Sur la défensive ces derniers temps face à la montée en puissance des syndicats autonomes, notamment dans le secteur de la Fonction publique, la Centrale syndicale ne cesse d'être la cible d'attaques répétées de ces nouvelles forces syndicales qui occupent de plus en plus du terrain. A l'occasion de toutes leurs rencontres avec les medias et même dans leurs communiqués, les syndicats autonomes ne se privent jamais de décrier l'UGTA, particulièrement son secrétaire général, accusé de tous les maux. «Sidi Saïd est le premier responsable de la situation catastrophique dans laquelle se débat le peuple algérien» a indiqué, hier, le cCoordinateur national du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), Abdelmalek Bahmani. Ce dernier, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse des animateurs de la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique, au siège de l'UNPEF, et dont les propos ont été approuvés par des hochements de tête des autres conférenciers, a exprimé toute sa crainte par rapport «à l'élargissement du fossé social entre les différentes catégories sociales, ce qui risque fort bien d'aboutir à l'explosion sociale». Pour lui «les syndicats autonomes veulent des solutions durables qui durent 20 ans et non pas des solutions de rafistolage dont la durée ne dépasse pas les 24 heures». Prenant le relais Meziane Meriane, le porte-parole de cette coordination syndicale qui regroupe 12 syndicats autonomes, a considéré que le choix de la date du 24 février «est symbolique puisqu'elle coïncide avec le jour où Aïssat Idira apris l'initiative de créer une organisation syndicale, (l'UGTA en l'occurrence Ndlr). Cette grève de trois jours, prévue donc pour les 24, 25 et 26 février, est une manifestation de ces syndicats qui ont rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, loin de répondre à leurs attentes salariales. Meziane Meriane a laissé entendre que la coordination pourrait, dans le cas où les pouvoirs publics continuent de camper dans leur position de refus du dialogue, lancer un appel à une grève ouverte et illimitée. Bien sûr, a-t-il précisé, «le dernier mot revient, au préalable, aux instances des syndicats membres de la coordination». Car il est prévu, après la grève de trois jours, que les syndicats réunissent leurs conseils nationaux pour se déterminer par rapport à cette perspective. Il a dénoncé «la marginalisation des syndicats autonomes par le gouvernement» appelant ce dernier «à reconnaître les syndicats autonomes comme partenaires social à part entière». La coordination compte tenir dimanche prochain une rencontre consacrée à la problématique des libertés syndicales en Algerie et une autre conférence, dont la date n'a pas encore été arrêtée, qui sera consacrée à la question des salaires. Meriane, qui a déclaré que la coordination n'a reçu aucune réponse à la lettre ouverte adressée au président de la république, a réagi par rapport aux accusations de l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, et au sein de laquelle activent 7 syndicats du secteur de la Fonction publique, selon lesquelles «la coordination est une structure au service des pouvoirs publics». «Ces accusations sont infondées» a-t-il souligné tout en menaçant de recourir à la justice «en temps opportun». Sur la défensive ces derniers temps face à la montée en puissance des syndicats autonomes, notamment dans le secteur de la Fonction publique, la Centrale syndicale ne cesse d'être la cible d'attaques répétées de ces nouvelles forces syndicales qui occupent de plus en plus du terrain. A l'occasion de toutes leurs rencontres avec les medias et même dans leurs communiqués, les syndicats autonomes ne se privent jamais de décrier l'UGTA, particulièrement son secrétaire général, accusé de tous les maux. «Sidi Saïd est le premier responsable de la situation catastrophique dans laquelle se débat le peuple algérien» a indiqué, hier, le cCoordinateur national du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), Abdelmalek Bahmani. Ce dernier, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse des animateurs de la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique, au siège de l'UNPEF, et dont les propos ont été approuvés par des hochements de tête des autres conférenciers, a exprimé toute sa crainte par rapport «à l'élargissement du fossé social entre les différentes catégories sociales, ce qui risque fort bien d'aboutir à l'explosion sociale». Pour lui «les syndicats autonomes veulent des solutions durables qui durent 20 ans et non pas des solutions de rafistolage dont la durée ne dépasse pas les 24 heures». Prenant le relais Meziane Meriane, le porte-parole de cette coordination syndicale qui regroupe 12 syndicats autonomes, a considéré que le choix de la date du 24 février «est symbolique puisqu'elle coïncide avec le jour où Aïssat Idira apris l'initiative de créer une organisation syndicale, (l'UGTA en l'occurrence Ndlr). Cette grève de trois jours, prévue donc pour les 24, 25 et 26 février, est une manifestation de ces syndicats qui ont rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, loin de répondre à leurs attentes salariales. Meziane Meriane a laissé entendre que la coordination pourrait, dans le cas où les pouvoirs publics continuent de camper dans leur position de refus du dialogue, lancer un appel à une grève ouverte et illimitée. Bien sûr, a-t-il précisé, «le dernier mot revient, au préalable, aux instances des syndicats membres de la coordination». Car il est prévu, après la grève de trois jours, que les syndicats réunissent leurs conseils nationaux pour se déterminer par rapport à cette perspective. Il a dénoncé «la marginalisation des syndicats autonomes par le gouvernement» appelant ce dernier «à reconnaître les syndicats autonomes comme partenaires social à part entière». La coordination compte tenir dimanche prochain une rencontre consacrée à la problématique des libertés syndicales en Algerie et une autre conférence, dont la date n'a pas encore été arrêtée, qui sera consacrée à la question des salaires. Meriane, qui a déclaré que la coordination n'a reçu aucune réponse à la lettre ouverte adressée au président de la république, a réagi par rapport aux accusations de l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, et au sein de laquelle activent 7 syndicats du secteur de la Fonction publique, selon lesquelles «la coordination est une structure au service des pouvoirs publics». «Ces accusations sont infondées» a-t-il souligné tout en menaçant de recourir à la justice «en temps opportun».