ensemble des pays examinés par l'étude, 25% des personnes qui ont eu affaire à la police ont fait objet de demande de paiement d'une «commission». « La corruption judiciaire érode la confiance des citoyens, viole leurs droits fondamentaux, dégrade leur chance de trouver un emploi, nuit au développement de leur pays et avilit la qualité de la gouvernance ». La définition est on ne peut plus claire quant aux effets de la corruption qui malgré la pléthore de dispositifs suivis de par le monde est, en nette évolution, selon le rapport annuel de Transparency International, « le baromètre de la corruption globale 2007. » L'Algérie figure parmi les pays où l'indice de perception de la corruption est de 3 points sur une échelle qui en compte dix. Le zéro est affecté aux pays très corrompus et le dix pour la plus haute probité. 63.199 citoyens de 60 pays du monde y ont été interrogés. Huguette Labelle qui a présidé les travaux de cette enquête, estime que « les juges complaisants nuisent aux efforts de la lutte contre la corruption. Sur les 8.263 personnes en contact avec le système judiciaire au cours des douze derniers mois, 991 d'entre elles, soit plus de 10%, ont dû verser un dessous de table. En Afrique et en Amérique latine, près de 20% des personnes en contact avec le système judiciaire avaient dû s'acquitter d'un pot-de-vin. En Bolivie, au Cameroun, au Gabon, en Inde, au Mexique, au Maroc, au Pakistan, et au Paraguay, ce chiffre passe à plus de 30% des usagers des tribunaux. Les systèmes judiciaires corrompus selon cette étude, dévalorisent la confiance dans la gestion des affaires publiques en s'attaquant à la tête du pouvoir. Dans 33 des 62 pays, la majorité des personnes interrogées a qualifié de « corrompu le système judiciaire et juridique de leur pays ». L'Afrique et l'Amérique latine sont les régions du monde où la perception de la corruption est la plus critique, à l'exception de l'Afrique du Sud et de la Colombie pour les pays d'Amérique latine, parmi lesquels on trouve la Bolivie, le Cameroun, le Mexique, le Paraguay et le Pérou où 80% et plus des personnes interrogées ont qualifié le système judiciaire de corrompu. Les Etats-Unis se situent au milieu avec plus de la moitié des personnes interrogées qui estiment que le système est corrompu. Au Canada, une personne sur trois décrit l'administration de la justice comme étant corrompue. Les avocats sont les premiers à être ciblés, viennent ensuite les policiers considérés en Afrique et en Amérique latine, comme le deuxième acteur le plus corrompu. Les Parlements, partis politiques, police et tribunaux sont perçus, partout dans le monde, comme les institutions les plus gangrenées par une corruption quotidienne généralisée.