Gelé en novembre, le processus ne reprendra que lorsque les banques étrangères encore en course seront prêtes à concourir pour la reprise de 51% du capital de la banque publique algérienne. Gelé en novembre, le processus ne reprendra que lorsque les banques étrangères encore en course seront prêtes à concourir pour la reprise de 51% du capital de la banque publique algérienne. Même si aucune échéance précise n'est fixée pour la reprise du processus d'ouverture du capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA), il semblerait que le gouvernement ait décidé de rester à l'écoute des banques candidates. Celles-ci se remettent difficilement des secousses provoquées par la crise des crédits hypothécaires à risque « subprimes » qui continue de secouer les marchés de la finance. C'est ce qu'on déduit des récentes déclarations de Mme Fatiha Mentouri, la ministre déléguée chargée de la Réforme financière, confortées d'ailleurs par une source du ministère des Finances qui s'est confiée mardi passé à l'APS. Gelé en novembre, le processus ne reprendra que lorsque les banques étrangères encore en course seront prêtes à concourir pour la reprise de 51% du capital de la banque publique algérienne. Par ailleurs, il serait pour le moins maladroit, voire faux de dire que les banques en lice pour la prise de contrôle du CPA se seraient déclarées « sceptiques » quant à la suite de l'opération, après les déclarations de Mme Fatiha Mentouri. En effet, une source proche du dossier nous a confié qu' « au contraire, les banques prétendantes ont accueilli avec satisfaction la décision de gel du processus de privatisation du CPA même si elles déplorent le fait qu'elles n'aient été informé que peu de jours avant l'annonce officielle faite en novembre ». En outre, « les banques concernées, elles-mêmes sujettes à des dysfonctionnements suite à la crise des « Hedge funds » mettent à profit cette pause pour renflouer leurs filiales en course pour le rachat des 51% de parts du Crédit populaire algérien ». Rappelons que les banques candidates sont les françaises BNP Paribas, Société Générale, Groupe Banques Populaires et le Crédit Agricole, la banque espagnole Santander et l'Américaine Citibank. S'agissant de la banque espagnole, son retrait définitif de la course n'est pas dû au manque de visibilité dans le processus de privatisation du CPA, comme entendu et lu ça et là. La véritable raison est que la première banque d'Espagne, Santander Central Hispano (SCH), a conclu la plus grosse acquisition entre deux pays d'Europe dans le secteur bancaire à ce jour, en acceptant de racheter la Britannique Abbey National pour quelque 8,25 milliards de livres (20 milliards de dollars). L'enjeu est de taille et sans commune mesure avec la prise de contrôle du CPA. En effet, le rachat à l'amiable par Santander Central Hispano (SCH, première d'Espagne) de la Britannique Abbey National (6e du Royaume-Uni) fera surgir la première banque de la zone euro, la 4e d'Europe et la 10e mondiale. Quant à Citi Bank, c'est par elle que la catastrophe des « subprime » est arrivée. Citigroup avait semé le trouble après avoir annoncé de lourdes pertes «subprime» supplémentaires mais également une révision en baisse de ses précédentes publications trimestrielles. Il aura fallu l'intervention salutaire de l'Emirat d'Abou Dhabi, par le biais du Fonds d'investissement souverain l'Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), en investissant 7,5 milliards de dollars dans le leader bancaire mondial, acquérant de ce fait des obligations convertibles en actions, pour la sauver du désastre Cette injection massive d'argent frais est donc une bouée de sauvetage pour Citigroup qui a été sérieusement ébranlée par la crise des crédits hypothécaires. Du côté français, c'est semble-t-il la politique des vases communicants qui est mise en avant pour maintenir leurs jockeys en lice. A croire toujours notre source, « les banques françaises, traditionnellement conservatrices et hermétiques à toute intervention du capital étranger, vont faire jouer les solidarités inter-filiales, avec en prime l'apport de l'Etat français, à l'image de ce qui est arrivé au Crédit Lyonnais dans les années 1990, pour assurer des chances à l'une d'entre elles, au moins, de présenter une offre valable ». A la reprise du processus, prévue fin premier trimestre 2008, selon notre source, des six préqualifiées au départ, cinq devraient rester en lice, les quatre françaises et Citi Group, une fois sortie de son tumulte. Le gouvernement avait décidé en 2006 de procéder à la privatisation partielle du CPA en cédant un bloc de 51 % à un partenaire stratégique unique. La banque a réalisé un bénéfice net de 7,9 milliards de DA en 2006 sur un total bilan de 487,86 milliards de DA. En septembre 2006, son capital a été augmenté de 4 milliards de DA pour atteindre 29,3 milliards de DA. Même si aucune échéance précise n'est fixée pour la reprise du processus d'ouverture du capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA), il semblerait que le gouvernement ait décidé de rester à l'écoute des banques candidates. Celles-ci se remettent difficilement des secousses provoquées par la crise des crédits hypothécaires à risque « subprimes » qui continue de secouer les marchés de la finance. C'est ce qu'on déduit des récentes déclarations de Mme Fatiha Mentouri, la ministre déléguée chargée de la Réforme financière, confortées d'ailleurs par une source du ministère des Finances qui s'est confiée mardi passé à l'APS. Gelé en novembre, le processus ne reprendra que lorsque les banques étrangères encore en course seront prêtes à concourir pour la reprise de 51% du capital de la banque publique algérienne. Par ailleurs, il serait pour le moins maladroit, voire faux de dire que les banques en lice pour la prise de contrôle du CPA se seraient déclarées « sceptiques » quant à la suite de l'opération, après les déclarations de Mme Fatiha Mentouri. En effet, une source proche du dossier nous a confié qu' « au contraire, les banques prétendantes ont accueilli avec satisfaction la décision de gel du processus de privatisation du CPA même si elles déplorent le fait qu'elles n'aient été informé que peu de jours avant l'annonce officielle faite en novembre ». En outre, « les banques concernées, elles-mêmes sujettes à des dysfonctionnements suite à la crise des « Hedge funds » mettent à profit cette pause pour renflouer leurs filiales en course pour le rachat des 51% de parts du Crédit populaire algérien ». Rappelons que les banques candidates sont les françaises BNP Paribas, Société Générale, Groupe Banques Populaires et le Crédit Agricole, la banque espagnole Santander et l'Américaine Citibank. S'agissant de la banque espagnole, son retrait définitif de la course n'est pas dû au manque de visibilité dans le processus de privatisation du CPA, comme entendu et lu ça et là. La véritable raison est que la première banque d'Espagne, Santander Central Hispano (SCH), a conclu la plus grosse acquisition entre deux pays d'Europe dans le secteur bancaire à ce jour, en acceptant de racheter la Britannique Abbey National pour quelque 8,25 milliards de livres (20 milliards de dollars). L'enjeu est de taille et sans commune mesure avec la prise de contrôle du CPA. En effet, le rachat à l'amiable par Santander Central Hispano (SCH, première d'Espagne) de la Britannique Abbey National (6e du Royaume-Uni) fera surgir la première banque de la zone euro, la 4e d'Europe et la 10e mondiale. Quant à Citi Bank, c'est par elle que la catastrophe des « subprime » est arrivée. Citigroup avait semé le trouble après avoir annoncé de lourdes pertes «subprime» supplémentaires mais également une révision en baisse de ses précédentes publications trimestrielles. Il aura fallu l'intervention salutaire de l'Emirat d'Abou Dhabi, par le biais du Fonds d'investissement souverain l'Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), en investissant 7,5 milliards de dollars dans le leader bancaire mondial, acquérant de ce fait des obligations convertibles en actions, pour la sauver du désastre Cette injection massive d'argent frais est donc une bouée de sauvetage pour Citigroup qui a été sérieusement ébranlée par la crise des crédits hypothécaires. Du côté français, c'est semble-t-il la politique des vases communicants qui est mise en avant pour maintenir leurs jockeys en lice. A croire toujours notre source, « les banques françaises, traditionnellement conservatrices et hermétiques à toute intervention du capital étranger, vont faire jouer les solidarités inter-filiales, avec en prime l'apport de l'Etat français, à l'image de ce qui est arrivé au Crédit Lyonnais dans les années 1990, pour assurer des chances à l'une d'entre elles, au moins, de présenter une offre valable ». A la reprise du processus, prévue fin premier trimestre 2008, selon notre source, des six préqualifiées au départ, cinq devraient rester en lice, les quatre françaises et Citi Group, une fois sortie de son tumulte. Le gouvernement avait décidé en 2006 de procéder à la privatisation partielle du CPA en cédant un bloc de 51 % à un partenaire stratégique unique. La banque a réalisé un bénéfice net de 7,9 milliards de DA en 2006 sur un total bilan de 487,86 milliards de DA. En septembre 2006, son capital a été augmenté de 4 milliards de DA pour atteindre 29,3 milliards de DA.