Invitée par l'Association de la presse étrangère (APE) à Paris, madame De Panafieu, candidate UMP à la même ville, a animé une conférence de presse, ce vendredi, au centre d'accueil de la presse étrangère, à Paris. « C'est Nicolas Sarkozy lui-même qui m'a proposé de me porter candidate il y a deux ans » , dira d'emblée l'actuelle maire du 17e arrondissement parisien et l'ancienne collaboratrice de Jacques Chirac alors maire de Paris et ex-président de la République française. Cette fille d'ancien ambassadeur et amie des Présidents dira encore, concernant sa relation avec Nicolas Sarkozy : « Nous sommes très liés avec le Président de la République. Nous avons constamment des discussions concernant le projet du grand Paris ». Paris renferme 1.200 communes qui ont chacune une vocation et une problématique. Le projet du grand Paris, pour la candidate, est resté à la traîne alors que d'autres villes européennes, à l'instar de Berlin et Londres, ont depuis longtemps entamé des chantiers considérables en matière de pollution, de logements sociaux – plus de 10.000 demandes annuelles concernant Paris —, garderies d'enfants en crise… Les rues du Paris d'aujourd'hui ne peuvent qu'offrir un triste spectacle avec les sans-abris. « Les rues de Londres n'offraient pas les mêmes spectacles. Les structures de Londres se sont adaptées pour prendre en charge les sans-abris, je recopierai leur manière de faire », dira-t-elle en promettant d'ouvrir même des restaurants administratifs le soir pour « un petit repas chaud ». Elle propose de construire dans ce grand Paris plus de 4.000 logements et de résorber totalement les logements insalubres, à savoir 1.200 logements. Une promesse qui n'a pas été tenue par le candidat sortant, Monsieur Bertrand Delanoë. « Le maire actuel n'a construit que 1.100 logements, dont la majorité sont des logements financés.» Paris dimension locale, Paris, dimension régionale et Paris dimension cantonale sont les grands axes du projet de Madame De Panafieu qui sera présenté aux Parisiens au cours de la campagne qui s'annonce très rude dans tous les prochains jours. Madame De Panafieu abordera au cours de cette conférence le problème de l'investissement dans la capitale française, dénonçant la fuite des hommes d'affaires et des chefs d'entreprises sous les deux mandats du maire sortant. Elle ira jusqu'à critiquer les décisions de Delanoë réfutant les avis des deux chambres de commerce et d'industrie qui ont proposé des plans de circulation dans la capitale, dira la candidate. « Le Président de la chambre de commerce et d'Industrie est un homme très important qui accompagne souvent le Président de la République dans ces voyages. On ne peut pas ne pas prendre en considération ses visions des choses.» Paris, selon elle, n'a pas vocation de devenir Venise, une ville exclusivement touristique, car Paris est un pôle économique important et doit le rester. En matière de chiffre, trois milliards d'euros sont à prévoir en investissement dans cette ville au cours des années à venir avec plus de 7 milliards d'euros de budget. A quelques semaines du scrutin municipal, le slogan de l'UMP « Je veux être le maire de l'essentiel » aura-t-il raison des œuvres du maire sortant à savoir : Paris plage, les nuits blanches et Vélib ? La bataille de Paris vient de commencer ! Invitée par l'Association de la presse étrangère (APE) à Paris, madame De Panafieu, candidate UMP à la même ville, a animé une conférence de presse, ce vendredi, au centre d'accueil de la presse étrangère, à Paris. « C'est Nicolas Sarkozy lui-même qui m'a proposé de me porter candidate il y a deux ans » , dira d'emblée l'actuelle maire du 17e arrondissement parisien et l'ancienne collaboratrice de Jacques Chirac alors maire de Paris et ex-président de la République française. Cette fille d'ancien ambassadeur et amie des Présidents dira encore, concernant sa relation avec Nicolas Sarkozy : « Nous sommes très liés avec le Président de la République. Nous avons constamment des discussions concernant le projet du grand Paris ». Paris renferme 1.200 communes qui ont chacune une vocation et une problématique. Le projet du grand Paris, pour la candidate, est resté à la traîne alors que d'autres villes européennes, à l'instar de Berlin et Londres, ont depuis longtemps entamé des chantiers considérables en matière de pollution, de logements sociaux – plus de 10.000 demandes annuelles concernant Paris —, garderies d'enfants en crise… Les rues du Paris d'aujourd'hui ne peuvent qu'offrir un triste spectacle avec les sans-abris. « Les rues de Londres n'offraient pas les mêmes spectacles. Les structures de Londres se sont adaptées pour prendre en charge les sans-abris, je recopierai leur manière de faire », dira-t-elle en promettant d'ouvrir même des restaurants administratifs le soir pour « un petit repas chaud ». Elle propose de construire dans ce grand Paris plus de 4.000 logements et de résorber totalement les logements insalubres, à savoir 1.200 logements. Une promesse qui n'a pas été tenue par le candidat sortant, Monsieur Bertrand Delanoë. « Le maire actuel n'a construit que 1.100 logements, dont la majorité sont des logements financés.» Paris dimension locale, Paris, dimension régionale et Paris dimension cantonale sont les grands axes du projet de Madame De Panafieu qui sera présenté aux Parisiens au cours de la campagne qui s'annonce très rude dans tous les prochains jours. Madame De Panafieu abordera au cours de cette conférence le problème de l'investissement dans la capitale française, dénonçant la fuite des hommes d'affaires et des chefs d'entreprises sous les deux mandats du maire sortant. Elle ira jusqu'à critiquer les décisions de Delanoë réfutant les avis des deux chambres de commerce et d'industrie qui ont proposé des plans de circulation dans la capitale, dira la candidate. « Le Président de la chambre de commerce et d'Industrie est un homme très important qui accompagne souvent le Président de la République dans ces voyages. On ne peut pas ne pas prendre en considération ses visions des choses.» Paris, selon elle, n'a pas vocation de devenir Venise, une ville exclusivement touristique, car Paris est un pôle économique important et doit le rester. En matière de chiffre, trois milliards d'euros sont à prévoir en investissement dans cette ville au cours des années à venir avec plus de 7 milliards d'euros de budget. A quelques semaines du scrutin municipal, le slogan de l'UMP « Je veux être le maire de l'essentiel » aura-t-il raison des œuvres du maire sortant à savoir : Paris plage, les nuits blanches et Vélib ? La bataille de Paris vient de commencer !