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Chirac à propos de la présidentielle en France
« Le moment venu, je ferai connaître ma décision »
Publié dans El Watan le 13 - 01 - 2007

Jacques Chirac a répété qu'il prendrait sa décision concernant un troisième mandat à l'Elysée en fonction de « l'intérêt national ». Son mandat présidentiel s'achève le 17 mai. « Le moment venu, je ferai connaître ma décision aux Françaises et aux Français, avec une seule exigence : l'intérêt national », a indiqué le président Chirac lors des vœux de la presse à l'Elysée jeudi matin, laissant toujours planer le doute sur une éventuelle candidature à la présidentielle.
Jacques Chirac a indiqué qu'il comptait s'« engager et fixer clairement les enjeux des élections », car il faut, selon lui, un « vrai débat ouvert, responsable, démocratique ». « Rarement un tel débat n'a été aussi nécessaire. En 2002, le second tour a porté sur les valeurs de la République et il n'y a pas eu réellement de confrontation entre deux projets économiques et sociaux. » « Si nous ne voulons pas laisser le champ libre aux extrémismes et vivre un nouveau 21 avril, notre devoir est de montrer les dangers et les opportunités de ce nouveau monde », a-t-il poursuivi, en soulignant qu'« en quelques années le monde a connu des changements considérables ». « Notre devoir est de désamorcer les peurs, les angoisses, les idées reçues. » Jacques Chirac a estimé que « les partis politiques doivent jouer leur rôle » en cette période d'élection : « bâtir de véritables projets pour l'avenir et se mettre en ordre de marche à l'approche des échéances électorales. » « S'agissant des ministres, il est parfaitement légitime qu'ils participent au débat électoral. Mais à condition, bien sûr, qui pourrait s'en étonner, que cela ne se fasse pas au détriment du travail gouvernemental », a-t-il dit.
Jouer le jeu
L'UMP devrait investir dimanche Nicolas Sarkozy, seul candidat déclaré, alors que des divisions marquent ses rangs. Edouard Balladur a invité les ténors de l'UMP à s'inspirer des socialistes et à mettre fin à leurs divisions pour se rassembler derrière Nicolas Sarkozy. « Les uns disent : ‘‘je ne voterai pas pour lui'' ; l'autre dit : ‘‘je m'abstiendrai.'' Le troisième : ‘‘je viendrai déjeuner mais je ne voterai pas'' », a-t-il déclaré sur RTL. « C'est désespérant (...) il est temps que chacun se ressaisisse et qu'on cesse de donner ce spectacle ridicule. » « Pour une fois (...), imitons les socialistes. Ils ont désigné un candidat. Depuis, ils ne s'adorent pas nécessairement les uns les autres mais ils jouent le jeu », a-t-il ajouté. « Eh bien, j'espère qu'à partir de dimanche, chacun s'en souviendra et jouera le jeu. » « Ce qu'il faut, c'est que chacun retrouve la sérénité et le calme car nous allons avoir à affronter une campagne pour battre le parti socialiste et Mme Royal qui implique que nous soyons unis », a renchéri sur LCI le député Patrick Ollier, conjoint de la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
Sarkozy satisfait de son bilan
Lors d'une réunion de groupe à l'Assemblée nationale, mardi dernier, les députés UMP proches de Sarkozy avaient chahuté le Premier ministre, Dominique de Villepin, à qui ils reprochent de refuser de soutenir publiquement la candidature Nicolas Sarkozy. « Je suis Premier ministre de Jacques Chirac. Chacun peut donc comprendre que je ne me prononce pas avant qu'il ait fait part de sa décision », a répété Dominique de Villepin dans une interview hier au quotidien économique Les Echos. « Le rassemblement doit se faire dans le respect de chacun », indique Dominique de Villepin. « Dans cinq ans, suivant que l'on aura fait confiance aux uns ou aux autres, nous n'aurons pas le même pays », souligne-t-il, refusant de se « battre avec les mots » lorsqu'on lui demande s'il adhère à la « rupture » prônée par le président de l'UMP. Il ajoute que « le rassemblement doit se faire dans le respect de chacun ».« Je suis convaincu qu'il faut que je rassemble, qu'il faut que j'apaise et qu'il y a une très grande volonté de mobilisation de la part de notre électorat, qui se traduira par un congrès très unanime et très enthousiaste dimanche. La suite, j'essaierai qu'elle se passe le mieux possible », a indiqué pour sa part Nicolas Sarkozy, dans une conférence de presse jeudi sur son bilan de ministre de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il ne serait plus ministre lors du scrutin présidentiel d'avril-mai, mais il a refusé de dire quand il démissionnerait. Par ailleurs, si Jacques Chirac a affirmé quelques heures plus tôt que « les bilans, ce n'est pas à soi-même de les établir », Nicolas Sarkozy, lui, ne l'a pas entendu de cette oreille. Présentant jeudi après-midi le bilan de son action à la tête du ministère de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a insisté, outre la diminution de la délinquance, sur l'autre volet de son bilan : l'immigration. Il s'est félicité de la chute du nombre de demandes d'asile, (-35% en 2006). 24 000 personnes ont été expulsées de métropole en 2006, une hausse de 140% par rapport à 2002. En 2006, le ministère de l'intérieur a procédé à 40 vols groupés de clandestins, contre 17 en 2005, a indiqué Nicolas Sarkozy. « Notre pays n'a pas vocation à être un guichet social universel », a lancé Nicolas Sarkozy, dénonçant l'immigration d'« assistanat ». Nicolas Sarkozy considère que « les sans-papiers ne doivent pas avoir accès » au droit au logement opposable, qui doit être réservé aux « seuls étrangers parfaitement intégrés, titulaires d'une carte de résident de 10 ans ».


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