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Soltani se fait désirer
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 01 - 2008

Alors que le FLN, puis le RND sont favorables à la révision de la Constitution et à un 3e mandat pour Abdelaziz Bouteflika, le MSP de Boudjerra Soltani se fait toujours désirer. «Un troisième mandat pour le président ne peut être empêché ni par les partis, ni par le Parlement, ni par personne d'autre étant donné que le président puise son pouvoir de la légitimité populaire». Cependant, concernant «une révision substantielle de la loi fondamentale, celle-ci devrait être précédée par une consultation de la classe politique», a déclaré avant-hier le leader du Mouvement de la société pour la paix. Invité de l'émission «Questions maghrébines» de la chaîne satellitaire Al-Moustakila, Soltani a développé une logique mi-figue mi-raisin concernant le débat de l'heure en Algérie en rapport avec la révision de la Constitution. Contrairement à son collègue de l'Alliance, Ahmed Ouyahia, qui a emboîté le pas au secrétaire général du FLN qui a appelé le président à briguer un troisième mandat, et ce avant même la tenue du 3e congrès du RND prévu pour le mois de mars, le leader du MSP continue de louvoyer, renvoyant la question au Madjliss Echoura (conseil national du parti) qui n'a pas encore tranché sur ce sujet. De toute évidence, cet attentisme est diversement interprété par les observateurs politiques. Il est d'autant troublant qu'il émane d'un leader de parti siégeant au gouvernement en sa qualité de ministre d'Etat. Paradoxalement, le dernier soutien en date à la question de la révision de la Constitution et du 3e mandat pour Bouteflika émane du secrétaire général du RND, lequel a décliné l'invitation pour siéger au gouvernement au lendemain de sa démission de son poste de chef de gouvernement. Dès lors, on s'interroge sérieusement sur la véritable marge de manœuvre de Boudjerra Soltani à la tête de son parti. Certes, il a pesé de tout son poids au sein du Madjliss Echoura pour avancer la date du congrès de juin à fin mars prochain. Ce que des observateurs ont jugé comme une entorse aux règles démocratiques devant régir un parti, mais que l'entourage de Soltani a édulcoré en estimant que le président du parti bénéficie de larges prérogatives que des situations exceptionnelles, peuvent en excuser l'usage. De quoi s'agit-il ? Bekhadem a annoncé hier attendre prochainement une réponse du président concernant sa demande d'une révision de la Constitution et sa position par rapport au 3e mandat. Les propos tenus avant-hier par Soltani sur la chaîne télévisée satellitaire laissent croire qu'il n'a aucune information sur le contenu de cette réforme constitutionnelle ni sur sa portée. Soltani souffle le chaud et le froid, probablement parce que son parti, fidèle à sa politique de l'entrisme, négocierait une meilleure représentation dans un gouvernement remanié. Mais il n'est pas à exclure que Soltani négocie sa place tout court, étant donné que sa voix ne serait plus aussi portante qu'avant, tel que nous l'avons signalé sur les colonnes du Midi Libre récemment, et la tenue du prochain congrès échapperait, d'ores et déjà, à son contrôle.
Alors que le FLN, puis le RND sont favorables à la révision de la Constitution et à un 3e mandat pour Abdelaziz Bouteflika, le MSP de Boudjerra Soltani se fait toujours désirer. «Un troisième mandat pour le président ne peut être empêché ni par les partis, ni par le Parlement, ni par personne d'autre étant donné que le président puise son pouvoir de la légitimité populaire». Cependant, concernant «une révision substantielle de la loi fondamentale, celle-ci devrait être précédée par une consultation de la classe politique», a déclaré avant-hier le leader du Mouvement de la société pour la paix. Invité de l'émission «Questions maghrébines» de la chaîne satellitaire Al-Moustakila, Soltani a développé une logique mi-figue mi-raisin concernant le débat de l'heure en Algérie en rapport avec la révision de la Constitution. Contrairement à son collègue de l'Alliance, Ahmed Ouyahia, qui a emboîté le pas au secrétaire général du FLN qui a appelé le président à briguer un troisième mandat, et ce avant même la tenue du 3e congrès du RND prévu pour le mois de mars, le leader du MSP continue de louvoyer, renvoyant la question au Madjliss Echoura (conseil national du parti) qui n'a pas encore tranché sur ce sujet. De toute évidence, cet attentisme est diversement interprété par les observateurs politiques. Il est d'autant troublant qu'il émane d'un leader de parti siégeant au gouvernement en sa qualité de ministre d'Etat. Paradoxalement, le dernier soutien en date à la question de la révision de la Constitution et du 3e mandat pour Bouteflika émane du secrétaire général du RND, lequel a décliné l'invitation pour siéger au gouvernement au lendemain de sa démission de son poste de chef de gouvernement. Dès lors, on s'interroge sérieusement sur la véritable marge de manœuvre de Boudjerra Soltani à la tête de son parti. Certes, il a pesé de tout son poids au sein du Madjliss Echoura pour avancer la date du congrès de juin à fin mars prochain. Ce que des observateurs ont jugé comme une entorse aux règles démocratiques devant régir un parti, mais que l'entourage de Soltani a édulcoré en estimant que le président du parti bénéficie de larges prérogatives que des situations exceptionnelles, peuvent en excuser l'usage. De quoi s'agit-il ? Bekhadem a annoncé hier attendre prochainement une réponse du président concernant sa demande d'une révision de la Constitution et sa position par rapport au 3e mandat. Les propos tenus avant-hier par Soltani sur la chaîne télévisée satellitaire laissent croire qu'il n'a aucune information sur le contenu de cette réforme constitutionnelle ni sur sa portée. Soltani souffle le chaud et le froid, probablement parce que son parti, fidèle à sa politique de l'entrisme, négocierait une meilleure représentation dans un gouvernement remanié. Mais il n'est pas à exclure que Soltani négocie sa place tout court, étant donné que sa voix ne serait plus aussi portante qu'avant, tel que nous l'avons signalé sur les colonnes du Midi Libre récemment, et la tenue du prochain congrès échapperait, d'ores et déjà, à son contrôle.

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