Le terminal à conteneurs du port d'Oran connaîtra une extension et une modernisation de ses équipements, selon les responsables de l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO). Ce projet jugé prioritaire est notamment destiné à augmenter les capacités de chargement et de déchargement des marchandises en transit. Selon le chef de cet ambitieux projet, Mohamed Boutouil, «l'étude de faisabilité et d'opportunité de la transformation de ce terminal est confiée à un bureau d'études français, à savoir Sogreat. L'étude technique préalable de modernisation des différentes infrastructures a pour objet de faire un état des lieux de l'enceinte portuaire, d'établir une étude de marché, de délimiter l'activité du trafic des conteneurs, de réaliser un schéma d'aménagement et enfin, d'organiser méthodiquement le terminal afin de faire face au volume croissant du flux des marchandises en transit". Ce projet de grande envergure s'inscrit dans le long terme et s'étalera jusqu'en 2025 suivant un plan scindé en deux phases d'exécution, l'une allant de 2008 à 2015, et l'autre est comprise entre 2015 et 2025. Cet ordonnancement dans le temps obéit à des critères et des paramètres économiques, juridiques et environnementaux. Pas moins de 23 hectares sont nécessaires pour l'extension de ce terminal susceptible de stocker et traiter plus de 500.000 conteneurs. Sur le plan interne, les exigences et les impératifs d'accueil de ces énormes quantités de marchandises indiquent qu'un délai de quatre mois est indispensable pour la construction d'un nouveau quai long de plus de 460 mètres, et la rénovation et l'extension du quai «Hambourg» jugé exigu et inadapté au rythme du trafic des marchandises. Par ailleurs, une autre opération portera sur les aspects externes de l'extension du port où des infrastructures seront réalisées dans l'optique d'une politique destinée à coopérer avec d'autres ports des pays méditerranéens. Les travaux de réalisation de ces infrastructures portuaires nécessitent une enveloppe financière de l'ordre de 11 milliards de DA, tandis que l'installation des équipements du portique exige, à elle seule, un montant de 6,5 milliards de DA. L'extraordinaire développement de l'activité portuaire d'Oran et l'essor du commerce extérieur du pays ont dicté l'impérative extension du port d'Oran dont le trafic annuel de marchandises dépasse 4 millions de tonnes. Ce qui représente près de 15 % du volume total des marchandises hors hydrocarbures traitées au niveau national. Rappelons que le terminal du port d'Oran est actuellement étalé sur une superficie de 7 hectares et a été financé par une aide octroyée par la Banque mondiale, et ce en vertu d'un programme national de modernisation des ports algériens initié en 1991. A présent, ce terminal ne peut traiter que 120.000 conteneurs. Mais, le trafic et les activités portuaires ont considérablement augmenté depuis le début des années 1990 où seulement 8.000 conteneurs étaient pris en charge. Notons que plus de 990 conteneurs sont actuellement en souffrance au port d'Oran depuis une année. Ainsi, les responsables de l'EPO ont dû réquisitionner une surface de plus de 5 hectares pour pouvoir traiter les nombreux conteneurs encombrant l'enceinte portuaire. Le terminal à conteneurs du port d'Oran connaîtra une extension et une modernisation de ses équipements, selon les responsables de l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO). Ce projet jugé prioritaire est notamment destiné à augmenter les capacités de chargement et de déchargement des marchandises en transit. Selon le chef de cet ambitieux projet, Mohamed Boutouil, «l'étude de faisabilité et d'opportunité de la transformation de ce terminal est confiée à un bureau d'études français, à savoir Sogreat. L'étude technique préalable de modernisation des différentes infrastructures a pour objet de faire un état des lieux de l'enceinte portuaire, d'établir une étude de marché, de délimiter l'activité du trafic des conteneurs, de réaliser un schéma d'aménagement et enfin, d'organiser méthodiquement le terminal afin de faire face au volume croissant du flux des marchandises en transit". Ce projet de grande envergure s'inscrit dans le long terme et s'étalera jusqu'en 2025 suivant un plan scindé en deux phases d'exécution, l'une allant de 2008 à 2015, et l'autre est comprise entre 2015 et 2025. Cet ordonnancement dans le temps obéit à des critères et des paramètres économiques, juridiques et environnementaux. Pas moins de 23 hectares sont nécessaires pour l'extension de ce terminal susceptible de stocker et traiter plus de 500.000 conteneurs. Sur le plan interne, les exigences et les impératifs d'accueil de ces énormes quantités de marchandises indiquent qu'un délai de quatre mois est indispensable pour la construction d'un nouveau quai long de plus de 460 mètres, et la rénovation et l'extension du quai «Hambourg» jugé exigu et inadapté au rythme du trafic des marchandises. Par ailleurs, une autre opération portera sur les aspects externes de l'extension du port où des infrastructures seront réalisées dans l'optique d'une politique destinée à coopérer avec d'autres ports des pays méditerranéens. Les travaux de réalisation de ces infrastructures portuaires nécessitent une enveloppe financière de l'ordre de 11 milliards de DA, tandis que l'installation des équipements du portique exige, à elle seule, un montant de 6,5 milliards de DA. L'extraordinaire développement de l'activité portuaire d'Oran et l'essor du commerce extérieur du pays ont dicté l'impérative extension du port d'Oran dont le trafic annuel de marchandises dépasse 4 millions de tonnes. Ce qui représente près de 15 % du volume total des marchandises hors hydrocarbures traitées au niveau national. Rappelons que le terminal du port d'Oran est actuellement étalé sur une superficie de 7 hectares et a été financé par une aide octroyée par la Banque mondiale, et ce en vertu d'un programme national de modernisation des ports algériens initié en 1991. A présent, ce terminal ne peut traiter que 120.000 conteneurs. Mais, le trafic et les activités portuaires ont considérablement augmenté depuis le début des années 1990 où seulement 8.000 conteneurs étaient pris en charge. Notons que plus de 990 conteneurs sont actuellement en souffrance au port d'Oran depuis une année. Ainsi, les responsables de l'EPO ont dû réquisitionner une surface de plus de 5 hectares pour pouvoir traiter les nombreux conteneurs encombrant l'enceinte portuaire.