Invité de l'émission «Dossiers maghrébins», sur la chaine satellitaire arabe Al-Moustakilla, Moussa Touati ne voit aucune utilité dans l'existence de cette alliance qui s'est constituée à la veille de la reconduction du président Bouteflika pour un deuxième mandat. Invité de l'émission «Dossiers maghrébins», sur la chaine satellitaire arabe Al-Moustakilla, Moussa Touati ne voit aucune utilité dans l'existence de cette alliance qui s'est constituée à la veille de la reconduction du président Bouteflika pour un deuxième mandat. Le président du Front national algérien (FNA) s'est attaqué vertement, avant-hier, aux partis de l'alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) en accusant leurs leaders de flouer le président Bouteflika. «Ils font mine d'appliquer son programme, mais ces chefs de partis ne sont mus, en réalité, que par leurs propres intérêts liés aux privilèges et aux postes qu'ils occupent». Invité de l'émission «Dossiers maghrébins», sur la chaine satellitaire arabe Al-Moustakilla, qui diffuse de Londres, Moussa Touati ne voit aucune utilité dans l'existence de cette alliance qui s'est constituée à la veille de la reconduction du président Bouteflika pour un deuxième mandat. «Ces trois partis soutiennent Bouteflika pour son projet de société alors que chacun d'eux a un programme politique propre à lui. Cette logique n'a aucune explication si ce n'est de se maintenir au pouvoir à tout prix et de s'assurer les avantages y afférents». Il citera comme exemple le malaise au sein de l'école, où «l'enseignant se retrouve contraint de bâcler les cours afin de pouvoir donner des séances supplémentaires chez lui pour arrondir ses fins de mois». Interrogé par l'animateur de l'émission sur la position du FNA en tant que troisième force politique, à l'issue des élections locales du 29 novembre 2007, le leader de ce jeune parti a répliqué qu'«au sein du FNA, il n'y a pas lieu de parler ni de partage de postes dans le gouvernement ni encore d'entrer dans cette alliance, et ce, dès lors que le but de tout parti politique est d'accéder au pouvoir pour appliquer son propre programme, ses propres visions et ses promesses faites aux électeurs». A propos de la révision de la Constitution, Touati a déclaré qu'il n'est pas contre la question mais il conditionne cette révision par la consultation préalable de la classe politique et de la population. Il avoue que le régime actuel mérite un examen et une refondation tenant compte des développements qui sont intervenus depuis 1996, année de la dernière révision constitutionnelle. Cependant, pour Touati, son accord pour la révision constitutionnelle ne signifie pas automatiquement un soutien pour la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. «Le président a un projet de société et nous, nous avons le nôtre !», coupant ainsi court à tous les raccourcis faits après l'acception de Touati du principe d'une révision constitutionnelle. Il précisera, toutefois, que la question des alliances ne pourra se poser qu'en cas de deuxième tour de l'élection présidentielle de 2009. Ainsi donc, Moussa Touati confirme qu'il sera, bel et bien, candidat pour l'élection présidentielle future. Le président du Front national algérien (FNA) s'est attaqué vertement, avant-hier, aux partis de l'alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) en accusant leurs leaders de flouer le président Bouteflika. «Ils font mine d'appliquer son programme, mais ces chefs de partis ne sont mus, en réalité, que par leurs propres intérêts liés aux privilèges et aux postes qu'ils occupent». Invité de l'émission «Dossiers maghrébins», sur la chaine satellitaire arabe Al-Moustakilla, qui diffuse de Londres, Moussa Touati ne voit aucune utilité dans l'existence de cette alliance qui s'est constituée à la veille de la reconduction du président Bouteflika pour un deuxième mandat. «Ces trois partis soutiennent Bouteflika pour son projet de société alors que chacun d'eux a un programme politique propre à lui. Cette logique n'a aucune explication si ce n'est de se maintenir au pouvoir à tout prix et de s'assurer les avantages y afférents». Il citera comme exemple le malaise au sein de l'école, où «l'enseignant se retrouve contraint de bâcler les cours afin de pouvoir donner des séances supplémentaires chez lui pour arrondir ses fins de mois». Interrogé par l'animateur de l'émission sur la position du FNA en tant que troisième force politique, à l'issue des élections locales du 29 novembre 2007, le leader de ce jeune parti a répliqué qu'«au sein du FNA, il n'y a pas lieu de parler ni de partage de postes dans le gouvernement ni encore d'entrer dans cette alliance, et ce, dès lors que le but de tout parti politique est d'accéder au pouvoir pour appliquer son propre programme, ses propres visions et ses promesses faites aux électeurs». A propos de la révision de la Constitution, Touati a déclaré qu'il n'est pas contre la question mais il conditionne cette révision par la consultation préalable de la classe politique et de la population. Il avoue que le régime actuel mérite un examen et une refondation tenant compte des développements qui sont intervenus depuis 1996, année de la dernière révision constitutionnelle. Cependant, pour Touati, son accord pour la révision constitutionnelle ne signifie pas automatiquement un soutien pour la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. «Le président a un projet de société et nous, nous avons le nôtre !», coupant ainsi court à tous les raccourcis faits après l'acception de Touati du principe d'une révision constitutionnelle. Il précisera, toutefois, que la question des alliances ne pourra se poser qu'en cas de deuxième tour de l'élection présidentielle de 2009. Ainsi donc, Moussa Touati confirme qu'il sera, bel et bien, candidat pour l'élection présidentielle future.